La justice se dote d'un parquet électronique. Je rappelle que le... ... bois n'est pas conducteur ! Je commence par défoncer une porte ouverte : avant d'aller quelque part, il faut savoir d'où on vient. Voilà ! Besogne accomplie. La porte ouverte qui ne m'avait rien demandé est maintenant en miettes. Savoir d'où on vient. Je n'ai trouvé que des prénoms pour décrire et surtout rappeler d'où nous venons sur ces 20 à 30 dernières années de randonnée mortelle. Honneur au tout dernier prénom à faire le buzz dans les tribunaux : MAYA! Madame Maya. Une dame dont j'ignorais comme beaucoup d'entre vous l'existence. Et je découvre aujourd'hui Madame Maya. Tantôt présentée comme la fille cachée de Abdekka. Une sorte de Mazarine Pingeot, mais sans la culture de la gamine à Mitterrand et surtout allergique aux livres, sauf aux livres de comptes et à la livre sterling ! Tantôt banquière de la Içaba, veillant sur une partie du magot volé au contribuable et planqué dans une villa utra-sécurisée de Moretti ! Madame Maya ! Et les prénoms de cette double décennie des « lumières bouteflikiennes » s'égrènent alors. Kamel El Bouchi. Et l'amour immodéré de ce clan pour les viandes tendres et « mah'chynes », fourrées de bonheur et de paradis artificiels. Le domaine artistique aussi n'a pas échappé à cette farandole des prénoms magiques. Dernière star en date, intronisée « égérie de la liberté d'expression en milieu hospitalier », Siham Japonia ! Le tout sous la coupe de deux prénoms guest-stars : Abdekka El Mali et Saïd l'Embrouille. Voilà d'où je viens. Je sais où je veux aller. Et par-dessus tout où je ne veux surtout plus revenir. À la civilisation des Maya-DZ ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
