Alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) avait autorisé le retour des supporters dans les stades en novembre dernier, à condition de présenter le pass sanitaire, puis le gouvernement a décidé, au titre du dispositif de gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), en décembre dernier, d'exiger le pass vaccinal pour l'accès à certains espaces, dont les stades, ceux de la capitale sont toujours interdits aux publics. Et pourtant, la directive du Premier ministère est bien précise : «Le gouvernement adopte une nouvelle démarche, par l'institution d'un pass vaccinal, déjà mis en œuvre pour l'accès aux stades et salles des fêtes, et ce, comme condition d'entrée et de sortie du territoire national et pour accéder à certains espaces, lieux et édifices affectés à usage collectif ou accueillant du public où se déroulent les cérémonies, fêtes et manifestations d'ordre culturel, sportif ou festif», avait indiqué samedi 25 décembre un communiqué des services du Premier ministre. Il s'agit, dans une première étape, des stades et lieux de déroulement des manifestations et compétitions sportives, des salles de sport, infrastructures sportives et piscines, des espaces et lieux accueillant les rencontres, séminaires et conférences... Ce pass vaccinal devait être la condition pour assister aux rencontres de football, comme c'est le cas dans le reste des wilayas du pays. En fait, elles sont trois à maintenir le huis clos, à savoir Alger, Tizi-Ouzou et Béjaïa. Et personne n'ose répondre à la question. Ni les autorités des différentes wilayas, ni les DJS, ni les responsables des stades, encore moins les présidents des clubs concernés ne détiennent la réponse ! Entre temps, le ministère de la Santé a décidé d'intensifier les opérations de vaccination des supporters dans l'espoir de retrouver une vie normale ! A. A.