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SKIKDA
Les causes environnementales du cancer en d�bat
Publié dans Le Soir d'Algérie le 20 - 12 - 2010

�La promotion de la pr�vention environnementale comme outil de lutte contre le cancer� a �t� le th�me de la conf�rence-d�bat organis�e, samedi � l�h�tel de ville de Skikda, par l�association Bariq 21 et anim�e par le professeur Dominique Belpomme, canc�rologue reconnu et pr�sident de l�Association pour la recherche th�rapeutique anti-canc�reuse (Artac). Une premi�re du genre.
Fait notable, la non-venue des officiels et de beaucoup de repr�sentants du corps m�dical et param�dical. M�me le locataire de l�h�tel de ville a brill� par son absence. Hormis la Somik, les entreprises industrielles n�ont pas daign� faire le d�placement pour assister � un sujet dont elles ont une grande responsabilit�. Introduite par une projection vid�o mettant en relief les activit�s d�Artac, la journ�e avait pour objectif la mise en place d�un comit� de veille compos� d�une �quipe pluridisciplinaire, particuli�rement de professionnels de la sant�, dont la mission s�articulera autour du lancement d��tudes plus approfondies en vue de d�terminer et d�identifier les causes environnementales du cancer. Initiative appr�ci�e par le professeur Dominique Belpomme, tout en �mettant quelques r�serves : �C�est bien, mais je pr�f�re plut�t des chercheurs que des m�decins g�n�ralistes, g�n�ralement pr�occup�s par la charge professionnelle quotidienne. Il faut aussi inclure l�objectif d�avoir un repr�sentant au sein de l�ISDE, International society doctor of environnement. � L�orateur profitera pour lancer un appel � la soci�t� civile de ressouder les rangs afin de faire face au d�veloppement exponentiel du cancer. Avec ses appels, Belpomme a tiss� un lien historique et b�n�vole incommensurable. Le plus c�l�bre demeure l�appel de Paris, fruit d�une collaboration entre scientifiques et organisations non gouvernementales, plac�e sous l��gide de l�Artac, le 7 mai 2004, � l�Unesco, et � laquelle ont pris part des noms c�l�bres tels Luc Montagnier, Boutros- Boutros Ghali et Nicolas Hulot. La d�claration de Paris, qualifi�e d�historique, portait sur les dangers sanitaires de la pollution chimique. Elle s�articulait autour de trois articles, le d�veloppement de nombreuses maladies actuelles est cons�cutif � la d�gradation de l�environnement, la pollution chimique constitue une menace grave pour l�enfant et pour la survie de l�homme et notre sant�, celle de nos enfants et celle des g�n�rations futures �tant en p�ril, c�est l�esp�ce humaine qui est elle-m�me en danger. La signification math�matique de la d�claration est la suivante : des causes du cancer sont � imputer � l�environnement, le quart restant est provoqu� par le tabac. D�o� le titre de la communication pr�sent�e au cours de cette journ�e. �Propri�t�s et m�canismes mol�culaires des canc�rig�nes exog�nes�. Le professeur l�ve d�embl�e toute �quivoque, �il faut faire la diff�rence entre causes et facteurs favorisants du cancer. Les premiers sont au nombre de trois, les virus, les rayonnements et les substances chimiques, alors que les deuxi�mes sont plus nombreux : alcoolisme, consommations de graisses animales et des lipides, surpoids et ob�sit�, hormones, s�dentarit� et stress�. Au sujet des substances chimiques, une r�v�lation de taille : 100 000 substances sont �coul�es sur le march� europ�en. Parmi elles, 30 000 sont incluses initialement sur le projet Reache, alors que 5 000 sont test�es pour leurs propri�t�s dangereuses. �Et seulement quelques centaines sont reconnues officiellement canc�rig�nes. C�est dire que le danger existe mais il n�est pas encore bien quantifi�. On ne sait pas encore avec exactitude toutes ou du moins la plupart des produits canc�rig�nes �, indique le professeur. Dans sa diatribe contre l�industrie nocive, le professeur mettra en garde �galement contre l�usage immod�r� de la technologie, dont le portable en est l�un des repr�sentants les plus en vue. �L�utilisation du t�l�phone mobile peut provoquer une tumeur c�r�brale, ce qui n��tait qu�une appr�hension est maintenant un fait scientifique av�r�. User de cet accessoire une heure par jour sur une p�riode de dix ans est canc�rig�ne. Pour les enfants de moins de 12 ans, il est devenu strictement interdit de d�passer les 20 minutes/jour, l�appareil coll� aux oreilles.� M�me l�alliage dentaire m�tallique ou en mercure, de son avis toujours, est nocif pour la femme surtout durant la p�riode de grossesse. Portant l�estocade un peu plus loin, il d�clara : � Il faut mettre l��conomie et l�industrie au service de l�environnement et non l�inverse. L��conomie mondiale est devenue immorale, elle n�est min�e que par le profit. Situation accentu�e par le fait que l�OMS et l�Union europ�enne ne sont plus des organismes ind�pendants, comme elles le pr�tendent, car elles sont infiltr�es par des lobbys.� La lutte contre le cancer n�est pas gagn�e, car avec 320 000 nouveaux cas enregistr�s chaque ann�e et 145 000 d�c�s durant la m�me p�riode, il ne faut pas trop se r�jouir. Durant ces trente derni�res ann�es, le nombre de canc�reux a doubl�. Si on prend l�exemple en France, l�incidence pour les hommes atteints de cancer de prostate est pass� d�1 cas sur 6 � 1 sur 3. Un petit espoir, on gu�rit mieux du cancer depuis quelques ann�es, 1 sur 2 au lieu d�un cas sur 5 il y a trente ans.` �Cette victoire est due surtout aux m�thodes de pr�vention pr�conis�es dans beaucoup de pays, surtout nordiques�, selon le conf�rencier. On est pass�, comme le rappelle le num�ro hors s�rie de Science et vie traitant de ce sujet, de la mastectomie aux th�rapies cibl�es. Quelle est la situation � Skikda ? Selon le Dr Aissani Med-Tahar, 656 cas ont �t� enregistr�s durant ces 5 derni�res ann�es. Il indiquera que la grande probl�matique r�side dans deux faits, le d�lai d�attente pour avoir les r�sultats du d�pistage et celui que 25% des malades seulement b�n�ficient de traitement non traditionnel. Ville industrielle par excellence, Skikda est un terreau fertile pour le d�veloppement de cette maladie. Il faudrait que l�on y accorde de l�importance. En cl�ture de s�ance, un hommage posthume, avec remise de cadeaux, a �t� rendu � Ferhat Ghennai et Boussouf Laidi, respectivement maire et vice-pr�sident charg� des travaux � l�APC de Skikda, d�c�d�s le 30 et 10 septembre de l�ann�e en cours. Une convention sera �galement �tablie entre l�association Bariq 21 et l�Angem de Skikda, selon les dires du directeur de l�agence de Skikda, Karim Draoui, en vue d�un financement dans le cadre du dispositif des promoteurs de projets li�s � l�environnement, tel le recyclage.

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