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Islam, islamisme et modernit�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 07 - 05 - 2012


Par Ali Akika, cin�aste
J�ai lu dans un journal alg�rien un discours d�un chef de parti qui utilisait la notion de �communaut� moham�dane�. Jusque-l�, on connaissait la oumma islamya ou communaut� musulmane. Ce monsieur ne sait-il pas que Voltaire nommait les musulmans des Mahom�tans, faisant, � l��vidence, la confusion entre le statut de Mohamed, Messager de Dieu (un homme mortel), et celui de J�sus, fils de Dieu, selon la doctrine chr�tienne.
Qu�un Voltaire fasse ce genre de raccourcis � son �poque, on peut le comprendre, mais en Alg�rie, trouver pareille notion est un signe de confusions regrettables qui peuvent avoir des cons�quences facheuses. Je signale cette anecdote pour mettre l�accent sur les confusions entretenues ici et l�, soit par ignorance soit � dessein, par machiav�lisme politique. Ainsi, l�Occident (surtout depuis le 11 septembre 2001), apr�s avoir mis dans le m�me sac Islam et terrorisme islamiste, revient � �de meilleurs sentiments�. On remarque en effet aujourd�hui des changements dans sa doctrine quelque peu parano�aque. Pourquoi ce revirement ? Parce qu�il s�adapte, comme la girouette qui tourne avec le vent, aux situations dans but de pr�server ses int�r�ts ou de conqu�rir de nouveaux march�s. Pour cela, il utilise la force brute ou bien la ruse servie par une diplomatie j�suitique forg�e par les Richelieu, Mazarin et autre Talleyrand� Apr�s avoir guerroy� en vain en Irak et en Afghanistan, le voil� aujourd�hui devant la n�cessit� de �tol�rer � et m�me de pactiser avec l�islamisme. Pourquoi ce changement d�attitude � l�endroit de l�islamisme, cette id�ologie politico-religieuse qui a remplac� comme �pouvantail le communisme ? Mais contrairement au communisme dont la philosophie est aux antipodes de la d�mocratie lib�rale, l�Occident partage avec l�islamisme une matrice id�ologique, � savoir son �amour� pour la lib�ralisme �conomique et sa haine de la lutte des classes. Il y a donc moyen de s�entendre avec ce nouvel �pouvantail sur la base de ces affinit�s id�ologiques qui lui facilitent cette volte-face impos�e par des �v�nements qu�il n�a pas vu venir. D�abord surpris, il tente aujourd�hui d�influer sur le cours des choses, car il s�est rendu compte de l�existence des forces politiques qui sommeillent dans les pays arabes. Cette soudaine lucidit� a germ� dans l�esprit de ses strat�ges apr�s qu�ils eurent fait le bilan de sa politique qui faisait ressortir clairement un lourd passif, d�abord en Iran (islamique) et ensuite dans les pays arabes nationalistes, comme l�Irak ou la Syrie. Qu�ils soient nationalistes ou islamiques, ces pays constitu(ai)ent une menace pour leurs indispensables et antiques prot�g�s de la r�gion, � savoir l�Arabie Saoudite et la myriade des Emirats arabes du Golfe. Pour �loigner ce danger, les Etats-Unis mont�rent des pi�ges pour que ces pays se fassent la guerre. Ils jou�rent la carte sunnite avec Saddam Hussein contre l�Iran chiite, �chec. Ensuite, ils ont manipul� des chiites irakiens pour se d�barrasser de Saddam, �chec. Ils ont pli� bagage en �offrant� l�Irak � son voisin iranien. Et aujourd�hui, ils continuent leur jeu malsain avec la m�me l�g�ret� en utilisant la carte �religion� en �gypte, en Tunisie, Libye, Syrie, etc. avec l�appui de qui ? De l�Arabie Saoudite et du Qatar, des royaumes moyen�geux qui feraient p�lir de jalousie les rois fain�ants de l��poque m�rovingienne de l�Occident chr�tien. Ces �checs portent la marque des strat�ges de la CIA et du Pentagone qui ne raisonnent qu�en termes de cat�gories sociologiques ch�res aux universit�s am�ricaines. Cette sociologie met l�accent sur l�un des aspects de ces soci�t�s (ici la religion) en m�prisant les profondeurs de l�histoire de ces pays plusieurs fois mill�naires. Pour ne point commettre les m�mes erreurs que ce pays aveugl� par sa puissance, nous avons int�r�t � fouiller dans les entrailles