Selon le communiqué transmis à notre journal par Saoudi A., le principal animateur de la page de l'organisme public l'Algérienne des eaux (ADE), nous avons conclu que cet organisme traverse une période peu reluisante, voire assez délicate au plan financier. Selon les chiffres en notre possession, l'ADE capitalise une enveloppe des créances détenues par les différents utilisateurs de ce précieux liquide qu'est l'eau, une somme de 104 milliards de centimes non recouvrée, une situation mettant en péril la pérennité de cet organisme qui risque de se confronter à des problèmes de gestion. Selon les mêmes informations , ces créances se répartissent comme suit : 90 milliards sont détenus par les ménages, suivis par les administrations et offices publics avec 7 milliards , les commerçants et autres magasins détiennent 6 milliards, les industriels ferment la marche avec 1 milliard. Par ailleurs, nous apprenons que malgré les efforts déployés par les brigades de recouvrement de cet organisme, soutenu par un programme permanent, la situation demeure délicate et appelle à la conscience de tout un chacun pour honorer les redevances des factures de consommations. Nous apprenons aussi que le personnel de l'ADE mobilisé pour relancer les recouvrements a usé de toutes les voies de recours pour améliorer la situation financière de l'ADE en usant des voies légales, allant de la mise en demeure à la justice en passant par des suppressions d'alimentation en eau potable . Les différentes phases de sensibilisation quant à l'importance de ce secteur névralgique vital n'ont pas dissuadé les usagers à s'acquitter de leurs redevances et continuent à faire la sourde oreille. A noter que pour cette année 2019, une nette amélioration de distribution en eau potable à travers toutes les contrées de la wilaya a été constatée à la grande joie de la population et des ménages, ceci, grâce à la mise en service partielle du grand barrage Ourkis qui a mis fin aux interminables pénuries en eau potable. Enfin, la situation financière actuelle de l'Algérienne des eaux, ADE, peut compromette les différents plans de redressement qui consistent à la mise à niveau et le renouvellement des réseaux vétustes dont certains datent de plusieurs décennies avec des anciens matériaux comme le galva, ou encore le plomb, des installations qui éclatent au premier contact laissant fuir des quantités importantes d'eau . Un appel pressant est lancé aux usagers pour se rapprocher des différents services de l'Algérienne des eaux où des facilitations sont accordées pour s'acquitter des redevances. Moussa Chtatha
