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SYNDICAT NATIONAL DES PRATICIENS SP�CIALISTES DE LA SANT� PUBLIQUE (S.N.P.S.S.P.)
Lettre ouverte � Monsieur le Pr�sident de la R�publique
Publié dans Le Soir d'Algérie le 19 - 04 - 2012


Excellence,
Permettez-nous de solliciter votre attention, en tant qu�ultime recours en votre qualit� de garant des droits consacr�s par la Constitution, en particulier le droit � la sant� de nos concitoyens, gravement hypoth�qu�, ainsi que le droit au libre exercice du droit syndical, ouvertement bafou�.
Excellence, que notre syndicat s�en remette � vous par le biais d�une lettre ouverte t�moigne de la faillite de tous les canaux de dialogue au niveau du minist�re de la Sant�, et les gr�ves r�p�t�es des praticiens sp�cialistes de la sant� publique, loin de participer d�une tendance anarchisante, constituent un sympt�me de profond marasme et de d�liquescence du secteur de la sant�.
Monsieur le Pr�sident,
En effet, et en d�pit des moyens colossaux investis par l�Etat pour assurer une prise en charge sanitaire de notre population � la hauteur de ses aspirations, force est de constater que la gestion des ressources humaines par le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re s�est inscrite totalement � contre-sens de cet objectif, participant pour une part importante aux dysfonctionnements du syst�me de sant� avec leurs r�percussions n�gatives sur la prise en charge du malade. Plus particuli�rement, les praticiens sp�cialistes de la sant� publique, l�un des corps les plus qualifi�s et principal levier de performance du secteur, sont victimes contre toute logique, d�un processus de d�valorisation et de r�gression statutaire entam� depuis 1993, date de l�inexplicable abrogation de la progression de carri�re, r�duite alors � un grade unique. Depuis lors, l�essence de toute la revendication des sp�cialistes de sant� publique � travers les demandes d�amendement du statut ne concerne pas des exigences in�dites, mais ne vise qu�� renouer avec les dispositions originelles contenues dans les statuts de 1982 et 1991.
Monsieur le Pr�sident,
Le r�tablissement de la carri�re dans le statut d�octobre 2002, que vous avez sign�, a �t� un d�but de r�habilitation. Mais au lieu de poursuivre dans cette voie en rem�diant � ses insuffisances � la faveur du nouveau statut de novembre 2009, nous avons assist� � une nouvelle r�gression par rapport au statut de 2002, sous la forme d�une progression de carri�re tronqu�e, vid�e de sa substance. La grande d�sillusion qu�a constitu�e ce nouveau statut a eu comme cons�quence une v�ritable saign�e parmi les praticiens sp�cialistes de sant� publique, ruinant tout espoir de voir se constituer des �quipes soignantes stables et performantes � travers tout le territoire national. Un projet d�amendement de statut particulier, finalis� conjointement avec notre tutelle, en vue de r�parer ces insuffisances est en souffrance au niveau des services de la Fonction publique depuis plus d�une ann�e, sans qu�aucune suite n�y soit donn�e. De m�me, le r�gime indemnitaire promulgu� ne correspond pas � notre niveau universitaire, d�o� notre demande qu�il soit r�vis�, demande rest�e sans r�ponse.
Monsieur le Pr�sident,
En raison de ce qui pr�c�de, la formation en masse de praticiens sp�cialistes, qui b�n�ficie de tout le soutien de l�Etat, n�a que peu am�lior� la couverture sanitaire tant les d�perditions sont massives par les d�parts vers le secteur priv� et l��tranger, notamment en raison d�un statut nettement d�valoris� par rapport aux autres sp�cialistes du secteur public, � �gale pratique m�dicale sp�cialis�e. Plus grave, des dispositions discriminatoires injustes en mati�re d�imposition sur les revenus accentuent ces disparit�s. Vigoureusement d�nonc�es, elles perdurent encore avec l�assentiment des pouvoirs publics.
Monsieur le Pr�sident,
Le service civil, impos� aux seuls m�decins sp�cialistes de la sant� publique, sert de pr�texte au minist�re de la Sant� pour afficher des chiffres de couverture sanitaire factices tant le dispositif souffre d�insuffisances et de dysfonctionnements. Par son caract�re coercitif, il accentue la d�saffection pour la carri�re en sant� publique et fragilise davantage notre secteur public de la sant�. Malheureusement, nos propositions de mesures incitatives en lieu et place d�un service civil coercitif, formul�es depuis plusieurs ann�es, essuient un refus cat�gorique de notre tutelle.
Monsieur le Pr�sident,
Notre tutelle nous refuse le statut de partenaire social � part enti�re, remet en question notre droit � la n�gociation consacr� dans nos lois et nous d�nie le droit de recourir � la gr�ve comme dernier recours devant son refus de respecter ses engagements. En effet, non seulement le minist�re de la Sant� a reni� des engagements solennels contract�s � plusieurs reprises avec notre syndicat, mais il a mis en branle une batterie de mesures r�pressives disproportionn�es en violation de la loi syndicale et de vos instructions visant � l�instauration d�un dialogue social effectif. En plus d��tre injuste, ce comportement du minist�re de la Sant� est une atteinte � la dignit� des praticiens sp�cialistes qui ont maintenu le syst�me de sant� en activit� lors des p�riodes les plus difficiles qu�a connues le pays.
Monsieur le Pr�sident,
C�est pleinement convaincus de votre volont� d�asseoir un syst�me de sant� performant et de la reconnaissance que vous t�moignez � toutes les �lites de ce pays que nous en appelons � votre intervention pour nous r�tablir dans nos droits, afin de pr�server notre syst�me de sant� et garantir le droit constitutionnel de l�acc�s aux soins sp�cialis�s pour tous nos concitoyens, d�une part, et de garantir le libre exercice syndical, d�autre part. Avec l�expression de toute notre consid�ration et de notre profond respect.


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