de l�histoire pour comprendre le ph�nom�ne de l�islamisme dans le monde arabe. Il ne suffit pas de dire que cette id�ologie se nourrit de l��garement d� � la mis�re et de s�en contenter. Les racines de ce ph�nom�ne sont profondes, viennent de loin et se nichent dans le tissu social et culturel de notre soci�t�. En 1995, j�ai pr�sent� un film, L�Alg�rie d�voil�e, � Montr�al, et la question qui revenait sans cesse dans les d�bats �tait la suivante : pourquoi l�Alg�rie a-t-elle sombr� dans l�islamisme ? En Alg�rie, avais-je r�pondu, le socle sur lequel repose la soci�t� est l�Islam. Et d�ajouter, nous n�avons pas, h�las, su faire une lecture circonstanci�e d�Ibn Khaldoun qui avait d�crit le processus de d�vitalisation des soci�t�s. J�avais fait aussi r�f�rence aux philosophes des Lumi�res comme Voltaire et Diderot, qui ont pu ouvrir des br�ches dans la forteresse de l�Eglise de leur �poque. L�absence chez nous de d�bats politiques et philosophiques a favoris� toutes sortes de manipulation� Et les manipulateurs avaient la t�che d�autant plus facile qu�ils occupaient des postes strat�giques dans l�appareil d�Etat, d�une part, et que notre soci�t�, sortant de la p�riode coloniale, souffrait de l�ignorance accumul�e durant plus d�un si�cle de domination, d�autre part. Enfin, � cette �poque, d�autres militants, quelque peu obtus, assimilaient la d�mocratie � un enfant de l�Occident � la fois chr�tien et colonisateur. S�en r�clamer �tait donc une chose difficile dans une soci�t� o� le dogmatisme �socialisant� des uns et le conservatisme de la pire esp�ce des autres formataient les esprits. C�est pourquoi avais-je conclu, le travail de sape a fini par donner des fruits empoisonn�s, et beaucoup de fid�les tomb�rent dans le pi�ge de l�islamisme qu�ils prenaient pour le �vrai Islam�.
Islam et modernit�
Aujourd�hui, d�autres confusions existent quand on aborde l�Islam et la modernit�. Celle-ci est assimil�e � un enfant naturel de l�Occident parce que n�e dans ce continent. On oublie, l� aussi, par ignorance, d�identifier le v�ritable p�re de ce mode de vie, � savoir le capitalisme. Car la modernit� n�existe pas partout en Occident, elle est un mode de vie dans des pays d�velopp�s et � l�int�rieur de ces pays, elle touche les classes et couches �favoris�es � socialement ou intellectuellement. Mais revenons chez nous et voyons le rapport que l�on entretient avec ce concept. Comme on ne peut se passer des �d�lices� de ce capitalisme producteur de richesses, on admet facilement l�accumulation et la consommation des biens produits par cet Occident en les d�clarant �halal�. H�las, pour ces lib�raux vis-�-vis des produits mais conservateurs s'agissant des m�urs, ils ignorent que ces produits mat�riels engendrent d�autres effets dans les domaines relationnels et culturels. En clair, la modernit� ne se r�duit pas � l�utilisation et � la consommation de biens, mais elle est avant tout un rapport social. Elle rec�le en elle une charge subversive que les conservateurs de tous poils s�acharnent � la clouer au pilori en la qualifiant de machine de d�bauche. Toutes ces belles choses qui facilitent la vie ne sont ni neutres ni inertes. Elles enferment en elles tous les ferments du changement qui influent sur la vision des hommes dans leur rapport � la soci�t�. Du reste, les obscurantistes dans des pays comme l�Arabie Saoudite l�ont bien compris. Ils interdisent tous les objets qui font craquer les murs des prisons dans lesquelles les imaginaires sont enferm�s. La preuve ? Ils ont pouss� le ridicule jusqu�� interdire aux femmes de conduire les voitures. Que conclure ? Faut-il accepter une ali�nation par l�utilisation des nouveaut�s technologiques ou bien se forger des outils conceptuels pour favoriser l��closion de cultures nouvelles qui engendrent de nouveaux comportements en soci�t� et �chapper ainsi � ladite ali�nation. Il existe en Islam le concept de l� ijtihad qui permet de rendre caduques des archa�smes et favoriser des instruments d�adaptation aux nouveaut�s du monde.
