Sur les 27 milliards de créances dues, plus de 50% de la dette sont détenus par les APC et les administrations de la wilaya. Les services de l'unité de l'ADE (Algérienne des eaux) de la wilaya de Relizane planchent sur le bilan comptable au 31 mars 2019 pour avoir un récapitulatif des activités commerciales en matière de distribution d'eau, mais pas que cela. Dans un entretien accordé tout récemment à notre journal, au siège de l'unité, le chargé de la cellule de communication de l'ADE, Hadj Adda, nous a déclaré : « Sur les 27 milliards de créances dues pour l'entreprise publique, plus de 50% de la dette sont détenus par les APC et administrations de la wilaya. » Un chiffre impressionnant que le premier responsable concerné nous a allégrement détaillé pour nous expliquer l'urgence de récupérer cet argent afin de maintenir l'équilibre financier pour l'année 2019, surtout en l'absence d'aide directe de la direction générale de l'ADE. La dette chiffrée pour les APC alimentées en eau par l'ADE de Relizane représente en réalité huit milliards cinq cents centimes et huit milliards quatre cents de centimes pour les administrations, qui s'accumule d'année en année et n'a pas été honorée en totalité par les locataires des APC et administrations concernées. Pour ce faire, l'unité de la wilaya de Relizane a épuisé toutes les voies légales du règlement à l'amiable, des plaintes ont été déposées à leur encontre et une partie de la créance a été récupérée. « Des présidents d'APC endettées demandent aux services de l'ADE que nous prenions en charge l'alimentation en AEP des douars pour se déresponsabiliser, alors que des contrats les obligent à honorer les factures impayées », nous a affirmé notre interlocuteur. L'ADE a lancé un appel solennel aux P/APC et aux administrations à payer les dettes cumulées pour une meilleure gestion des relations ADE/APC/administration dans l'intérêt général des abonnés. A. Rahmane
