Un communiqué de la cellule de communication vient de démentir les informations colportées par des internautes à travers les réseaux sociaux selon lesquelles le site légendaire Phare plateau marine sera démoli pour construire à sa place des immeubles d'habitation offrant une vue imprenable sur mer. Abandonné, ce phare s'est éteint définitivement, il y a de cela plusieurs années. Il a été squatté et s'est même transformé en un lieu de rencontre pour dealers et tous les désœuvrés des quartiers avoisinants. Cette situation était très mal vécue par les riverains qui s'interrogeaient sur l'étrange passivité des autorités communales censées veiller au patrimoine historique de la wilaya. Maintenant, c'est chose faite, le wali a décidé de le restaurer et de le réhabiliter. En outre, il existe un autre phare au nord-ouest du port de Mostaganem qui a été construit en 1878, à savoir le phare de «Cap IVI» à quelques encablures de la localité de Ben-Abdelmalek-Ramdane. Ce phare était visible à 120 km au large avec sa tour érigée sur une hauteur de 212 mètres du niveau de la mer. C'est un phare typiquement antique qui servait à réguler la navigation maritime. Il permet aussi aux bateaux de connaître leur position sur la côte, de jour comme de nuit. Ce monument marin s'est éteint à tout jamais après avoir fonctionné pendant plus de 134 ans. «Sa restauration coûterait une fortune», nous dira un ex-wali suite à son arrêt définitif. Cette forteresse fera indéniablement partie du paysage. Sa gestion, son gardiennage, son entretien sont à la charge de la Wilaya et des travaux publics et il appartient au patrimoine de l'Office national de signalisation maritime. Il servira probablement à un musée des phares de la mer où est bâti tout autour un village touristique. A. Bensadok
