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Faux mendiants, vrai business !
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 11 - 2011

L��poque o� les mendiants se r�jouissaient � la vue d�un quignon de pain, d�une pi�ce de monnaie ou d�une assiette de couscous qu�on leur tendait semble compl�tement r�volue. De nos jours, force est d�admettre que certains pseudo-mendiants, au comportement �trange, peuplent nos rues. Ces dr�les d��nergum�nes abandonnent sur place la nourriture que les passants leur donnent. Ils poussent m�me l�affront jusqu�� fixer la somme de l�aum�ne, en g�n�ral au-del� de 50 DA, comme pour un tarif r�glement�. Inflation oblige.
Grippe-sous !
La mendicit� serait-elle en train de constituer un nouveau filon pour s�en mettre plein les poches, sans se fouler la rate ? Mais alors, comment s�parer le bon grain de l�ivraie ? Comment �viter de mettre dans le m�me sac tous ceux, encore trop nombreux � �tre v�ritablement dans le besoin, et les autres, qui tentent de nous gruger en jouant les �Cosette et Jean valjean�. Comment leur donner le Bon Dieu sans confession ! Dans le r�pertoire, �Je me suis fait avoir�, les t�moignages abondent, pointant du doigt cette nouvelle race de faux mendiants qui font la pluie et le beau temps. Pour avoir os� jeter une petite pi�ce de 10 DA dans l�escarcelle d�une mendiante, un retrait� s�est fait remonter les bretelles par sa qu�mandeuse. �Je n�en revenais pas ! Elle m�a carr�ment insult� et jet� son venin � la figure, me traitant de grippe-sou !� raconte Mohamed, 59 ans. Depuis cet incident, l�envie de faire l�aum�ne dans la rue lui est pass�e et on comprend pourquoi. D�autres personnes soulignent la violence avec laquelle elles sont parfois apostroph�es dans la rue. C�est le cas de Samira, �tudiante � la Fac centrale. �Derni�rement, une mendiante m�a �nergiquement agripp�e par la manche, refusant de l�cher prise. J�ai tellement eu peur que je me suis mise � hurler. Je n�ai d� mon salut qu�� l�intervention de quelques passants. Tout cela, parce que j�ai refus� de lui donner 100 DA qu�elle m�a exig�s !� t�moigne-t-elle. Depuis quelques ann�es d�j�, certains vagabonds tentent d�exploiter le filon de la maladie pour attendrir le c�ur des passants. Pour mieux alpaguer les citoyens, ils d�ambulent une ordonnance � la main et inventent mille maladies graves dont leur femme, leur m�re ou leurs enfants en seraient atteints. �Voulant m�assurer de l�honn�tet� d�un mendiant qui m'interpellait en me tendant une prescription m�dicale, j�ai alors propos� d�aller lui acheter les m�dicaments dont il avait besoin � la pharmacie. Il a aussit�t r�pliqu� qu�il pr�f�rerait que je lui remette de l�argent en monnaie sonnante et tr�buchante. J�ai trouv� cela douteux et j�ai pass� mon chemin�, nous r�v�le Sa�d, 36 ans. Plus grave encore. Pour sensibiliser davantage les �mes charitables et les presser � mettre la main � la poche, ces imposteurs du sentiment louent des b�b�s pour la journ�e. D�ailleurs, et nous avions eu � le constater, certaines mendiantes n�ont jamais le m�me b�b�, le m�me jour, entre les bras. D�autant que ces petits �cr�ve-c�urs � ont souvent le m�me �ge. A moins d�avoir accouch� de sextupl�s ! C�est du taiwan ! Faire la manche serait-il devenu un vice ou plut�t un commerce des plus lucratifs. Les �com�diens indigents� marchent-ils � la carotte ? Hamid, 54 ans, commer�ant de son �tat dans un quartier populaire, en sait quelque chose. �Je connais un type qui s�est pay� une voiture rien qu�en jouant les mis�rables ! Des faux mendiants de ce genre qui garent leur quatre-roues � trois ruelles de leur �lieu de travail�, endossant un pardessus r�p� et le t�l�phone portable sur silencieux, il en existe beaucoup ! Dans notre soci�t�, m�me les mendiants sont �taiwan� !� tonne-t-il.
Les dindons de la farce !
Il y a aussi une esp�ce de jeunes �bras cass�s� b�tis comme des armoires � glace et nipp�s � la derni�re mode, qui, toute honte bue, abordent les jeunes femmes dans la rue pour leur soutirer quelques biftons. Avec une facilit� d�concertante, doubl� d�un culot de tous les diables, ils font la manche, autrement. Ils d�bitent des tissus de mensonges � des passantes, actives, qui courent derri�re un transport en commun, d�s les premi�res lueurs du jour. Ch�mage forc�, m�re devant subir des soins urgents� sont les rengaines inlassablement r�p�t�es � qui veut les entendre. A la tomb�e de la nuit, apr�s une bonne journ�e bien remplie de rivi�res de larmes de crocodiles et les poches bien pleines, ces com�diens errants reprennent tous le m�me chemin : la boulangerie, la sup�rette ou l��picerie du coin pour �changer leur butin, fait de mille et une pi�ces de monnaie, contre de gros billets de banque. Le montant de leur recette journali�re ferait p�lir de jalousie n�importe quel professeur � l�universit� ou fonctionnaire, pr�s de la retraite. Le ver est dans le fruit. Chose regrettable, car ces �imposteurs� jettent le discr�dit sur les vrais d�munis. Les citoyens ne savent plus � quel saint se vouer devant tant d�artifices. Comment, en effet, faire sa �sadaka� sans avoir le sentiment d��tre le dindon de la farce ? se demande-t-on.
Sabrinal


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