Le wali de Mila, Abdelwahab Moulay, a rencontré, ce dimanche, les représentants des familles éprouvées par le tremblement de terre du 7 août dernier. Lors de cette rencontre, organisée au siège de la Wilaya, il a tenu à lever toutes les équivoques et autres malentendus qui continuent de torturer les victimes de la catastrophe naturelle. Après avoir exprimé le soutien indéfectible de l'Etat à l'ensemble des ménages sinistrés, le wali est entré dans le vif du sujet, le relogement de ceux que la secousse tellurique a jeté à la rue. À ce propos, il précisera que les pouvoirs publics ont dégagé une feuille de route pour la prise en charge de toutes les victimes, en expliquant que celles issues de la vieille ville seront nécessairement casées dans des logements sociaux eu égard à de leurs conditions économiques précaires ; alors que les autres foyers, ceux du quartier d'El-Kherba, auront la latitude de choisir entre des logements sociaux ou des lots de terrains à bâtir. Dans cet ordre d'idées, le wali appelle ces derniers sinistrés à formuler clairement leur vœu à la commission communale chargée de recueillir les demandes de dédommagement qui est toujours à pied d'œuvre. S'exprimant sur le programme de logements sociaux, le wali assure que 354 unités sont déjà prêtes au niveau du site immobilier de la localité de Ferdoua, à environ 7 km au nord de la ville de Mila, et qu'un autre quota de même type, non moins important, est en passe d'être apprêté. Précision de taille, «les demandes de dédommagement seront soumises à l'approbation des services centraux de l'Etat », a encore souligné le premier magistrat de la wilaya. Kamel Bouabdellah 2 fillettes égarées retrouvées par la police Les services de police spécialisés dans la protection de l'enfance et des catégories fragiles ont réussi à retrouver, ce lundi, deux fillettes portées disparues. Il s'agit de deux sœurs âgées de deux ans et demi et trois ans et demi qui ont été retrouvées saines et sauves au centre-ville de Mila, loin du domicile familial. La cellule de communication de la police a fait savoir que ces mêmes équipes ont pu retrouver 15 enfants perdus ou portés disparus depuis le début de l'année. Ces services, rappelons-le, ont mis un numéro vert, le 104, pour alerter sur les disparitions d'enfants. K. B. Le CEM Bentounsi ne fera pas sa rentrée Le CEM Bentounsi-Omar n'accueillera pas ses élèves cette année. Situé dans le quartier d'El-Kherba, l'établissement a été sérieusement éprouvé par le tremblement de terre qui a frappé la région le 7 août dernier. En effet, on a pu constater de visu, ce lundi, que ce collège, fonctionnel en 2008, n'est pratiquement plus en état de pouvoir recevoir les collégiens. Des fissurations béantes émaillent les murs et les colonnes qui supportent les salles de cours du premier étage et ses deux blocs pédagogiques, autrefois solidaires, se sont retrouvés loin l'un de l'autre séparés par une faille de près de 40 cm, suite au glissement de terrain occasionné par le séisme. Une source au fait du dossier a indiqué que les élèves, au nombre de 520, seront répartis sur les autres établissements de la ville. Leur inscription pour la nouvelle année scolaire a d'ailleurs été effectuée au CEM Cheninba-Hocine. Un casse-tête de plus pour le secteur de l'éducation, notamment en cette période de pandémie où plus d'espace dans les infrastructures scolaires est plus que jamais souhaité. K. B.