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COUP D�ENVOI DE LA CAMPAGNE DU FFS POUR LES L�GISLATIVES EN FRANCE
�Le boycott aujourd�hui serait une coquetterie intellectuelle�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 04 - 2012

De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed
Les �lections l�gislatives du 10 mai �ne vont pas provoquer la rupture politique� ; elles ne reposent �sur aucun dispositif incontest� et incontestable de r�gularit� et cr�dibilit� � et cependant le FFS, qui fait lui-m�me ce constat, y participera, selon Samir Bouakouir, repr�sentant du parti � l��tranger et candidat FFS pour la zone nord de la France. Le parti ira, affirme-t-il, �jusqu�au bout de cette consultation�. Partant, qu�est-ce qui justifie cette position pour le moins paradoxale ?
C�est justement le sens des explications qu�ont tent� de donner hier � Paris les repr�sentants de ce parti (dont certains sont candidats pour les zones I et II de France) lors d�une conf�rence de presse qui marque le coup d�envoi de cette campagne en direction de la communaut� install�e dans l�Hexagone.
C�est � une v�ritable explication de texte qui ne diff�re en rien du discours d�j� produit par la direction du FFS � Alger que se sont astreints les responsables du parti � l��tranger, Samir Bouakouir et Madjid Rouar, pour justifier le retour du FFS dans la comp�tition pour les l�gislatives du 10 mai prochain. Pour nous dire en quoi cette participation est tactique, comme la caract�rise le parti, Bouakouir nous explique qu�en participant, le parti de A�t Ahmed ne cautionnons pas le pouvoir qui organise ��videmment ces �lections dans la perspective de se maintenir, de se reproduire�, qu�il ne consid�re pas qu�elles vont �tre la solution � la crise nationale mais qu�il prend part au scrutin pour �remobiliser, pour faire �merger une v�ritable conscience politique, une vraie culture citoyenne �. La conviction du FFS est que le d�part du pouvoir ne r�gle rien et qu�en tout cas, �il ne suffira pas de provoquer le changement radical et pacifique du syst�me, m�me s�il en est une condition qui reste cependant insuffisante�. Et pourquoi alors avoir pris part � certaines consultations par le pass�, puis s��tre retir� puis revenir aujourd�hui ? A quoi ce revirement de position est-il d� ? Pour le FFS, boycotter aujourd�hui est �une coquetterie intellectuelle�. Et d�expliciter que la d�cision du boycott a �t� d�battue durant pr�s d�un mois et demi au sein du parti, dont certains d�ailleurs �taient pour. Les �changes et discussions engag�es � propos du boycott ont conduit � une analyse et � un bilan critique des positions du FFS et notamment que le boycott critique n�a pas �t� efficace. Les �changes, le bilan critique et surtout l�analyse de la situation actuelle nous ont conduits � consid�rer que boycotter aujourd�hui ne ressemblerait � rien. �Nous sommes dans une situation o� le syst�me a r�ussi � d�politiser la soci�t� ; il a r�ussi � d�sint�resser les Alg�riens de la cause politique et la situation s�est aggrav�e.� Concomitamment, explique le FFS, la situation � l�international et la nouvelle g�opolitique font peser de r�els dangers dans la r�gion et tr�s pr�s autour du pays. Aussi, dit le repr�sentant du FFS, dans une telle conjoncture, le boycott ne rime � rien sauf � �donner bonne conscience�. La meilleure fa�on de �faire �merger un rapport de force politique favorable au changement d�mocratique, c�est de participer avec les Alg�riens, c�est de discuter, de cr�er des canaux de communication�. Le FFS veut faire de cette campagne pour les l�gislatives l�occasion d�un vrai d�bat : comment rendre possible le changement d�mocratique en Alg�rie ? Est-ce que ce changement est possible ? Quels en sont les obstacles ? Comment les vaincre ? Vaste programme, mais avec qui ? lui demandons-nous. Le FFS a une conception du partenariat politique qui se construit, dit-il, avec �les acteurs qui sont r�ellement enracin�s dans la soci�t�, un certain nombre d�acteurs des mouvements sociaux ou syndicaux et ces �lections, pr�cise-til, �peuvent �tre aussi d�une d�marche contractuelle avec des partenaires politiques et jeter peut-�tre des passerelles d�id�es qui �mergeront de ces �changes�. Y compris avec le RCD ? avons-nous demand� � Samir Bouakouir. La r�ponse