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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 11 - 2012


EXPO
La R�volution � la Maison de la presse
New Press a transform� la maison de la presse Tahar- Djaout d�Alger en une immense galerie d�art et d�histoire.
Depuis le 31 octobre, les murs du b�timent central de la Maison de la presse et du b�timent abritant le si�ge du quotidien arabophone El Fedjr sont tapiss�s de gigantesques affiches reproduisant des photographies, en noir et blanc, datant de la guerre de Lib�ration nationale, mais aussi des toutes premi�res ann�es de l�ind�pendance.
Certaines de ces photographies, offertes par des agences �trang�res, sont in�dites. Il y a comme une chronologie dans la succession des images. Les premi�res, prises pour la plupart � la campagne, montrent le dur quotidien d�anonymes Alg�riens en temps de guerre. L�une d�elles montre un chien en train d�attaquer un homme entour� de soldats fran�ais. Plus loin, on voit une �Fatma� et son b�b� et, en face, d�autres soldats fran�ais. C�est un peu le combat de David contre Goliath, car des moyens impressionnants, notamment des h�licopt�res, sont mobilis�s contre des civils sans armes. Sur le mur du quotidien La Nouvelle R�publique, on voit un groupe d�Alg�riens parqu�s sur une piste d�a�roport et � quelques m�tres, les in�vitables militaires fran�ais pointant leurs armes vers eux. Cette image cl�ture, en quelque sorte, la premi�re partie de l�exposition. En marchant, on �rencontre�, rassur�s, un groupe de djounoud de l�ALN, sous le drapeau alg�rien. En ville aussi, la r�sistance prend de l�ampleur, en t�moigne cette photo de soldats fran�ais arrachant une pancarte sur laquelle est �crit �Vive Ferhat Abbas. L�Alg�rie libre vivra�. En juillet 1962, l�Alg�rie est enfin libre. De cette p�riode, nous avons plusieurs photographies dont une repr�sentant Ahmed Ben Bella entour� d�anciens responsables du FLN et de l�ALN. Cette exposition de photographies � la Maison de la presse d�Alger est organis�e par M�dia Club de l�agence photos New Press, � l�occasion de l�anniversaire du d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale et aussi du cinquantenaire de l�Ind�pendance de l�Alg�rie. L�expo se poursuivra jusqu�au 5 juillet 2013.
Kader B.
PROJECTION DU FILM ZABANA ! � BOUIRA
Un hymne � l�Alg�rie plurielle et� contre l�oubli
Malgr� toutes les pol�miques qui avaient entour� le film sur le martyr Ahmed Zabana, premier guillotin� pendant la guerre de Lib�ration nationale, avec Ferradj Abdelkader, le film constitue, n�en d�plaise � quelques r�fractaires � l�identit� plurielle de l�Alg�rie, un v�ritable hymne � cette pluralit� qui fait la richesse de l�Alg�rie et gr�ce � laquelle le pays a recouvr� son ind�pendance.
Yazid Yahiaoui - Bouira (Le Soir)- Beaucoup parmi les donneurs de le�ons d�hier et d�aujourd�hui oublient ou feignent d�oublier que toutes les r�sistances populaires entreprises depuis celle de l��mir Abdelkader jusqu�� celle d�El-Mokrani et de cheikh Aheddad, en passant par le soul�vement de Lalla Fadhma N�Soumer et de de Bouamama, ont �t� vaincues et mises en d�route par l�arm�e coloniale fran�aise parce qu�elles n�avaient jamais r�ussi � s��largir audel� de certaines r�gions du pays. Pendant plus de 130 ans, la France coloniale avait �tabli son h�g�monie et sa mainmise et m�me ses fondements sur notre pays, au point qu�en 1945, lorsque nos a�n�s et nos compatriotes avaient revendiqu� leur place au soleil en rappelant � la France coloniale ses promesses contre l�engagement des Alg�riens aux c�t�s de la France dans son conflit contre l�Allemagne nazie, les colons fran�ais, partisans de �l�Alg�rie de Papa�, avaient r�pondu par les armes en tuant plus de 45 000 Alg�riens. Cette r�ponse au soul�vement pacifique de 1945 �tait le pr�lude � la guerre de Lib�ration nationale de Novembre 1954 ; une r�volution voulue cette fois-ci par tout le peuple alg�rien de toutes les r�gions et avec les armes, pour arracher son ind�pendance et en finir avec la longue nuit coloniale. Le film Zabana ! r�alis� superbement par Sa�d Ould Khlifa, et dont le sc�nario �tait �crit du fond du c�ur par Azzedine Mihoubi, comme a tenu � le souligner l�un des acteurs du film pr�sent en cette soir�e de mercredi, veille du 1er Novembre � la salle de la maison de la culture Ali-Za�moum (Ah, tiens quel bel hasard de l�histoire : Ali Za�moum, l�un des acteurs-cl�s du film qui c�toiera pendant tout le s�jour dans la prison de Barberousse Ahmed Zabana), en l�occurrence Menad Embarek, qui incarne le r�le de Moh Touil, un autre condamn� � mort, a ceci de positif et de tr�s original : pour la premi�re fois, un film sur l�histoire r�cente de l�Alg�rie est rapport� fid�lement avec le dialogue tel qu�il se d�roulait au moment des faits, c�est-�-dire comme cela se fait aujourd�hui lorsque Kabyles et Arabes se rencontrent et o� l�on assiste � un m�lange d�arabe dialectal, de kabyle et de fran�ais. Aussi, le film Zabana ! v�hicule des v�rit�s historiques qui rappellent � ceux qui veulent