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LA DERNIERE
L'�IL EN COIN A chacun son cin�ma
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 03 - 2011

L�ann�e qui s�ach�ve aura �t� celle du cin�ma. Pas celui de Kadhafi et de ses sbires, entendons-nous bien� Le cin�ma, celui qui dit la vie et r�compense par ses c�r�monies les meilleurs talents, les meilleurs films, bien entendu.
Coup sur coup, nous avons eu droit (via la t�l� bien s�r) � la 36e c�r�monie des C�sars (en France) et � celle des Oscars aux Etats-Unis. Lors de la grande messe parisienne, retransmise par Canal +, tous les sp�cialistes s�attendaient � un raz-de-mar�e couronnant Xavier Beauvois et son Des hommes et des dieuxli� comme on le sait � l�aventure humaine et humaniste des moines de Tibhirine. Ils se seront plant�s ces sp�cialistes du pronostic puisque le film n�a remport� que trois C�sars : second r�le pour Michael Lonsdale, photo pour Caroline Champetier et meilleur film de l�ann�e (quand m�me�) pour un Xavier Beauvois se voulant, lors de son discours de remerciements, tr�s politiquement humoriste dans son smoking de c�r�monie� Pour l�anecdote, notons que la statuette de la meilleure actrice est all�e r�compenser la belle Sara Forestier (dans Le nom des gens) qui avait choisi ce soirl� de rev�tir sa �culotte porte-bonheur�). Comme quoi, un C�sar �a tient parfois � de dr�les de superstitions� Le grand vainqueur fut, par contre, et sans �petite culotte�, Roman Polanski, le Franco-polonais qui sera reparti avec quatre C�sars pour The Ghost Writer. Mise en sc�ne, adaptation, musique et montage ont donc �t� les cl�s de la r�ussite de ce film termin� alors que le Polanski �tait assign� � r�sidence en Suisse pour l�affaire de m�urs �grossement � l�g�res que l�on sait� Le jury aurait-il �t� complaisant pour le cin�aste �injustement� poursuivi par la justice am�ricaine ? On ne le saura jamais vu que le Roman n�a pas d�voil� la couleur de sa petite culotte. Ce que l�on sait, par contre, c�est que la c�r�monie aura �t� plaisante avec le toujours jeune Antoine de Caunes, le pr�sentateur aux fac�tieuses et sympathiques remarques sur les films, sur les acteurs et actrices, sur les remerciements � rallonge (Edghar Ramirez prim� pour Carlos, le film,qui se fait loucher par De Caunes lan�ant : �Si le vrai Carlos nous regarde, �a doit lui faire chaud au c�ur�) etc, etc. Plaisante �galement la c�r�monie par ses quelques piques politiques qui auront �trangement �pargn� le ministre de la Culture, le d�fenseur de Roman Polanski, le tr�s m�diatique Frederic Mitterrand. Un double hommage enfin � Claude Chabrol d�c�d� cette ann�e. Un double hommage m�rit� qui aurait pu s�adresser � une Annie Girardot si cette derni�re avait eu �la bonne id�e�, de s'�teindre plus t�t. Disparue lundi, l�actrice devenue symbole de la maladie d�Alzheimer aura encore une fois rat� le coche des hommages appuy�s et m�rit�s (au prochain festival de Cannes, peut-�tre ?�) mais sa gouaille naturelle dans, notamment Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais� elle cause de Michel Audiard fait que l�actrice au grand c�ur manquera s�rement au cin�ma. Lors de la c�r�monie des C�sars de 1996 et alors qu�elle venait de recevoir le C�sar du meilleur second r�le ( Les mis�rables de Claude Lelouch), elle fond en larmes pour avoir �t� boud�e par la profession et dit : �Je ne sais pas si j�ai manqu� au cin�ma fran�ais, mais � moi, le cin�ma fran�ais a manqu�. Votre t�moignage, votre amour me font penser que, peut-�tre, je dis bien peut-�tre, je suis pas tout � fait morte.� Maintenant que c�est fait, la balle est dans le camp des prochaines c�r�monies et ce, si la reconnaissance est encore de ce monde pourri par les �cin�mas� � la Kadhafi, � la Sarkozy, � la Ben Ali etc, etc. Leurs discours ne valent ni C�sar, ni Oscar, ni Sidi Amar ! � C�est peut-�tre pour �a que notre Bouteflika ne tient plus vraiment � discourir par temps de crise. Par contre, c�est le discours d�un lointain roi, George VI, qui aura rafl� la mise de la 83e c�r�monie des Oscars aux Etats-Unis.
