L'entraîneur de la JS Kabylie, le Tunisien Yamen Zelfani, qui ne dispose pas de diplôme exigé par la Direction technique nationale (DTN) pour bénéficier d'une licence d'entraîneur risque d'être un handicap pour la direction du club, notamment en cette situation de pandémie de Covid-19. Et pour cause, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) a autorisé la reprise du championnat de la Ligue 1, prévue fin novembre, à huis clos ; ce qui pourrait pénaliser la JSK puisque Zelfani ne devrait pas être autorisé à accéder aux stades, sans licence. Une situation délicate pour le club kabyle qui songerait à une solution de rechange avec l'engagement d'un... autre entraîneur. Et depuis samedi, le nom de Djamel Menad circule dans les artères de la ville de Tizi-Ouzou comme étant le successeur de Zelfani, en cas du départ de celui-ci. Dans sa précision, via les réseaux sociaux, la JSK qui tente d'apporter un démenti aux contacts avec Menad, n'évoque pas, par ailleurs, l'avenir de Yamen Zelfani. «La direction du club tient à démentir cette rumeur et affirme que Djamed Menad n'a, à aucun moment, été contacté», écrit la JSK. Le quotidien sportif Compétition, qui rapporte l'information qui cite des sources crédibles quant à la nomination de l'ancien capitaine des Canaris, évoque les contacts entre Kamel Abdeslam, le manager général de la JSK, et Menad. La JSK, pour rappel, poursuit son 3e stage de préparation à Akbou sous la direction de Zelfani et de son staff technique. Au programme de ce regroupement, trois matchs amicaux face à la DGSN, aujourd'hui à Tazmalt, mardi face au NC Magra à Bordj-Bou-Arréridj et jeudi face à l'O Médéa au stade d'El-Adjiba (Bouira). Des rencontres qui se joueront à huis clos, tient à préciser la JSK. A. A.
