A peine le départ d'Abdelkader Iaïche officialisé que le club de la Mekerra s'est attelé à rechercher son successeur. Une quête qui semble difficile en raison de l'absence de ressources financières. Les dirigeants de l'équipe belabessienne qui font face à une pression terrible de la part des «Scorpions» ont ciblé plusieurs techniciens mais sans y parvenir à arracher ne serait-ce qu'un accord de principe. Des informations avaient laissé entendre que le prochain entraîneur ne pourrait être que Azzedine Aït Djoudi qui avait démissionné de son poste au NA Hussein Dey juste après le résultat nul concédé par les Sang et Or au stade du 20-Août face à…l'USMBA. Des sites ont même avancé hier matin que la direction du club devait finaliser l'engagement de l'ex-sélectionneur national des U23 «dans les heures qui suivent». Une affirmation démentie par…Aït Djoudi en personne qui, contacté par nos soins, nous précise qu'il se trouve en France, à Montpellier exactement où il rend visite à sa fille, et que «de tels contacts avec les dirigeants de l'USMBA sont une vue de l'esprit». Mais alors qui est derrière cette «rumeur» et celles avançant le recrutement de Mohamed Mihoubi ou Moez Bouakkaz ? A Sidi Bel-Abbès, l'on semble soupçonner un coup fomenté par certains dirigeants actuels, contestés par les supporters et même leurs pairs de la direction de la SSPA, qui veulent détourner l'attention des «Scorpions» pour gagner du temps. Pour la petite histoire, Azzedine Aït Djoudi n'a jamais coaché durant sa carrière d'entraîneur longue de trente ans un club de l'Oranie. Les seuls clubs que l'ancien driver de la JSK a dirigés à l'Ouest sont… marocains (Fès, Khouribga, Oujda et Agadir). Avant sa courte expérience au NAHD, Azzedine Aït Djoudi a coaché l'AS Aïn M'lila qu'il a quittée fin décembre dernier alors qu'elle occupait la 6e place avec 19 points à la fin de la phase «aller» (les M'lilis comptent aujourd'hui 26 points pour 20 matchs joués). M. B.
