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«Je serai candidat pour un second mandat pour achever mon projet»
Natation : Mohamed-Hakim Boughadou, président de la FAN :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 22 - 02 - 2021

Pour son premier mandat à la tête de la Fédération algérienne de natation (FAN), Mohamed-Hakim Boughadou affirme qu'il a accompli beaucoup de choses, mais son projet est inachevé, et ce, en raison de la pandémie de Covid-19 qui l'a freiné pendant l'année 2020. C'est pour cela que l'ancien président de la section natation de l'USM Alger compte se représenter pour un nouveau mandat olympique.
Le Soir d'Algérie : Après près d'une année d'arrêt de la suspension des activités sportives, le ministère de la Jeunesse et des Sports annonce la reprise de la natation pour dimanche 21 février. On imagine que c'est un soulagement pour vous et pour l'ensemble des nageurs ?
Mohamed-Hakim Boughadou : C'est une excellente nouvelle qui vient soulager la pratique de natation notamment pour les athlètes compétitifs de la catégorie benjamine aux seniors. La Fédération algérienne de natation était parmi les premières à avoir pris la décision d'arrêter toutes les activités, en mars 2020, notamment les compétitions en raison de la propagation de la pandémie, tout en prenant en considération les compétitions ayant déjà été disputées pour définir les clubs ayant droit de participer aux travaux des assemblées générales de la Fédération algérienne de natation (FAN). L'arrêt des compétitions en mars était une décision sage. Nous avons tout de suite pris en considération l'aspect technique des athlètes de haut niveau, pour qu'il n'y ait pas une cassure importante. Certes, le pays a connu un confinement total, mais nous étions en contact permanent avec les athlètes, notamment ceux qui évoluent à l'étranger. La FAN a pris les choses en main en remettant dans le bain nos meilleurs athlètes, notamment les qualifiés pour les Jeux olympiques et les potentiels qualifiables. Nous avions mis les moyens nécessaires. La seconde étape était de préparer un protocole sanitaire pour le présenter aux autorités et aux ligues ainsi qu'aux clubs pour se préparer pour un éventuel retour des activités sportives. Malheureusement, cela a pris plus de temps que prévu.
Ne pensez-vous pas que les nageurs auront du mal à retrouver la forme après près d'une année d'arrêt forcé ?
Les athlètes en général avaient du mal à accepter cet arrêt et ce confinement qu'a connus le pays. C'est éprouvant mentalement parce qu'en natation, contrairement aux autres sports et disciplines, l'athlète a cette symbiose avec l'eau, et a besoin d'un travail régulier. Ils ont effectué des entraînements au sec, en dehors de l'eau, mais cela n'est pas suffisant pour un nageur qui a besoin de son environnement. Un nageur, quand il perd ses repères, ses appuis et sa cadence d'entraînement, c'est très difficile et pénible pour lui. Néanmoins, aujourd'hui, nous avons des athlètes professionnels qui ont su comment gérer cette situation avec des entraînements appropriés et un bon mental, aidés par des entraîneurs.
Plusieurs athlètes ont participé récemment à des meetings internationaux, à l'image de Sayoud, Choichar, Melih, Ardjoun, entre autres avec à la clé les qualifications et pour les championnats du monde d'Abu Dhabi-2021 et les Championnats du monde de Fukuoka-2022...
Je remercie les autorités à leur tête le MJS qui nous ont autorisés et donné carte blanche pour la réouverture des bassins pour les athlètes concernés par les échéances internationales. Des athlètes de l'équipe nationale ont effectivement participé à des meetings internationaux et ont obtenu de bons résultats, réalisant des minima A et B notamment pour les Championnats du monde à l'instar de Sayoud, Ardjoun, Melih qui sont en train d'évoluer dans de bonnes conditions. Le fait d'améliorer leurs chronos en cette période très difficile, c'est déjà exceptionnel. C'est de bon augure pour l'avenir inch'Allah.
Lors du Challenge international de Genève en janvier dernier, Djaballah et Ardjoun n'ont pas disputé les finales de leurs épreuves respectives suite à leur contamination au Covid-19...
