La blessure d'Adem Ounas est plus complexe que prévu. En délicatesse avec ses adducteurs depuis quelques mois, avant d'arriver au stage de l'EN de Sidi-Moussa, le Napolitain avait suivi un programme spécifique lors des premiers avant de reprendre progressivement l'entraînement collectif. Face au Burundi, il jouera même une vingtaine de minutes alors que devant le Mali, il a suivi le match depuis le banc et n'était pas opérationnel. En effet, mercredi passé lors de la séance de décrassage Ounas, s'est foulé la cheville et a dû quitter ses camarades les dents serrées et porté par les soigneurs de la sélection. Une première fois, il était question qu'il reprenne le travail vendredi. Il n'en fut rien puisque l'imagerie effectuée a révélé une entorse de la cheville. Une blessure assez grave pour un joueur qui relevait d'une autre blessure aux adducteurs qui nécessitera un minimum d'une semaine de repos en sus d'une rééducation à base d'inflammatoires et de séances de balnéothérapie. Hier, à quelques heures du déplacement au Caire, la question était de savoir si le milieu droit de Naples peut être rétabli avant le match du Kenya, comme souhaité par Belmadi. Et il semble bien que cela ne soit pas possible. Et que son remplacement devient impératif ? Belmadi qui a déjà dû opérer un premier changement au milieu de terrain suite à l'écart disciplinaire de Belkebla se permettra-t-il un joker qui pourrait s'appeler le milieu récupérateur Mohamed Benkhemassa sinon l'attaquant Zakaria Naïdji, seuls éléments dont les noms ont été cités comme figurant dans la liste des «40» préalablement envoyée à la CAF ? M. B.