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Les Arabes veulent-ils libérer la Palestine ?
Quelques mots pour le dire
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 05 - 2021

La nouvelle insurrection populaire, enclenchée à partir d'El-Qods occupée, aura surpris l'occupant sioniste qui croyait être venu à bout de la résistance palestinienne. Elle survient au moment où «l'affaire» de la Palestine était réglée pour les chefs sionistes, à leur tête l'arrogant Netanyahu. Et pour cause, leur entreprise coloniale donnait l'apparence d'un rouleau compresseur qui balaye tout sur son passage. La fin justifiant les moyens, aucun scrupule ne pouvait s'interposer dans les actions les plus immorales, les plus inhumaines, qui relèvent du crime contre l'humanité.
L'Etat d'Israël a le vent en poupe, encouragé par les puissants de ce monde, hier colonisateurs puis géniteurs d'idéologies négationnistes, le nazisme et le fascisme en l'occurrence. Ils se font aujourd'hui garants, la queue entre les jambes, de la sécurité, voire de la continuité de l'Etat sioniste. Ils accourent au moindre claquement de doigts à son secours, ne lésinant sur aucun moyen d'ordre financier et lui livrent les recettes technologiques militaires sophistiquées les plus récentes, sachant pourtant qu'en face de leur protégé, il y a un peuple désarmé, bien loin de prétendre à une quelconque victoire militaire sur la force hégémonique. Et cela n'empêche pas l'Etat-colonisateur d'user de moyens que condamnent les consciences.
Des milliers de Palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes depuis des dizaines d'années, isolés et parfois dans des endroits tenus secrets où ils décèdent dans l'anonymat. L'Europe complice ne s'offusque pas le moins du monde – cachez-moi ces crimes que je ne saurais voir — ! Mais rien n'y fait malgré le blocus inhumain imposé aux deux millions d'habitants de Ghaza, le chantage à l'eau, les coupures d'électricité récurrentes jusqu'à la chasse aux pauvres pêcheurs palestiniens. Cela relève, à l'évidence, de La Haye (T.P.I).
Ce silence complice est vu comme un encouragement, d'où le grignotage méthodique des terres palestiniennes où – comme en 1948 — leurs habitants légitimes ancestraux sont délogés par des colons en furie sous la protection de militaires armés jusqu'aux dents. Il ne reste ainsi de la Cisjordanie que quelques portions de terres où s'agglutinent les populations palestiniennes placées sous l'Autorité du président Mahmoud Abbas, qui n'a plus que ses yeux pour pleurer le sort réservé à son peuple. Il faut bien voir dans cette nouvelle Intifadha la continuité de la résistance, ultime sursaut face à un ennemi qui dispose des armes à destruction massive, et qui n'a pas hésité à s'en servir ces derniers jours à Ghaza, faisant croire que l'Etat d'Israël lutte contre le Hamas terroriste.
Les dirigeants de ces mouvements de libération palestiniens, Hamas et le Hezbollah, admettent que le rapport de force militaire est largement en leur défaveur, mais la foi dans le combat pour la reconquête de leurs terres leur confère une force morale inébranlable, et désarçonne l'ennemi sioniste. Et ce dernier est doublement surpris par leur sérénité, comparativement au doute qui s'installe désormais en Israël, y compris dans les contrées les plus éloignées de Ghaza.
Le Hamas conquiert ainsi une plus grande légitimité auprès de tous les Palestiniens de l'intérieur et dans la diaspora. Président de l'Autorité palestinienne par la volonté des puissances occidentales, Mahmoud Abbas est fortement interpellé quant à ses choix stratégiques pour la reconquête d'un pays confisqué. Sa situation est tout aussi lamentable que celle de tous les dirigeants arabes de cette partie du monde. Mais ils viennent d'apprendre, à leurs dépens, que la Palestine n'est plus une affaire qui appartient au passé, comme l'a laissé entendre un prince saoudien, fasciné par l'intouchable ennemi d'hier, l'Etat d'Israël, pour lequel il décide de prodiguer amour et affection à coups de milliards de dollars comme pour mieux convaincre de son allégeance.
Une aubaine pour les sionistes qui se voient confirmés dans leurs «bons droits». Les monarchies du Golfe n'ont pas hésité à mettre la main au portefeuille. De quoi financer de nouvelles colonies de peuplement en Cisjordanie occupée. C'est à se demander s'ils ont vraiment le désir et la volonté de lutter pour une Palestine libre et indépendante avec pour capitale El-Qods – un temps libérée des croisés par un certain Salah Eddine El-Ayoubi – un Kurde.
Pour l'heure, l'Etat sioniste, sourd aux appels à l'arrêt des bombardements, continue dans sa logique destructrice, déterminé à faire de Ghaza un immense cimetière.
Brahim Taouchichet


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