n�est pas all�e de source, marqu�e par de longs d�veloppements mais aussi par des non-dits : �Je crois qu�il faut donner du sens aux mots. Pour nous, il y a un premier crit�re, un premier principe, c�est l�autonomie de d�cision des acteurs politiques. La question du RCD est une question de prise de d�cision. Aujourd�hui, la question n�est pas de dire est-ce qu�on a d�j� une vision commune pour la sortie de crise ; est-ce qu�on parle de la m�me chose ; est-ce qu�on se ressemble ; est-ce qu�on a des visions pragmatiques communes�� Les prises de position du RCD et celles du FFS depuis 20 ans sont diff�rentes parce qu�au FFS �on n�est pas du genre � dire on rase gratis, on oublie tout ce qui s�est pass� et on commence � b�tir�. La crise que vit le pays depuis 20 ans �tant s�rieuse, l�ensemble des acteurs politiques ont pris des d�cisions politiques, aussi �chacun doit les assumer, on est pr�t � ce d�bat, et � partir de l�, b�tir ensemble. On n�est pas encore dans un jeu politique o� on se rassemble autour de r�gles programmatiques classiques comme en Europe. Chaque acteur politique doit d�abord faire son bilan, son autocritique et � partir de l�, l�on pourra jeter les bases pour b�tir ensemble�. Entre le FFS et le RCD, conclut-il, ce n�est pas un probl�me entre A�t- Ahmed et Sa�d Sadi, mais �avant tout un probl�me de conception de la sortie de crise en Alg�rie et de positions depuis 1990 en Alg�rie�. Lorsqu�un confr�re �voque les relations du FFS et du PT qui ont, par le pass�, particip� ensemble au contrat de Rome et qu�il demande au FFS ce que sont devenues ces relations aujourd�hui, eu �gard au soutien du PT au pouvoir, le FFS explique qu�il n�y a pas eu d�alliance avec le PT pour le contrat de Rome, qu�il n�y a pas eu de programme commun de gouvernement, ni d��quipe de gouvernement, mais qu�il s��tait mis d�accord pour arr�ter d�abord l�effusion de sang parce que dans le �terrorisme, on ne peut rien construire�. Aujourd�hui, affirme le FFS, dans cette campagne, nous n�allons faire alliance avec aucun des partis et nous allons voir les programmes des uns et des autres. Et de conclure sur ce probl�me d�alliances en insistant : �Je dis que nos adversaires essentiels restent les partis du syst�me, c�est-�-dire cette alliance pr�sidentielle, ce conglom�rat de partis qui ont fait main basse dur les richesses de l�Alg�rie : FLN, RND, MSP, devenu Alliance verte, et dont des ministres figurent au gouvernement. Il faut restituer les richesses aux Alg�riens et le pouvoir au peuple alg�rien.� Et que peut attendre la communaut� alg�rienne des candidats FFS qui se pr�sentent pour les repr�senter ? A cette question, et apr�s un long d�veloppement sur la situation d�entraves diverses mises sur le chemin des immigr�s ici en France et en Alg�rie, des engagements ont �t� fix�s par le FFS et devront bient�t �tre pr�cis�s. Parmi ces engagements, ceux consistant � �s�associer � toutes les initiatives visant � d�noncer les comportements racistes ou x�nophobes ; �uvrer � l�auto-organisation des Alg�riens et des Alg�riennes en France dans les r�seaux solidaires ; renforcer les solidarit�s maghr�bines ; agir pour lever les obstacles � l�investissement et exiger le respect de l�application des accords bilat�raux sign�s entre la France et l�Alg�rie�. C�est �videmment un euph�misme que ce peu d��l�ments ne peut constituer un programme qui r�pond r�ellement aux attentes des membres de la communaut�. Le FFS a bien pr�cis� que dans les prochains jours, un programme complet et d�taill� sera pr�sent� � la communaut� en France.
K. B.-A.
La liste des candidats FFS pour les �lections l�gislatives a �t� remise, conform�ment aux dispositions r�glementaires, � la commission de supervision des �lections mise en place au niveau du consulat g�n�ral de Paris et de celui de Marseille. Trois listes ont �t� propos�es par le FFS et ont �t� confirm�es apr�s leur examen par cette commission. Le consulat g�n�ral de Paris a invit� les candidats de tous les partis � une r�union, le samedi 14 avril, pour �voquer avec eux tous les aspects pratiques de cette campagne. Il semblerait que le ministre charg� de la Communaut� � l��tranger, dont on dit qu�il sera � Paris la semaine prochaine, prendra part � cette rencontre.


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