Trois de nos athlètes Ardjoun, Djaballah et Melih avaient pris part au Challenge de Genève où ils avaient récolté de bons résultats, Dieu merci, en améliorant leur temps et en confirmant leurs performances. Malheureusement, la veille des finales, Djaballah a été contrôlé positif au Covid-19 ; ce qui l'avait contraint au confinement avec Ardjoun, puisqu'ils étaient ensemble. Ils sont restés à Genève le temps du confinement. La FAN a fait le nécessaire pour les prendre en charge, avec le concours du MJS et notre ambassade en Suisse. Ils sont de retour au pays et poursuivent la préparation, Dieu merci.
Quel est le nombre de nageurs algériens contaminés au Covid-19 depuis le début de la pandémie ?
Nous avons eu un seul athlète, à savoir Anis Djaballah qui a été positif, comme je viens de le souligner au Challenge de Genève. Ardjoun n'était pas positif, mais il avait été isolé par précaution puisqu'ils étaient ensemble. Sinon, nous n'avons pas eu d'autres cas hormis aussi Khaldi Meriem, une athlète de la sélection nationale, mais elle ne l'a pas contracté au sein de l'équipe nationale puisqu'elle n'avait pu venir en sélection à cause justement de sa contamination chez elle, au sein de sa famille.
Trois nageurs algériens ont déjà réalisé les minima de qualification aux JO de Tokyo. Il s'agit d'Oussama Sahnoun sur les 50m et 100m nage-libre, Jaoued Sayoud (minima «B» sur 200m quatre-nages) et Abdallah Ardjoun (minima «B», sur 100m dos et 200m dos). Doit-on s'attendre à d'autres qualifiés ?
Effectivement, nous avons, jusqu'à présent, trois nageurs qualifiés pour les Jeux olympiques de Tokyo. Sahnoun sur les 50m et 100m qu'il a d'ailleurs réussis avant la pandémie, c'est important de le souligner. Nous avons aussi Sayoud et Ardjoun qui ont réalisé les minima B et sont les meilleurs en Afrique dans leurs distances respectives dos et 4N. On espère décrocher une quatrième qualification. Je pense à Anis Djaballah qui a toutes les chances de réussir les minima ou encore Chouchar Ramzi. Notre objectif est de faire qualifier le maximum d'athlètes aux prochains JO. Toutefois, il ne faut pas oublier que nous avons une importante échéance, ici en Algérie, avec les Jeux méditerranéens d'Oran. Et là, on n'a pas droit à l'erreur. Dans nos traditions en natation algérienne, on n'a jamais eu de champions olympiques. Nous avions réalisé une demi-finale olympique avec Salim Ilès. Le fait d'aller aujourd'hui aux Jeux olympiques va ouvrir beaucoup d'opportunités à nos athlètes.
Vous avez eu récemment une réunion avec la Secrétaire d'Etat sur les préparatifs pour les échéances internationales notamment les JO de Tokyo...
J'ai eu une réunion de travail que j'ai beaucoup appréciée avec madame la Secrétaire d'Etat chargée du Sport d'élite pour débattre, voir les perspectives de la natation et quels sont les soucis que nous rencontrons dans la préparation de nos athlètes. Nous avons longuement discuté sur les prochains JO, sur les Jeux méditerranéens d'Oran, et puis il y a un volet qui me tient à cœur : celui du jeune talent. Parce qu'aujourd'hui, si on parle de Tokyo, c'est demain, mais 2028, c'est l'avenir, alors, il faut planifier, avoir une bonne vision sur ces jeunes talents qui sont l'avenir et l'élite nationale. Ce fut une réunion de haut niveau qui a abouti à plusieurs résolutions et j'espère les concrétiser rapidement inch'Allah, avec l'association de toute la famille natatoire.
Qu'en est-il du water-polo au niveau national ?