Une couronne pour le b�gaiement
Le discours d�un roi, de Tom Hooper, qui retrace la victoire du roi britannique sur son b�gaiement, � la veille de la Seconde Guerre mondiale, avait en effet tous les ingr�dients pour plaire aux quelque 5 700 votants de l�Acad�mie des arts et des sciences du cin�ma. Un premier r�le qui parvient � surmonter son handicap, un contexte historique puissant et une pinc�e d�excentricit� et les valeurs traditionnelles des Oscars auront �t� respect�es au d�triment d�un The Social Network(plut�t jeune g�n�ration) ou d�un Hors-la-loi pas fait pour faire briller deux embl�mes nationaux � la fois� Bref, Le discours du roi s�est impos� avec quatre statuettes (meilleur film, meilleur acteur, meilleur r�alisateur et meilleur sc�nario original) et c�est la c�r�monie qui aura p�ti des commentaires peu flatteurs des critiques cin�ma. La pr�sentation de la soir�e confi�e aux acteurs Anne Hathaway et James Franco, en plus du v�t�ran Billy Cristal, a �t� �triste, lente et sans esprit� pour les avertis. Quant aux commentaires des t�l�spectateurs recueillis sur le site Internet de Los Angeles, ils n��taient gu�re plus flatteurs et un internaute a m�me qualifi� la soir�e de �bide atroce, digne d�un spectacle de lyc�e�. Pour notre part, on attend de voir �descendre � ce film sur l�un ou l�autre des sites gracieux du Net afin de d�couvrir le p�re de ladite Queen Elizabeth, Albert de son petit nom, le George VI aux yeux de l�histoire dont nul n�ignore d�sormais qu�il �tait b�gue. Et s�il n�est pas n�cessaire d��tre britannique pour appr�cier Le discours du roi, mieux vaut apparemment se m�fier d�un simple documentaire (celui pr�sent� mardi par Carole Gaessler sur France 5) dans la s�rie �Le monde en face� et consacr� au voisin Kadhafi.
Meilleur ennemi
A l�heure o� le monde entier (ou presque) attend la fin du long r�gne du �Roi des rois africains�, Mouammar Kadhafi, � l�heure o� toute la Libye est �branl�e entre tribalisme, despotisme et fuite en avant, le documentaire analyse comment l�Occident a pactis� avec le �Guide� sur fond de realpolitik, de p�trole et de terrorisme ambiant. Comment l�homme qui fut l�ennemi num�ro un des Thatcher, Mitterrand, Chirac, Bush p�re, etc. au cours des ann�es 80 est-il devenu fr�quentable ? Consid�r� comme l�un des principaux parrains du terrorisme international, le paria, le mis sous embargo par l�ONU en 1992 (apr�s les attentats du DC 10 d�UTA et de Lockerbie), le pestif�r� d�aujourd�hui a donc r�ussi � leurrer son monde� Avec les t�moignages de Tony Blair, de Condoleezza Rice, etc., on peut mesurer �le cin�ma� de ce Kadhafi. Mais a-t-on id�e des fourberies maghr�bines que le Mouammar a mises en sc�ne pour arriver � ses fins ? Le documentaire ne s�attarde pas sur le volet maghr�bin et le pouvoir du mensonge� Dommage car le sujet aurait pu surfer sur pas mal de pocker- menteurs se jouant actuellement sur nos contr�es. Aussi, faudrait se m�fier des �meilleur ennemis� comme de ses ennemis intimes. Ils ont, sans Oscars ni C�sars, l�art de nous rouler dans la farine et c�est le petit peuple (pas les roitelets du cin�ma ou de la t�l�) qui fulmine en craignant bien s�r la famine�
M. N.
S�LECTION TV HEBDOMADAIRE
Psychose
Le plus grand succ�s commercial d'Hitchcock
ARTE, lundi, 7 mars 2011 � 20h40
(Etats-Unis, 1960, 104mn, VM).
R�alisateur : Alfred Hitchcock.
Acteurs : Anthony Perkins, Janet Leigh, John Gavin, John McIntire, Lurene Tuttle, Martin Balsam, Vera Miles.
Une femme se r�fugie dans un motel tenu par un myst�rieux g�rant... Un vrai film d'angoisse et d'�pouvante sign� Hitchcock, qui inaugure le cycle �Le grand frisson�. Phoenix, Arizona. Marion Crane et Sam Loomis sont amants mais le manque d'argent compromet leur mariage. Sam doit verser une pension alimentaire � son ex-femme et �ponger les dettes de son p�re. Marion supporte de plus en plus mal cet amour se limitant � des rencontres furtives. De retour au bureau, elle assiste � une transaction immobili�re entre un riche client et son patron, qui la charge de d�poser � la banque 40 000 dollars. La tentation est trop grande et la jeune femme s'enfuit avec l'argent. Apr�s avoir pass� la nuit dans son v�hicule et avoir �t� r�veill�e par la police, elle change de voiture et doit s'arr�ter sous la pluie dans un motel. Celui-ci est tenu par Norman Bates et sa m�re. Marion est l'unique cliente...
