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Duel à distance Espagne-Allemagne
Ligue des nations
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 10 - 2020

La Ligue des nations continue, mardi, avec un duel à distance entre l'Espagne, en Ukraine, et l'Allemagne qui reçoit la Suisse, en attendant la France, qui ira mercredi en Croatie après un nul sans saveur face au Portugal.
Dans le groupe 4, l'Espagne leader (7 pts) tentera de confirmer son renouveau en Ukraine pour garder à distance l'Allemagne (2e, 5 pts), en difficulté avant d'accueillir la Suisse. Sergio Ramos et ses jeunes équipiers viennent de dominer la Suisse à domicile par la plus petite marge (1-0) mais le sélectionneur Luis Enrique a des motifs d'espoir pour la suite des événements. La Nationalmannschaft, qui reste aussi sur un succès en Ukraine (2-1), est elle plus en difficulté. Cette victoire en Ukraine est à relativiser contre une sélection terriblement affaiblie par les défections de 14 joueurs liées à l'épidémie de Covid-19 et qui venait, en comparaison, de perdre 7-1 en France. L'équipe de France de Didier Deschamps, justement, se rendra mercredi en Croatie pour rebondir après un nul 0-0 contre le Portugal. Le 8 septembre, les Bleus l'avaient emporté facilement contre la Croatie sur le même score (4-2) qu'en finale de la Coupe du monde 2018, mais en laissant une impression mitigée dans le jeu. Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, décevants dimanche contre les Portugais, au Stade de France, auront à cœur de livrer une meilleure prestation, s'ils sont à nouveau alignés. Tenant du titre de la Ligue des nations, le Portugal, qui possède sept points dans ce groupe 3 tout comme la France, reçoit de son côté la Suède. Cristiano Ronaldo tentera de se rapprocher de son objectif, le record de buts toutes sélections nationales confondues qui appartient à l'Iranien Ali Daei (109 réalisations contre 101 à «CR7»). Dans le groupe 1, très ouvert, l'Italie (1er, 5 pts) de Marco Verratti va affronter à Bergame les Pays-Bas (2e, 4 pts) de Memphis Depay, tandis que la Pologne (3e, 4 pts) de Robert Lewandowski fera face à Wroclaw à la Bosnie (4e, 2 pts) de Miralem Pjanic. La Nazionale s'était imposée 1-0 à Amsterdam il y a un peu plus d'un mois. Entre-temps, les Oranje ont nommé un nouveau sélectionneur, Frank de Boer, qui voudra éviter une nouvelle déconvenue après le revers en match amical contre le Mexique (1-0) mercredi et le match nul face à la Bosnie (0-0) en Ligue des nations dimanche. Dans le groupe 2, l'Angleterre de Gareth Southgate, toujours invaincue, essaiera de conforter sa première place à Wembley contre le Danemark. Deuxième, la Belgique, battue par les Anglais (2-1) dimanche, doit se relancer lors de son déplacement en Islande, qui vient de lourdement s'incliner à domicile contre les Danois (3-0).