Nous avons révolutionné le water-polo en Algérie. Auparavant, il n'y avait qu'une seule catégorie. Nous avons ainsi commencé par avoir un championnat des U13, U16 et U18 et U20. L'année dernière, nous avons eu des Championnats et la Coupe d'Algérie. A la FAN, nous avons motivé et aidé les clubs à créer des sections de water-polo. Le seul hic que nous rencontrons aujourd'hui est l'absence d'infrastructures adéquates. Nous nous focalisons sur la natation de course et nous oublions aujourd'hui qu'il existe le water-polo ou encore l'eau-libre (toutes les activités de natation pratiquées en mer, en lac ou en rivière), la natation artistique et le plongeon, qui ne sont pas pratiqués faute d'infrastructures. Le chantier est ouvert et nous suivons de très près son évolution.
L'AG ordinaire est dans quelques jours, le 27 février. Un bilan de ce que vous avez réalisé durant votre mandat ?
Oui, c'est une bonne question ! Les travaux de l'assemblée générale ordinaire, celle de fin de mandat on va dire, sont prévus pour le 27 février, soit dans quelques jours. En termes d'organisation, nous sommes prêts et nous attendons le feu vert des autorités pour sa tenue. Et si nous devons faire un petit bilan du mandat, je dirai que c'est un mandat record en lui-même. Pourquoi ? Parce qu'en termes de réalisation technique, des athlètes ont réalisé un plus grand nombre de records que ce soit au niveau national, africain et régional. C'est extraordinaire. Nous avons réalisé beaucoup de formations que ce soit Fina et FAN pour les arbitres et les entraîneurs. Nous avons créé de nouvelles ligues qui n'existaient pas. C'est un mandat étoffé, très relevé. Nous avons aussi réussi l'organisation de deux compétitions internationales et l'homologation Fina (fédération internationale) des championnats d'Algérie 50m ; ce qui est extraordinaire. Nous avons aussi réussi à fédérer toutes nos actions pour rehausser le niveau de la natation algérienne. Le seul point noir, c'est bien entendu, la pandémie du Covid-19 qui nous a frustrés par rapport à cette fin de mandat, aux réalisations que nous devions faire.
Vous avez déjà annoncé votre candidature pour un autre mandat. Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?
Tout à fait, j'ai émis le souhait de me représenter pour un nouveau mandat pour la simple raison que je n'ai pas achevé mon projet, mon plan d'action. Certes, il y a le coronavirus qui a chamboulé un peu la finalité du projet. Comme tout bon manager, je pense qu'il y a des points forts et des points faibles. Nous devons bonifier les points forts, les améliorer et éliminer les points faibles. Pour cela, il va falloir beaucoup de sagesse et du savoir-faire aussi. Avec mes collaborateurs, nous allons faire un petit break d'évaluation, pour déterminer comment nous allons aborder ce second mandat. Comme je le dis toujours, le défi est algérien. Alors, nous devons rester sur la même ligne de conduite.
Vous avez intégré la Confédération africaine de natation (CANA)...
Après mon élection à la tête de l'Unité maghrébine de la natation en 2018, j'intègre le bureau exécutif de la Cana. C'est important. C'est une nomination qui va beaucoup aider la natation algérienne. Une nomination qui m'honore personnellement et honore la Fédération de natation algérienne. Nous avons fait sensation lors des Championnats d'Afrique-2018. A la Cana, les gens ont vu que l'Algérie doit impérativement être parmi l'élite de la natation africaine et parmi les décideurs de la natation africaine. Mon apport ne peut être que considérable vu que j'ai beaucoup de propositions à faire, beaucoup d'idées aussi à développer.
Pour terminer ?
Je remercie tous ceux qui ont contribué dans cette réussite, parce que la natation algérienne a aujourd'hui un autre visage. Je rends hommage à tous mes prédécesseurs qui ont eu la chance de présider la FAN. Le seul mot d'ordre aujourd'hui, est d'être autour de cette discipline et laisser les intérêts personnels de côté. Je remercie aussi la presse qui a toujours aidé cette discipline d'une manière ou d'une autre. C'est un accompagnement médiatique qui a donné beaucoup à notre discipline.
Entretien réalisé par Ahmed Ammour


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