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ALORS QUE LE SYST�ME D�ALERTE ET D��VALUATION RESTE � PARFAIRE
L�Alg�rie impuissante face � un tsunami
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 11 - 2011

Le syst�me d�alerte et d��valuation sismique du bassin alg�rien reste encore � parfaire, d�autant que le risque de tsunami est encore possible, comme en 1856 � Jijel.
Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Le risque de grand d�bordement marin ou tsunami sur les c�tes alg�riennes est possible. En cas de s�isme de forte magnitude de l�ordre de 7 sur l��chelle Richter, affectant l�Europe ou la M�diterran�e, un tsunami est possible, selon le chef du D�partement �tudes et surveillance sismique au Centre de recherches en astronomie, astrophysique et g�ophysique (Craag) � Alger. Jeudi dernier, � l�h�tel Sofitel (Alger), en marge d�un s�minaire sur les assurances des catastrophes naturelles, Hamou Djellit a estim� que ce risque est av�r� et qu�un tsunami comme celui qui a touch� Jijel en 1856 pourrait encore se produire. Certes, l�ampleur de ce risque est � relativiser, rel�ve ce chercheur par rapport � d�autres r�gions du monde. N�anmoins, le probl�me se pose dans la mesure o� le syst�me d�alerte et d��valuation sismique de l�Alg�rie reste � parfaire. Certes, un programme de recherche dans le domaine de la sismologie, la campagne Spiral (sismique profonde et investigations r�gionales en Alg�rie), a �t� lanc�, en partenariat entre le CRAAG, Sonatrach, l�Institut universitaire europ�en de la mer et l�Institut fran�ais de recherche pour l�exploitation de la mer. Ce programme vise � �tudier la structure profonde de la marge nord-alg�rienne et du bassin alg�rien, notamment � 120 km dans les eaux territoriales, concernant notamment la distribution de la d�formation active en mer et les instabilit�s s�dimentaires associ�es. N�anmoins, ce programme partenarial, qui associe l�utilisation de techniques et technologies modernes, se poursuit encore jusqu�en 2013 et l�actualisation de la carte sismo-tectonique reste � finaliser. Cela si ce programme est assez avanc� et b�n�ficie du concours de plusieurs doctorants alg�riens et du soutien multiforme de la Direction g�n�rale de la recherche scientifique et du d�veloppement technologique et du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. Et d�autant que si le r�seau national sismologique se densifie et devient plus performant, il reste cependant � compl�ter l�installation de tous les �quipements et stations. Et dans la mesure o� la fr�quence sismique s�intensifie, le risque �tant fortement av�r� dans les r�gions nord et les Hauts- Plateaux. A ce propos, le repr�sentant du CRAAG a indiqu� que si l�enregistrait auparavant entre 30 et 50 secousses chaque mois, l�on arrive maintenant � d�tecter entre 60 et 80 secousses mensuellement, quoique avec des magnitudes tr�s faibles (entre 0 et 4�).
C. B.
CATASTROPHES NATURELLES DANS LE MONDE
265 milliards de dollars de dommages enregistr�s
Deux cent soixante-cinq milliards de dollars de dommages ont �t� enregistr�s au premier semestre 2011 lors des catastrophes naturelles qui ont touch� plusieurs points du globe. Selon un repr�sentant du cabinet international Willis Re, intervenant jeudi lors du s�minaire sur les assurances des catastrophes naturelles, ces co�ts exc�dent ceux enregistr�s en 2005 (220 milliards de dollars) et m�me ceux durant la d�cade �coul�e. Notons en ce sens que l�ann�e 2010 a �t� particuli�rement douloureuse en mati�re de pertes. Les p�rils survenus en 2010, notamment les s�ismes de Ha�ti (220 000 victimes), du Chili (30 milliards de dollars de pertes), de Chine centrale et de Nouvelle-Z�lande ainsi que les inondations du Pakistan notamment ont entra�n� la mort de 295 000 personnes et laiss� des millions d�autres sans abris. Les dommages mat�riels caus�s par ces catastrophes se sont �lev�s ainsi � 130 milliards de dollars.
C. B.
INONDATIONS D�EL BAYADH
Seulement 2 maisons sinistr�es �taient assur�es
Lors des r�centes inondations � El Bayadh, seules deux maisons sinistr�es �taient assur�es, selon le pr�sident de l�UAR, Amara Latrous. En fait, ces habitations se trouvaient dans les zones touch�es par les inondations alors que plusieurs centaines de maisons assur�es ont �t� �pargn�es.
C. B.
D�VELOPPEMENT DE L�ASSURANCE CAT-NAT
Encore en de�� des attentes
Le d�veloppement de l�assurance obligatoire contre les catastrophes naturelles (tremblements de terre, inondations, glissements de terrain et temp�tes) reste encore en de�� des attentes. Certes, la collecte des primes �volue positivement, de l�ordre de 1,2 milliard de dinars en 2010 contre 1 milliard en 2009, selon les chiffres communiqu�s par des repr�sentants de l�establishment assurantiel national, lors d�un s�minaire international sur les assurances des catastrophes naturelles. Organis� jeudi dernier � l�h�tel Sofitel sous l��gide de la Compagnie centrale de r�assurance (CCR), cette rencontre a co�ncid� avec la comm�moration du dixi�me anniversaires des inondations tragiques de Bab El Oued. Le march� CAT-NAT progresse mais � un niveau encore insatisfaisant dans la mesure o� les Alg�riens manquent de volont� de s�assurer, avec seulement 4% des habitations (287 000 unit�s) et 8% des installations industrielles et commerciales assur�es sur un patrimoine assurable de 4 trillons de dinars (4 000 milliards de dinars). Or, les contrats d�assurance doivent couvrir au moins 50% des biens et risques assurables, indique-t-on. Ce qui suppose notamment de stimuler le recours � l�assurance, informer davantage et intensifier les actions de sensibilisation, notamment par le biais de messages t�l�phoniques selon le pr�sident de l�Union des assureurs et r�assureurs (UAR), Amara Latrous. Comme il s�agit �ventuellement, apr�s une bonne �valuation de l��volution de ce march� depuis 2005, de revoir le dispositif r�glementaire en vigueur, selon le directeur des assurances au minist�re des Finances, Kamel Marami. Voire repenser, comme le laisse entendre le P-dg de la CCR, Hadj Mohamed Seba, le maintien ou la suppression de la garantie de l�Etat, une garantie au demeurant sp�cifique en cas de grands sinistres et d�incapacit� du syst�me assurantiel et r�assurantiel. En notant, selon les chiffres de la CCR, que les inondations de Bab El Oued ont co�t� 544 millions de dinars, alors que celles de Gharda�a, en 2008, se sont chiffr�es � 250 millions d'euros et r�cemment celles d'El Bayadh � 6 milliards de dinars, ces deux derniers sinistres �tant d�envergure moyenne. Quant au tremblement de terre de Boumerd�s (en mai 2003), il reste la plus importante catastrophe naturelle en termes de pertes mat�rielles avec 5 milliards de dollars de d�g�ts recens�s.


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