Espagne
La nouvelle Roja en conquête
Sur les ruines de l'Espagne championne du monde en 2010 et double championne d'Europe (2008, 2012), c'est une nouvelle Roja qui prend forme autour de piliers toujours debout et de jeunes artistes prometteurs, qui continueront contre l'Ukraine mardi à rechercher l'alchimie.
«Il n'y aura pas de révolution, c'est un mot que je n'aime pas. Bien sûr, il doit y avoir une certaine évolution, il y aura des changements», avait posé Luis Enrique lors de sa présentation comme sélectionneur en juillet 2018. L'ancien joueur du Real Madrid et de Barcelone venait de récupérer une sélection au plus bas, après les fiascos de la Coupe du monde 2018 en Russie et de l'Euro-2016 en France (élimination à chaque fois en 8e de finale). Alors dès sa première liste, il avait laissé chez eux des figures comme le milieu de l'Atlético Koke ou le latéral du Barça Jordi Alba. Son mantra, la méritocratie : «Qui le mérite ira en sélection.» Luis Enrique a ainsi fait débuter une douzaine de joueurs, qui avaient grandi naturellement dans les équipes de jeunes de la Roja, destinés à prendre la relève.
«Nouveaux rêves»
«Les Xavi, Iniesta, Xabi (Alonso), Puyol, Villa ou Torres forment un magnifique souvenir, mais pas un miroir dans lequel il faut toujours se regarder. Cette Espagne avait besoin de nouveaux rêves auxquels s'accrocher», a écrit le journal As. Bien sûr, l'inaltérable Sergio Ramos (174 sélections, 23 buts) en défense et Sergio Busquets au cœur du jeu résistent. Mais autour d'eux, le sélectionneur a récemment lancé une horde de jeunes face à l'Allemagne (1-1), l'Ukraine (4-0), le Portugal (0-0) et la Suisse (1-0). En plus du phénomène Ansu Fati (17 ans), Eric Garcia (19), Pau Torres (23), Sergio Reguilón (23), Ferran Torres (20) et Adama Traoré (24) semblent pouvoir s'installer dans la durée. «Adama, comme Reguilón, Eric Garcia, Mikel Merino, Ansu Fati, Ferran Torres... c'est le présent, pas le futur. La nouvelle équipe doit se construire autour d'eux et Luis Enrique le sait», a estimé le quotidien Marca. Evidemment, le sélectionneur connaît le potentiel de ces jeunes : «Il y a beaucoup de jeunes joueurs avec une capacité naturelle et innée pour jouer au football professionnel et notre objectif est qu'ils soient de nombreuses années en sélection.»
Rupture
Au-delà des acteurs, Luis Enrique montre qu'il est aussi capable de changer le scénario d'un match, en abandonnant s'il le faut le jeu de longue possession, le «tiki-taka» qui a porté la Roja au sommet avant de devenir redondant, pour un jeu plus direct et vertical. Dans cette optique de rupture, Fati et Traoré ont le profil idoine de dynamiteurs capables d'exploser le verrou d'une rencontre fermée, même s'ils ne l'ont pas montré lors du dernier match face aux Suisses. «Je suis ravi de l'équipe que j'ai, avec les multiples possibilités que me donnent des joueurs différents, pour pouvoir utiliser différents systèmes et différentes manières de jouer», avait indiqué Luis Enrique vendredi, même s'il est clair que l'objectif de l'Espagne est toujours d'être «protagoniste avec le ballon». Pour le moment, les résultats offrent du crédit à l'ancien entraîneur du FC Barcelone : avec deux victoires et un nul, la Roja est première de son groupe en Ligue des nations devant l'Allemagne. De bon augure avant l'Euro à l'été prochain, l'occasion pour cette sélection d'écrire, enfin, une nouvelle page de son histoire.
Allemagne
Pourquoi les Allemands se détournent de leur Mannschaft
Prestations médiocres, sélectionneur critiqué et taxé d'arrogance, audiences TV en chute libre: le désamour entre le public et l'équipe d'Allemagne s'aggrave, à huit mois de l'Euro où elle jouera dans le groupe de la France et du Portugal.
Mardi soir contre la Suisse en Ligue des Nations (20h45), le coach Joachim Löw sera dos au mur : une victoire est impérative pour conserver au moins la deuxième place de la poule, derrière l'Espagne, mais aussi et surtout pour contrer les attaques dont il est l'objet. «On se fout de la gueule des téléspectateurs !» Lothar Matthäus, champion du monde 1990 et désormais consultant redouté, a tiré à boulets rouges la semaine dernière : «Ce n'est pas notre équipe nationale (...) En équipe nationale, nous voulons voir jouer les meilleurs». En cause, la convocation en septembre et encore la semaine dernière en amical contre la Turquie d'une équipe «B», privée de ses cadres les plus importants, laissés au repos. Mais aussi le choix assumé contre vents et marées par Löw d'avoir mis d'office à la retraite Jérôme Boateng, Mats Hummels et Thomas Müller, jeunes trentenaires.
Le cas Thomas Müller
Un choix éditorial du magazine Kicker souligne bien le fossé qui sépare la Mannschaft de la communauté des fans: en pleine semaine internationale, la Bible du foot allemand consacre lundi sa Une à... Jérôme Boateng, de retour au sommet avec le Bayern Munich. L'étude des audiences TV donne raison au journal : le match contre la Turquie mercredi dernier n'a rassemblé que 6,77 millions de téléspectateurs, la plus mauvaise performance en terme de parts de marché (21,6%) du diffuseur RTL pour un match de l'équipe nationale depuis les débuts de Joachim Löw, en 2006. Samedi soir, en direct devant des millions de téléspectateurs, après la victoire poussive contre l'Ukraine (2-1), l'ancienne idole de l'Allemagne Bastian Schweinsteiger, champion du monde 2014 avec Löw, a plaidé pour un retour de Müller. «On ne peut plus s'identifier à 100% à cette équipe nationale, c'est dommage», a-t-il lâché. Olaf Thon, champion du monde 1990, enfonce le clou dans un éditorial de Kicker : «Il manque à cette équipe le gène de la victoire, cette volonté absolue d'atteindre l'objectif, si l' on excepte les joueurs du FC Bayern», écrit-il : «Pour cette raison aussi Löw aurait dû continuer à s'appuyer sur Thomas Müller. Pour moi, c'est une faute de ne plus rappeler un joueur aussi important et polyvalent, pour des raisons contestables».
«Accès d'arrogance»
Le sélectionneur, lui, reste droit dans ses bottes : il est en train de mettre en place une nouvelle génération, à laquelle il veut donner «de la place et du temps pour qu'elle s'épanouisse». Ecarter les anciens du titre mondial de 2014 (à l'exception notable de Manuel Neuer et Toni Kroos) répond à cette logique. Thon, lundi, a brisé un tabou encore solide en Allemagne, en demandant carrément son départ : «Après l'Euro, Jögi doit laisser la place. Il faut un nouvel entraîneur (...) à vrai dire il aurait déjà dû passer la main après la déception du Mondial-2018», quand l'Allemagne avait connu la première élimination en phase de groupes de son histoire, estime-t-il. La réaction de Joachim Löw aux critiques ces derniers jours a joué contre lui. Celui dont plusieurs proches disent — sous couvert de l'anonymat — qu'il «vit dans son monde à lui» depuis qu'il a été champion du monde, a répondu avec un mélange d'agacement et de suffisance : «Très honnêtement, je n'ai rien lu ces derniers jours, parce qu'il m'est parfaitement égal de savoir qui écrit quoi. Je suis totalement convaincu par les choses que je fais». Le site Sport1 a dénoncé un «accès d'arrogance» dans un éditorial très commenté. Demi-dieu intouchable après son triomphe au Brésil, le sélectionneur passe désormais pour un homme enfermé dans ses certitudes et sourd aux critiques. Seule la victoire, et un Euro réussi, peuvent encore le sauver.
Programme de la 4e journée (en heures GMT)
Mardi 13 octobre, à 18h45
Groupe 4
Ukraine-Espagne
Allemagne-Suisse
Mercredi 14 octobre à 18h45
Groupe 1
Pologne-Bosnie
Italie-Pays-Bas
Groupe 2
Angleterre-Danemark
Islande-Belgique
Groupe 3
Croatie-France
Portugal-Suède.


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