Islam et islamisme
J�ai fait allusion � la confusion voulue et entretenue en Occident autour de ces deux notions. La m�me confusion existe chez nous que certaines forces politiques exploitent sans vergogne. Nous subissons, h�las, trois fois h�las, les ravages de l�ignorance (entretenue) quant au rapport entre Islam et islamisme ? Pourquoi cette confusion ? Quand des id�es nouvelles surgissent tel un volcan, elles ont cette qualit� de bousculer des certitudes et de plonger beaucoup des gens dans l�angoisse. Ces id�es nouvelles ne sont autres que des aspirations nobles des peuples qui veulent vivre � leur �poque. Comme toujours, il est des gens berc�s par des chim�res qui pr�f�rent la �la tranquillit� du pr�sent aux incertitudes de l�aventure humaine. La moindre nouveaut� leur fait peur, comme les Gaulois qui �taient terroris�s par le grondement du tonnerre. Si les rudes et moustachus Gaulois avaient combin� leur courage et leur intelligence pour neutraliser leur peur, ils auraient sauv� leur civilisation qui n�aurait pas �t� ensevelie sous les coups des l�gions romaines harnach�es, arm�es et disciplin�es. Cette �le�on� d�histoire devrait servir de rep�re � tous ceux qui pr�f�rent hiberner leur intelligence pour ne pas avoir � affronter les d�fis du futur. La peur d�affronter les tumultes de la vie, on la retrouve aussi chez des gens cens�s poss�der le savoir. Ces gens s��chinent � concilier l�eau et le feu en raisonnant dans le cadre �troit de l�id�ologie. On sait que celle-ci est un espace quelque peu riquiqui (�troit) pour contenir la vitalit� et la dynamique du r�el. Ainsi, les concepts Islam et islamisme sont-ils analys�s � l�aune du plus petit d�nominateur commun. On oublie que cette religion est n�e dans une r�gion o� deux autres religions monoth�istes l�ont pr�c�d�. On sacrifie par l� des facteurs aussi importants que les autres donn�es de l�histoire et les connaissances accumul�es par l�humanit� depuis la nuit des temps. Ces donn�es et ces connaissances nous permettent pourtant de clarifier le rapport entre les deux concepts en question. Ce rapport r�sume en fait la relation entre le politique et le religieux que l�on retrouve dans toutes les religions. La s�paration entre le politique et le religieux a �t� le fruit de longues luttes. Chaque pays a trouv� un compromis en fonction de son histoire. Ainsi, la reine d�Angleterre est chef religieux et chef d�Etat sans pour autant gouverner le pays. Le pr�sident des Etats-Unis jure sur la Bible, mais la religion ne rentre pas dans les forteresses du congr�s et de la Cour supr�me. Quant � la France, une muraille de Chine, appel�e la la�cit�, sert de fronti�re entre l�Etat et toutes les �glises. Sans rentrer dans les m�andres de l�histoire, on peut dire que la relation entre le politique et le religieux en Islam a �t� fa�onn�e par deux �poques historiques d�une grande importance. La premi�re �poque o� le politique et le religieux cohabitaient �harmonieusement� �tait domin�e par la figure incontest�e et incontestable du proph�te Mohamed, messager de Dieu. La deuxi�me �poque d�buta quand il a fallu d�signer un successeur au proph�te Mohamed. Le mode de d�signation, un acte �minemment politique, divisa les compagnons du proph�te. La politique fit donc son entr�e dans la sph�re de la oummapour ne plus en sortir. On conna�t la suite et on sait comment la fitna,qui s�en est suivie, a