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En français dans le texte...
Publié dans Le Soir d'Algérie le 31 - 10 - 2021

Que répondre à ces détraqués qui, sans me connaître, me traitent de tous les noms pour avoir simplement dit, et sans aucune haine, qu'un abandon du français ne va rien résoudre et qu'il n'est ni opportun, ni logique, ni rentable ? En quoi ces vérités signifient-elles que je suis un «vendu à la France», ce pays où mon dernier voyage — une simple halte sur la route des pays socialistes — date de... 1976 ?
Je suis comme je suis mais ces attardés qui, au lieu de débattre de la question, criminalisent toute personne qui ne pense pas comme eux, se recrutent souvent parmi ceux qui envoient leurs enfants dans les écoles françaises et ne rêvent que de retraites parisiennes.
Et si chez moi, à la maison, je ne parle pas le français avec mes enfants, en faisant comme tous les peuples du monde : utiliser la langue de mon pays, il reste que c'est grâce au français écrit que je gagne ma vie depuis plus de 50 ans. C'est avec la langue française que j'ai défendu mon pays, auréolé sa révolution, applaudi ses acquis, glorifié son passé. C'est à travers cette langue que je dis mon espoir pour son présent et que j'imagine son futur radieux !
On ne sanctionne pas un pays ­— la France — en s'attaquant à une langue qui est la sixième au monde, par le nombre des locuteurs (derrière le mandarin, l'anglais, l'hindi, l'espagnol et l'arabe) et qui est parfaitement maîtrisée chez nous. Notre problème n'est pas celui des langues. Il se situe à d'autres niveaux politiques, économiques, sociaux et culturels. Les défis qui nous attendent sont si nombreux qu'il est ridicule de penser qu'un changement de langue étrangère va résoudre nos problèmes. Au contraire, l'adoption de l'anglais, en l'absence de sa maîtrise par la majorité des Algériens, serait catastrophique.
La réalité dit pourtant le contraire de ces sempiternels retours de la pensée unique : dans leur langage quotidien, les Algériens utilisent des mots français quand ils ne parlent pas carrément cette langue. Les écoles privées qui enseignent le programme français refusent du monde ! Par milliers, les harragas fuient vers l'Italie et l'Espagne mais leur objectif est la France. Ce n'est pas pour Vanuatu que les demandes de visas se comptent par centaines de milliers, mais c'est bien pour la France. Et que dire de ces responsables, dirigeants, cadres et simples citoyens qui achètent des biens en France dans le but d'arracher un titre de séjour ?
Rappeler ces vérités, ce n'est pas être au service de la France. Ce sont des questions algéro-algériennes qui nous interpellent. Quant à ceux qui s'en prennent à ma petite personne, je leur rappelle que je défends une langue, pas un pays étranger. Confondre les deux prouve leur crétinisme chronique. Et c'est toujours dans la langue de Molière que je vous souhaite une bonne fête de la Révolution. Gloire éternelle à nos martyrs !
M. F.


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