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La sécurité, le désarmement et l'instauration de la paix au cœur des débats
Dialogue intermalien
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 12 - 2019

Les participants aux ateliers du dialogue national inclusif (DNI) au Mali, qui se poursuivait mardi, à Bamako, auront à proposer des solutions à la crise sécuritaire qui a atteint «un seuil critique» dans le pays ainsi que dans la région du Sahel, dont les peuples aspirent à la paix et la stabilité, ont indiqué des organisateurs, cités par des médias.
Ouvert samedi dernier par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le DNI représente, selon les mêmes sources, «une occasion privilégiée pour les différents acteurs, en vue de se pencher sur la situation sécuritaire qui ne cesse de se détériorer dans le pays». Dans ce contexte, la mise en place d'une armée unifiée, l'instauration d'un climat de confiance entre la population et les forces militaires, ainsi que le désarmement des milices seront au cœur du débat engagé à la faveur de ces assises.
Le DNI survient à un moment où la crise sécuritaire qui frappe le Mali a révélé toutes les «fragilités et les tares de son administration», a-t-on estimé. Ce qui fera de ce rassemblement un espace pour «débattre de l'attitude d'une nation en guerre pour mieux apporter les réponses aux menaces sécuritaires», a, pour sa part, indiqué le Président Keïta. «La situation sécuritaire a atteint un niveau critique, avec une présence limitée des institutions de l'Etat dans certaines régions, des violences sur fond de tensions communautaires et des attaques terroristes de plus en plus meurtrières contre les forces de sécurité, ainsi que des civils», a mis en garde Alioune Tine, un expert des droits de l'Homme des Nations-Unies (ONU).
Dans le cadre de ses efforts pour le rétablissement de l'ordre, et afin de baisser la violence, le gouvernement malien a lancé en octobre dernier une opération spéciale de désarmement volontaire, particulièrement dans le centre du pays. L'action s'est avérée un succès, ont évalué des responsables maliens, puisque sur 6 000 jeunes concernés par le désarmement, plus de 300 ont rendu leurs armes. Selon Zahabi Ould Sidy Mohamed, président de la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), une partie de ces jeunes «va aller pour un recrutement des forces armées maliennes (Fama). Et pour les autres, nous avons sur place plus de douze ateliers de formation.
Donc ils apprendront. Ils auront une formation professionnelle, suite à laquelle ils seront installés avec des partenaires que l'on a déjà choisis». Les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies avaient, pour leur part, exprimé «leur profonde préoccupation devant la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel» et souligné l'importance d'une mise en œuvre intégrale, effective et inclusive de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger. L'accord signé entre le gouvernement et les groupes politico-militaires du Nord en mai-juin 2015 à Bamako a été, estime-t-on, mis à mal à maintes reprises par «la poursuite des violences et un manque de volonté politique, par moments». La crise malienne multiforme sera pendant une semaine (14-22 décembre) au centre des débats du dialogue national inclusif (DNI), qui se déroulent en ateliers.


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