Alors qu'il avait loué l'expérience algérienne en matière d'organisation et de tenue des élections au point de devenir, dira-t-il, un exemple à même de faire l'objet d'émulation pour d'autres pays, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, a insisté, mercredi, en marge de sa visite à Blida, sur la nécessité du respect du protocole sanitaire lors de la campagne électorale pour les prochaines législatives qui débutera aujourd'hui. C'est ainsi qu'il mettra en garde les organisateurs de meetings qui ne tiendront pas compte de ces mesures en les avertissant d'annuler purement et simplement leurs campagnes. « Le nombre de participants aux meetings doit être de moitié de la capacité de la salle et ne seront acceptés que les participants assis », dira Mohamed Charfi qui soutiendra que la responsabilité incombe aux médecins dépendant de la commission scientifique de suivi de la pandémie qui seront présents dans tous les meetings à travers les 58 wilayas, lesquels sont appelés pour la circonstance Covid-managers, informera Mohamed Charfi. Ces derniers veilleront, expliquera-t-il, sur le strict respect des mesures barrières. D'ailleurs, la visite du président de l'Autorité nationale indépendante des élections à Blida, s'inscrit justement, fera-t-il savoir, dans l'objectif d'inspecter et de veiller au respect de la feuille de route sanitaire dans les structures qui relèvent de l'Anie. Sur un autre plan, Mohamed Charfi indiquera que le nombre de centres et de bureaux tenus lors du dernier référendum sera le même pour les législatives du 12 juin prochain. Pour cela, il avancera le nombre de 66 500 bureaux de votes et 15 000 centres. Il y va de même pour l'encadrement. Enfin, Mohamed Charfi termine sa visite par souligner que « l'Anie déploie tous les efforts pour présenter une image exemplaire de ces élections, et ce dans les aspects liés au déroulement de ces législatives. Elle (l'Anie) a mis en place tous les moyens logistiques et humains pour la réussite de ce rendez-vous. M. B.
