Les vendredis se succèdent comme si plus rien ne semble pouvoir arrêter le Hirak à Guelma depuis le 22 février. Illustration : le Ramadhan, les vagues de chaleur, semblent avoir plutôt renforcé la détermination des Guelmois, qui ont marché ce vendredi, le 18e depuis le déclenchement du mouvement. Temps décrit comme «lourd», chaleur, averse de pluie de 15 minutes, invitée de dernière minute, mais mobilisation intacte : les manifestants n'ont pas faibli, maintenant leur pression pour «obtenir gain de cause». «Changement radical du système» et «départ de tous ses symboles», réclament les manifestants qui n'ont pas renoncé, même après les derniers placements en détention provisoire en série ayant touché des figures honnies par le Hirak . Ils se sont rassemblés massivement au boulevard Souidani-Boudjemaâ, autour de la stèle de ce vaillant martyr. «Silmya, silmya», «maranache habssine», «Khaoua khaoua», «Tetnahaou gaa !», scandaient après la prière du Dohr, les manifestants, remontant vers la place du 19-Mars. Avec cet énième vendredi de mobilisation, les Guelmois réaffirment leur rejet total des symboles du pouvoir. N. Guergour