Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, affirme que l�Alg�rie est un pays � stress hydrique, mais que beaucoup de dispositions ont �t� prises entre-temps pour assurer une bonne marge de s�curit� en mati�re d�alimentation de la population en eau potable. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Selon Abdelmalek Sellal, qui s�exprimait hier sur les ondes de la Cha�ne III, l�Alg�rie comptait � l�ind�pendance 13 petits barrages d�eau d�une capacit� de stockage de 454 millions de m�tres cubes. Seulement 35% des 9 millions d�habitants que comptait le pays �taient aliment�s en eau potable, essentiellement dans les grandes villes o� les colons �taient concentr�s. Le monde rural �tait alors totalement priv� de cette ressource. De 1962 � 1999, rappelle le ministre des Ressources en eau, 31 barrages ont �t� r�alis�s et le taux de raccordement de la population en eau potable �tait de 78% avec 129 litres par habitant � la fin des ann�es 1990. Durant ces ann�es, l�eau �tait encore tr�s rationn�e. La distribution se faisait deux � trois fois par semaine durant quelques heures dans la journ�e et seulement 40 % de la population avait de l�eau quotidiennement dans les robinets. Un effort particulier, soutient le ministre, a �t� effectu� � partir des ann�es 2000 o� au jour d�aujourd�hui le pays a connu la r�alisation de 71 barrages avec une capacit� de stockage de plus de 7 milliards de m�tres cubes. Ainsi, fait savoir Sellal, aujourd�hui, le taux de raccordement � l�eau potable est pass� � 94% avec 170 litres/jour par habitant. Ceci dit, ajoute le ministre, 73% de la population ouvre actuellement droit � de l�eau H24 au robinet. Par ailleurs, le ministre a insist� sur le fait que l�Alg�rie, qui enregistre en mati�re de ressources en eau 650 m3/an par habitant, soit un apport annuel de l�ordre de 17 milliards de m�tres cubes pour une population de 35 millions d�habitants, est un pays � stress hydrique. �Nous sommes en dessous de la norme, mais nous avons pris toutes les dispositions n�cessaires avec les 19 barrages qui seront r�alis�s d�ici 2014, puis les stations de dessalement, ce qui repr�sente une s�curit� absolue par rapport aux diff�rents pays du monde qui connaissent de s�rieux probl�mes en mati�re de s�curit� hydrique�, a-t-il conclu.
