Depuis quelques matchs, l'entraîneur du RC Arbaâ, Abdenour Hamici, n'assure plus ses fonctions à la barre technique de l'équipe de la Mitidja. Il a renoncé à diriger les Bleu et Blanc depuis le match de Tadjenant, et ce, en guise de réponse à certaines personnes dans l'entourage de l'équipe qui tentaient de s'ingérer dans ses prérogatives. Hamici a même alerté la direction du RCA de son intention de rendre le tablier. Lors des dernières rencontres du RCA, toutes sanctionnées par des défaites (face au MOB, l'ASK, le DRBT et l'OM respectivement), l'équipe était dirigée par des membres du staff : Samir Amara et Fateh Toual. Officiellement, Hamici qui avait anticipé en déposant un certificat de maladie, n'était pas démissionnaire. Il devait l'être lors de cette rencontre jouée à domicile et perdue contre l'O Médéa (0-2). Cependant, le divorce n'était pas totalement consommé : la direction continuait à réitérer sa confiance à Hamici lequel avait conditionné sa décision de poursuivre sa mission à la barre technique de l'équipe par la mise à l'écart de tous les «parasites» qui gravitaient autour de l'équipe à telle enseigne que des clans se sont créés au sein de la composante du RCA. Samedi soir, sur le plateau de la télévision publique, Abdenour Hamici n'était pas sûr de rester même s'il croyait dur comme fer qu'il lui restait du travail pour accomplir son projet au sein du club de Larbaâ. Mieux, pour prouver sa bonne volonté, Hamici a promis de battre allègrement le prochain adversaire de l'équipe en championnat, à savoir l'actuel leader du WA Tlemcen qui sera l'hôte du RCA samedi prochain au stade Smaïl-Makhlouf. Ceci, bien entendu, si l'actuelle équipe dirigeante parvenait à chasser les «brebis galeuses» qui continuent de nuire au club «d'autant plus, assure Abdenour Hamici, que les informations annonçant la prochaine arrivée d'une entreprise publique pour financer le club a aiguisé les appétits». À Ahmed Boukhalfa et ses proches collaborateurs de faire le «ménage» s'ils veulent conserver le coach qui a fait remonter le club en Ligue 2 après cinq années de purgatoire. M. B.