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Le combat d'une famille sefraouie
PARUTION DE SUR LE CHEMIN DES SABLES EN FEU DE BRAHIM SADOK
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 01 - 2022

Sur le chemin des sables en feu est l'œuvre de Brahim Sadok, un roman historique de 180 pages édité par l'Anep, tiré de faits réels.
une histoire qui relate des événements qui ont été réellement vécus durant la révolution algérienne, notamment la grande bataille de M'zi (6-7 et 8 mai 1960), inspirée de témoignages oculaires, de documents et de photos, qui retracent le drame algérien à travers l'exemple d'une famille parmi tant d'autres. II s'agit, en effet, d'une rude épreuve coloniale vécue par une famille sefraouie, composée du père Dahmane, de la mère Safia et de cinq enfants, dont un garçon.
L'auteur a eu le privilège de recourir à des informations réelles pour étayer sa fiction. Dahmane, qui a tenté une émigration de deux années en France, est revenu au pays, pour s'occuper de sa famille au moment où sa femme était enceinte, en priant Dieu que le nouveau-né serait un garçon. II fut embauché, alors, comme ouvrier-artificier dans un chantier de travaux publics et fit connaissance avec un ouvrier du nom de Bouteraâ, qui lui suggéra d'aller rendre une ziara à Sidi-Belkheir, un saint marabout (wali salah) ; une psalmodie au bon Dieu pour qu'Il vous exauce vos souhaits. La ziara est faite comme le voulait la tradition. Le nouveau-né arrive au monde, un garçon est venu égayer le foyer, comme l'a souhaité la famille, allant même le prénommer «Belkheir» du nom du saint. Alors que la guerre bat son plein et la situation à Aïn-Séfra n'est plus ce qu'elle était, Dahmane décide d'aller rejoindre ses frères moudjahidine au maquis et laisse sa petite famille à sa grande famille, après qu'il fut «emmerdé» à chaque fois par le bachagha et le caïd. Une fois au maquis, l'étau et la répression commençaient à se resserrer autour de sa petite famille qui recevait, à chaque fois, la menace de l'armée française pour savoir le sort de Dahmane.
Safia décida d'affronter avec courage le drame des réfugiés algériens au Maroc ; elle opta pour un exil forcé contre son gré au-delà de la frontière, afin de fuir des mains des occupants français et des exactions coloniales. Elle est contrainte à la survie faite d'entraide, de sacrifice et de solidarité. Par ailleurs, cette fuite lui permettra également de rencontrer son mari de temps à autre. Mais une fois à Ich et Oujda, où elle rencontrait des familles algériennes exilées, Dahmane était rarement présent, jusqu'au déclenchement de la bataille de M'zi, où il fut grièvement blessé dans l'explosion d'une bombe. Hospitalisé, il décéda quelque temps après dans un hôpital à Oujda, où il fut inhumé par ses compatriotes moudjahidine. Mais Safia et ses enfants ne savaient plus à quel saint se vouer, depuis la mort du père de ses enfants. Le combat de cette femme continue jusqu'au cessez-le-feu. A l'indépendance du pays, la famille rejoignit ses parents à Ksar-Sidi-Boutkhil de Aïn-Sefra. Le regretté Mohamed Guentari, en sa qualité d'historien et de professeur à l'université d'Oran, qui a réalisé des documents et des supports médiatiques, rapporte dans l'avant-propos du roman «(...) Il n'en demeure pas moins que le sacrifice de la femme algérienne pour sa patrie restera une école sans égale de dévouement.
Ce beau message, surgi des entrailles d'un peuple pacifique, ne manquera certainement pas de marquer les générations futures d'une encre indélébile». Notons, enfin, que l'auteur Sadok Brahim est natif de Aïn-Sefra et est diplômé de l'ENA. Cadre d'Etat, il a occupé plusieurs fonctions de haute responsabilité.
B. Henine


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