Les boulangers opérant dans la wilaya de Naâma ont baissé rideau, au grand dam des consommateurs. Un débrayage de deux jours à compter de ce mercredi 13 janvier, qui a engendré en conséquence une pénurie de cet aliment de base. Les raisons de cette grève sont multiples, apprend-on, notamment concernant les charges annexes qui sont devenues très chères pour les propriétaires des boulangeries (électricité, gaz, impôts, prix de la levure...), alors que le prix de la baguette ne permet plus d'y faire face. Notons que peu auparavant, à l'issue d'une rencontre qui a regroupé les représentants des boulangers, les services du commerce, sous la présidence du secrétaire général de la Wilaya, une plate-forme de revendications a été remise aux services concernés, où des assurances pour des éventuelles solutions à leurs préoccupations ont été données aux boulangers pour éviter ce débrayage, mais il semblerait que ces derniers aient décidé de maintenir la grève. D'autres réunions étaient prévues durant la journée d'hier mercredi pour convaincre les boulangers de lever ce débrayage. B. Henine Ouverture de 2 centres d'accueil pour SDF Deux centres d'accueil ont été ouverts pour la première fois pour la prise en charge des SDF (sans domicile fixe) errant dans la wilaya de Naâma. Il s'agit de l'auberge de jeunes de Tiout (18 km de Aïn-Séfra), qui a été réservée pour accueillir les SDF dans la région de Aïn-Séfra, alors que ceux de la région du nord de la wilaya (Naâma, Mécheria...) seront orientés vers l'auberge de Mécheria. La DAS locale (action sociale) et ses partenaires, les services de la Protection civile, ceux de la santé et ceux de la Sûreté de wilaya ont, depuis ces deux derniers jours, procédé au ramassage de cette frange de la société qui reste l'une des préoccupations des autorités surtout en cette période hivernale où la température a frôlé dans la nuit de mardi à mercredi moins 5°. Ces pensionnaires, nous dit-on encore, bénéficieront, outre d'une bonne restauration et d'un bon hébergement les mettant à l'abri de tous les risques, mais également d'une prise en charge médicale et psychologique. En effet, chaque soir, des sorties nocturnes sont effectuées par ces équipes de protection, à la recherche des personnes sans toit, pour les diriger vers ces centres d'accueil. «Personne ne vivra sous la gelée glaciale en cette période», nous dira un membre de la DAS. B. H.