engendr� grosso modo les deux grandes familles de l�Islam : le sunnisme et le chiisme. Depuis cette s�paration de la grande famille de l�Islam, les deux branches qui en ont r�sult� ont donn� chacune � sa fa�on une d�finition du rapport entre le politique et le religieux. Le cours de l�histoire continua jusqu�� l�entr�e par effraction dans ce monde d�abord des crois�s ensuite de l�enfant naturel du capitalisme, l�imp�rialisme. Ce facteur l� va bouleverser la donne, la domination coloniale brisa les institutions politiques des pays. A c�t� de l�Islam, rempart qui a c�d� devant la force, va na�tre petit � petit une nouvelle id�ologie au contact d�un nouveau mode de production qui malmena les structures �conomiques et sociales traditionnelles. Cette id�ologie en vogue dans le monde moderne naissant a pour nom le nationalisme. Ce dernier cohabita avec l�Islam le temps qu�il fallait pour bouter hors du pays les occupants. Commence alors l�aventure de la nahda qui donna une base id�ologique au nationalisme arabe pour d�passer les contradictions religieuses et �thniques. Cette aventure accoucha plus tard du ba�thisme et du nass�risme. Naquit aussi � la m�me �poque en Asie (Afghanistan) l�Islam politique qui fournit des armes politiques et id�ologiques au futur Pakistan qui ne voulait pas se faire absorber par l�Inde. Bien plus tard l��chec, � l�ind�pendance, des Etats dirig�s par les nationalistes et le mode de vie occidental (accentu� par la mondialisation), qui s�infiltre dans les soci�t�s, vont faire le lit de l�islamisme que nous connaissons aujourd�hui. Ce dernier s�arroge d�s lors le droit d��tre l�unique interpr�te de l�Islam comme vision totalisante des deux mondes ( dounia et akhira) pour sauver � la fois les �mes et les corps soi-disant agress�s par cette modernit� accus�e d��tre la cause de la d�pravation des soci�t�s. Ce survol n�cessairement rapide dans le cadre d�un simple article nous apprend qu�un ph�nom�ne politique comme l�islamisme ne se combat pas par une litanie de mots creux que l�on psalmodie du matin au soir. Comme par exemple cette affirmation qui ne veut rien dire : �Un musulman ne tue pas un autre musulman� qui fait l�impasse (entre autres chez nous) sur les batailles acharn�es notamment aux confins de l�Irak et de l�Iran � l��poque d�Ali sans parler de la guerre des ann�es 1980. Au lieu d��grener des lieux communs, il vaut mieux �tudier dans le d�tail avec la rigueur de l�intelligence les causes endog�nes dudit ph�nom�ne et les facteurs exog�nes qu�il ne faut ni ignorer ni sous-estimer. Apr�s un tel travail, on peut classer l�islamisme dans la rubrique de tous les conservatismes en n�omettant pas de faire appara�tre toutes les nuances qui caract�risent cette id�ologies politique. On constatera alors qu'il y a les d�cervel�s qui vont droit dans le mur et il y a ceux dont l�intelligence porte vers le compromis pour sauver leurs int�r�ts. Le cas d�un de Gaulle (un conservateur pur jus et n�anmoins �clair�) bien connu des Alg�riens qui n�gocia le d�part de la France de notre pays pour pr�server le r�le de l'Hexagone malmen� sur la sc�ne internationale. Comme il le fit en 1968 en offrant le frigo et la machine � laver � la m�nag�re fran�aise tout en lib�rant les m�urs pour que les �tudiants (la cause de son cauchemar en mai 1968) croquent la vie � belles dents.


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