Le ministre des affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a fait savoir, jeudi dernier, lors d'une visite de travail qui l'a conduit à Blida, que «les voyages aux lieux saints de l'islam notamment pour la Omra restent encore suspendus et que pour l'heure, cette question n'a pas été abordée par son département et ce, en raison de la pandémie et vu que les frontières sont toujours fermées. «Il n'y a pas urgence, insistera le ministre, et la santé des Algériens restent une priorité au-delà de toute autre considération», ajoutera-t-il. Concernant l'enseignement par système de groupes dans les écoles coraniques, lequel système a fait ses preuves, affirmera le ministre, ce dernier a exigé à ce que «ce mode d'enseignement soit poursuivi même après la fin du Covid-19, d'autant plus qu'il a absorbé la pression et la surcharge des classes», ajoutant que «de grandes infrastructures d'enseignement supérieur comme La Sorbonne adoptent ce procédé». Pour ce qui est de l'ouverture de la totalité des mosquées dans le pays, Youcef Belmehdi, n'a pas écarté cette éventualité à la condition que la situation sanitaire s'améliore et que le citoyen fasse preuve de discipline afin de ne pas propager le virus. «Suite à l'amélioration de la situation sanitaire, la possibilité d'ouvrir les mosquées possédant une capacité d'accueil de 250 places, est à l'étude». Dans un autre contexte, le ministre indiquera que l'imam joue un rôle prépondérant dans la sensibilisation du citoyen aussi bien en matière de vaccination que pour sa prise de conscience quant aux événements qui tentent de secouer la stabilité de l'Algérie. C'est ainsi qu'il informera en substance : «L'imam doit être conscient de toutes les situations pouvant porter atteinte à la constance et à l'équilibre du pays, d'où son rôle de consolider chez le citoyen l'esprit de solidarité et d'union afin que la société algérienne reste cohérente». M. B.