Paroxysme
Inspir� d'un fait r�el, Psychose est le plus grand succ�s commercial d'Hitchcock. La sortie s'accompagne alors d'un joli coup publicitaire : �L'entr�e de la salle sera interdite dix minutes apr�s le d�but du film - le suspense � son paroxysme !� De fait, le cin�aste et son �quipe se sont ing�ni�s � trouver toutes sortes d'astuces pour obtenir les meilleurs effets. Parmi les s�quences les plus c�l�bres : le meurtre sous la douche (sept jours de tournage, soixante-dix positions de cam�ra pour 45 secondes de film) et la chute en arri�re, dans l'escalier, du d�tective poignard�. Tout est fait pour que le spectateur s'�gare sur plusieurs pistes, sans parvenir � s'identifier � aucun des personnages. C'est un vrai film d'angoisse, et ceux qui se vantent de n'avoir pas frissonn� en le voyant sont des menteurs ! Une �uvre � moiti� muette, d'une grande force �motionnelle, qui doit beaucoup � la musique envo�tante de Bernard Herrmann. Anthony Perkins, en n�vros�, est extraordinaire. (d'apr�s le Guide des films de Jean Tulard).
Marie-Antoinette
ARTE, jeudi, 3 mars 2011 � 20h40
(Etats-Unis, 2005, 118mn, VM).
R�alisateur : Sofia Coppola.
Acteurs : Danny Huston, Jason Schwartzman, Judy Davis.
Apr�s Virgin suicides, Sofia Coppola dirige une nouvelle fois Kirsten Dunst dans l'�vocation pop et glamour du destin de l'une des plus c�l�bres reines de France. En 1770, Marie-Antoinette n'a pas encore 15 ans lorsqu'elle quitte son Autriche natale pour s'installer � Versailles o� l'attend son mari, le futur Louis XVI. Propuls�e dans un univers hostile et inconnu, la jeune femme souffre de l'�loignement de ses proches, de l'indiff�rence qu'elle inspire � son �poux et du manque d'intimit� face � une foule de courtisans gouvern�s par le go�t de l'intrigue et l'implacabilit� de l'�tiquette. Lass�e par ses obligations royales, Marie-Antoinette s'�vade peu � peu dans les jeux, les f�tes et les plaisirs, tandis qu'au-dehors le peuple gronde.
Prison dor�e
En livrant sa vision tr�s personnelle de la vie de Marie-Antoinette, Sofia Coppola a pris le risque de s'attirer les foudres des grands historiens. Mais la talentueuse r�alisatrice de Virgin suicides et de Lost in Translation s'�carte de la r�alit� pour mieux r�affirmer la singularit� de son regard sur l'adolescence. Sous les traits de Kirsten Dunst, plus �blouissante que jamais, la reine � la blonde candeur, qui fut tant ha�e par son peuple, appara�t comme une enfant ballott�e par les �v�nements, habit�e par un besoin irr�pressible de se sentir vivre, s'abandonnant � l'oisivet� pour s'�chapper de sa prison dor�e. Sofia Coppola, qui confirme une sensibilit� esth�tique hors pair, pr�cipite alors sa juv�nile h�ro�ne dans un tourbillon de mousseline, d'�toffes rares et de p�tisseries aux couleurs acidul�es. Rythm�e par l'audacieuse rencontre du menuet et de l'�lectro-rock, cette �uvre sensorielle et insolente farde d'une touche glamour la sombre destin�e de Marie- Antoinette.
Charade
ARTE, dimanche, 6 mars 2011 � 20h40
(Etats-Unis, 1963, 109mn, VM).
R�alisateur : Stanley Donen.
Acteurs : Audrey Hepburn, Cary Grant, Dominique Minot, George Kennedy.
Une femme enqu�te sur l'�trange assassinat de son mari avec l'aide d'un s�duisant divorc�... Une com�die glamour en forme d'hommage malicieux � Hitchcock, servie par un duo de grande classe : Audrey Hepburn et Cary Grant. De retour des sports d'hiver, la jolie traductrice Reggie Lambert d�couvre son mari assassin� dans leur appartement parisien mis � sac. Peter Joshua, un s�duisant divorc� qu'elle a rencontr� � Meg�ve, lui propose son aide. Bient�t, les anciens amis du d�funt refont surface. Ils sont persuad�s que Reggie sait o� son mari a cach� le magot qu'il a subtilis� � la r�sistance fran�aise...


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