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L'organisation de la CAN de handball en juin-juillet dénoncée JM-Oran-2022 : Conférence de presse de Mohamed Aziz Derouaz (Commissaire président des JM-Oran-2022) et Bernard Amsalem (Vice-président du CIJM)
Présente à Oran depuis le 27 janvier 2022, et ce, jusqu'à la fin du mois, la délégation du Comité international des Jeux méditerranéens qui tient à Oran une réunion de coordination et de suivi des préparatifs pour les Jeux méditerranéens-2022, s'est dit rassurée par rapport à l'organisation prochaine de l'évènement. A l'occasion d'un point de presse qui s'est tenu hier au siège du comité d'Oran des JM, M. Bernard Amsalem, vice-président du CIJM, a abordé l'organisation du Championnat d'Afrique de handball dont la date coïncide avec les JM-22. «C'est scandaleux, c'est une forme de trahison !». Perplexe, le vice-président du CIJM dira que le calendrier de ces jeux est connu depuis des années, et de préciser que quand on organise les Jeux méditerranéens ou des Jeux olympiques, on doit tenir compte de ce calendrier pour éviter qu'il y est une superposition des compétitions. «Donc, avec le président du CIJM, on en a parlé la semaine dernière et on envisage d'interpeller le président du Comité international olympique pour qu'il intervienne auprès de la Confédération africaine de handball pour changer de date. C'est une forme de trahison par rapport au travail et des investissements des comités olympiques qui, eux, s'investissent pour ces Jeux méditerranéens qui rassemblent les 26 comités méditerranéens». A ce propos, M. Mohamed-Aziz Derouaz, commissaire président des Jeux méditerranéens Oran-2022, a tenu à préciser que d'ordinaire, une confédération telle que la Confédération africaine de handball est supervisée par la fédération internationale, «il est possible que cela n'a pas été le cas cette fois-ci». Cette décision d'organiser le Championnat d'Afrique de handball en même temps que les JM-22 ne touche pas, dit-il, uniquement à la participation de l'Algérie dans les deux compétitions. «Cela touche également la Tunisie, l'égypte, le Maroc. Cette décision touche l'intérêt supérieur de 4 pays qui doivent participer dans deux compétitions. Il s'agit d'une décision arbitraire, personnellement en tant qu'ancien responsable dans la discipline de handball algérien, je dirai qu'un point d'interrogation se pose à l'adresse de la Confédération africaine de handball, ainsi qu'à la fédération internationale». L'intervenant se réjouit, néanmoins, de la position prise par le CIJM qui défend la souveraineté des Jeux méditerranéens. «Nous attendons également la réaction des trois autres pays qui ont eux aussi été touchés par cette décision». Abordant l'objet principal de cette seconde visite dans le cadre de la supervision des avancements dans l'organisation des JM-22, M. Bernard Amsalem estime qu'il y a une accélération dans les travaux relevant des JM-22 depuis l'arrivée, dit-il, du nouveau commissaire de cet évènement. Ceci, estime-t-il, dans la préparation, dans les décisions qui sont prises. « C'est une bonne chose, ça nous permet déjà de nous rassurer par rapport à l'organisation de l'évènement. Mais aussi des échanges que nous avons eus, des réunions, des visites sur terrain, qui nous permettent d'être beaucoup plus optimistes qu'il y a quelques mois. Aujourd'hui, nous sommes rassurés, nous pensons que les décisions prises par le commissaire et son équipe nous permettront d'avoir une organisation de grande qualité de ces Jeux méditerranéens à partir du 25 juin prochain». Travaillant depuis trois jours avec l'ensemble des commissions, sous l'autorité de M. le commissaire, beaucoup de questions ont été posées sur différents secteurs, et notamment sur l'accélération des marchés, dont beaucoup étaient en attente. «Notamment sur le matériel, le dopage... bref, ces marchés sont aujourd'hui pratiquement tous passés, et donc cela est rassurant, on sent maintenant que les choses vont être réalisées dans les temps». Le deuxième point qui suscité l'intérêt du comité du CIJM concerne les travaux sur les équipements qu'ils soient en voie de rénovation, ou bien neufs. «Là aussi on a pu, en les visitant, se rendre compte qu'ils seront prêts au plus tard fin février, et cela permettra de les utiliser à travers un programme de compétitions test avant l'évènement». Pour l'intervenant, l'accélération des décisions et des procédures, permet aujourd'hui de rassurer totalement son équipe. «Si vous m'aviez posé la question il y a six ou sept mois, je ne vous aurais pas répondu de la même manière.» Le constat d'une évolution des travaux «extrêmement rapide, aujourd'hui je crois que les travaux seront terminés fin février, début mars. C'est impeccable, ce sera un bel équipement pour Oran pour les Jeux méditerranéens et un héritage pour la suite. Trois mois avant les jeux, c'est suffisant». Amel Bentolba
