Ancien boxeur international, champion d'Algérie en 1983, Abdelmadjid Cherifi est actuellement l'entraîneur et le président des pugilistes du CRB Heuraoua. Dans cet entretien, il s'inquiète de la situation du noble art dans la wilaya d'Alger du fait que le président de la ligue, selon lui, bloque tout à son niveau. Explication. Le Soir d'Algérie : Que reprochez-vous au président de la Ligue de boxe de la wilaya d'Alger ? Abdelmadjid Cherifi : D'abord, la DJS nous a fixé un délai jusqu'au 12 janvier 2021 pour organiser une AG élective. Or, à ce jour, il n'a présenté aucun bilan moral et financier dans le cadre d'une AG ordinaire qui nous aurait permis de préparer cette AG élective. Mais êtes-vous entré en contact avec lui ? Oui, bien sûr, et je lui ai demandé de présenter son bilan et de démissionner afin de laisser les boxeurs travailler. On lui reproche aussi de n'avoir établi aucune affiliation pour l'année 2020-2021 et qui concerne les soixante clubs de la wilaya d'Alger. Et il faut savoir que sans affiliation, il n'y a aucune subvention ce qui fait que les clubs vont étouffer financièrement. Que vous a-t-il répondu quand vous lui avez suggéré de démissionner ? Il m'a dit on verra. Bon, il est président de la ligue depuis 20 ans et pour le moment, il a tout bloqué. Je dois vous préciser que les membres de son bureau avaient déjà réagi en décembre 2019 en sollicitant la DJS et le ministère des Sports, mais il n'y a eu aucune réaction de la part de ces deux institutions. Et maintenant qu'allez-vous faire ? Avec les présidents des sections de boxe des clubs de la wilaya d'Alger, nous espérons que ce président va organiser une AG pour présenter son bilan et permettre la tenue d'une AG élective. Le temps presse et il y va de la survie de la discipline. Propos recueillis par Hassan Boukacem