Le premier responsable de la wilaya de Naâma a indiqué qu'une enveloppe de 380 milliards de centimes a été débloquée pour 73 zones d'ombre recensées au niveau du territoire de la wilaya. Un ambitieux programme spécial initié par l'Etat pour le développement de ces régions éparses isolées des grands centres urbains, des localités, des hameaux, des douars et des groupements d'habitations enclavés, recensés comme zones d'ombre. Il s'agit de Hassi-Defla, Tala, Belgourad, Oulakak, Belhandjir, Sidi-Brahim, Sâm, Langhar, Aâmmar, Bouguern, Dermel, Rjimet ; pour ne citer que celles-là. Autant de régions steppiques, agro-pastorales, longtemps marginalisées, où tous les efforts sont consentis pour les faire sortir de leur isolement. Dans ce contexte, les projets socio-économiques réalisés ou en cours sont conçus dans une nouvelle dynamique, pour l'amélioration du cadre de vie du citoyen. À ce titre, 70% des travaux ont été effectués dans les 50% des projets, à l'exemple de la voirie, l'AEP, la réalisation des voies d'accès (routes, chemins vicinaux et rues), le forage des puits pour l'abreuvement, le raccordement au gaz naturel, l'éclairage public, mais également, la réalisation des infrastructures publiques (établissements scolaires, centres de santé, antennes de mairie, stades et bien d'autres structures...), permettant de désenclaver ces localités. Concernant l'AEP, le chef de l'exécutif a souligné que la couverture de cette alimentation vitale a atteint les 92% dans l'ensemble du territoire de la wilaya, alors que dans 8 communes, l'eau est disponible en H/24. Concernant le secteur de la santé, plusieurs structures sanitaires ont été projetées dernièrement, permettant ainsi une meilleure prise en charge des populations. Le secteur de l'éducation a vu, pour sa part, la réalisation de plusieurs infrastructures qui ont permis de réduire la charge des élèves dans les classes. Une opportunité aussi de leur offrir des repas chauds dans des cantines aux normes. B. Henine