La police nigériane a affirmé, vendredi, que 22 de ses membres avaient été tués et de nombreux autres blessés au cours des manifestations dans le sud du Nigeria en octobre. «22 policiers ont été tués par des manifestants déchaînés et plusieurs policiers ont été blessés durant les manifestations», a affirmé le porte-parole de la police Franck Mba dans un communiqué. «Plusieurs policiers blessés sont entre la vie et la mort dans les hôpitaux. 250 postes de police et infrastructures privées ou publiques ont été endommagés par une partie des manifestants», a-t-il ajouté. Les grandes villes du sud du Nigeria ont été secouées par trois semaines de manifestations contre les violences policières et de contestation contre le gouvernement. Certaines de ces manifestations avaient largement dégénéré et débouché sur plusieurs jours d'émeutes et de pillages. D'autres, au contraire, s'étaient déroulées pacifiquement notamment à Lagos, la capitale économique. Amnesty International avait accusé la police d'avoir tiré sur un rassemblement pacifique à Alaussa, un quartier du centre de Lagos, tuant au moins deux manifestants. APS