L'augmentation du prix du kilogramme de poulet en particulier et de la viande de volaille en général, très prisée, a indigné et provoqué le courroux des consommateurs déjà laminés par les multiples augmentations des produits de première nécessité ainsi que des viandes rouges et du poisson. Sur les réseaux sociaux, la grogne s'organise et les appels au boycott de la viande de poulet sont de plus en plus fréquents. Son prix a dépassé la barre des 450 DA le kilogramme, voire plus chez certaines boucheries et autres points de vente que nous avons visités. Toutes les explications fournies par les vendeurs sont loin de convaincre les clients qui assistent impuissants à sa hausse vertigineuse. Les commerçants sont tous unanimes à déclarer que ce sont les aviculteurs et autres revendeurs qui imposent les prix ; eux, ils ne se limitent qu'à une marge bénéficiaire. «Le prix du poulet a augmenté ces derniers jours en raison de la flambée des prix des intrants alimentaires ce qui a poussé beaucoup de producteurs à réduire la production ». Cette situation interpelle à plus d'un titre les autorités concernées. A. Bensadok