l�oublier, les positions honteuses d�un certain Fran�ois Mitterrand qui �tait alors ministre de la Justice, ou encore celles des responsables de l��poque comme Ren� Coty, Guy Mollet ou encore Robert Lacoste. Des responsables qui avaient rejet� par trois fois, la demande de gr�ce introduite par les avocats de Zabana et de Ferradj. On aura �galement assist� avec force d�tails aux ultimes moments de l�ex�cution ill�gale, comme a tenu � le souligner, l�avocat de Zabana ma�tre Zertal incarn� par Abdelkader Djeriou, qui rappelait aux bourreaux de Zabana, apr�s l�arr�t de la lame par trois fois, combien ils violaient le droit le plus �l�mentaire de la personne humaine, alors que ces m�mes bourreaux avaient insist� sur l�ex�cution �jusqu�� mort s�ensuive�. En somme, le film m�rite cette mention sp�ciale pour avoir d�abord r�ussi � faire sortir le martyr Ahmed Zabana du clich� st�r�otyp� que l�on a toujours sur lui avec des images du h�ros dans la prison de Barberousse avant d��tre guillotin� et l� le m�rite revient en premier lieu � l�acteur principal Imad Benchenni qui pr�sente le h�ros comme �tant un �tre aimable, souriant, affectif ayant une famille et ayant �t� l�un des acteurs engag�s bien avant le d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale en Novembre 1954, puisqu�il participa � l�attaque de la poste d�Oran en 1949 en compagnie de Hocine A�t Ahmed et tant d�autres. Ensuite en immortalisant cette page de l�histoire noire de la France coloniale qui avait ex�cut�, comme l�avait soulign� dans le film et dans la r�alit� de l��poque, l�archev�que d�Alger, au pr�sident Fran�ais, �un invalide en la personne d�Ahmed Zabana qui perdit un �il lors de sa capture � Ghar Boujlida, et un innocent en la personne de Abdelkader Ferradj qui n�avait commis aucun d�lit, les deux ayant �t� ex�cut�s pour satisfaire et rassurer les colons d�Alg�rie�. Un film � voir et � faire voir surtout par le large public pour d�montrer � tous ceux qui veulent nous imposer une culture et une identit� venues d�ailleurs que les plus grandes victoires de notre peuple ont �t� toujours arrach�es avec un m�lange de langues et de dialectes et dans une fraternit� in�gal�e. Exactement comme on le voit dans ce long-m�trage.
Y. Y.
HEDJRET ENNOUSS (TIPASA)
Des moudjahidine et historiens �voquent le d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale
La coquette ville de Hedjret Ennouss, anciennement appel�e Fontaine du G�nie, situ�e � 110 km de la capitale et qui abrite l�une des plus grandes centrales �lectriques d�Alg�rie avec une production de 1 200 m�gawatts, a comm�mor� en ce 1er novembre, le 58e anniversaire du d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale.
Ce furent des moudjahidine, � l�instar de Ali Azibi et de l�historien, chercheur et �crivain Mohamed Rebah qui �voqu�rent cet �v�nement historique. L�historien et chercheur Rebah, devant une assistance en majorit� compos�e de jeunes, avait mis l�accent sur le r�le des moudjahidine en vue de contribuer � l��criture de l�historie de notre pays au profit des g�n�rations futures. Dans son expos�, cet historien avait �voqu� la douloureuse p�riode des camps de regroupements et des sinistres SAS. Il avait aussi mis l�accent sur le �parquage inhumain de la population rurale, d�racin�e et d�localis�e contre son gr� et encercl�e par des barbel�s, totalement d�munie au sein de ces camps de regroupements�. Quant au moudjahid Ali Azibi, il avait �voqu� le sort dramatique et poignant qui fut r�serv� � plusieurs femmes du camp de regroupements de Messelmoune, dont certaines furent surprises hors de ce camp portant du caf�, du sucre et de la galette aux moudjahidine qui se trouvaient dans les maquis de Hayouna, � Ouraya. Ces femmes h�ro�ques furent assassin�es par les soldats coloniaux du sinistre 22e R I (R�giment d'infanterie) et jet�es � la mer de la plage de Bois Sacr�. Le pr�sident de l�association Alaouserf de Hadjret Ennouss, en l�occurrence Abdelkader Ghilassi, l�un des organisateurs de cet �v�nement, se surpassa par la mise en place d�une organisation et d�un syst�me d�information en direction de la population locale.
Larbi Houari
A�N DEFLA
L�homme d�chiquet� par un train avait �t� assassin� avant
Tout le monde se rappelle de l�homme qui avait �t� retrouv� en travers des rails du chemin de fer, non loin de la zone industrielle, � la sortie ouest de la ville d�A�n Defla, d�chiquet� par un train.
Il s�av�re, apr�s enqu�te, que ce n��tait pas du tout un simple accident mais bien un crime que son auteur avait tent� de travestir en accident. Ce jour-l�, un appel �manant des responsables de la gare de chemin de fer d�A�n Defla avait, sur l�heure, inform� la compagnie de Gendarmerie de l�incident qui imm�diatement apr�s avait d�p�ch� ses �l�ments. Les enqu�teurs, d�s les premi�res constatations, se sont rendus compte, au vu d�une multitude d�indices, que la victime n��tait pas morte parce qu�elle avait �t� heurt�e par le train mais qu�elle a bel et bien �t� tu�e ailleurs, avant d��tre jet�e devant le train de marchandises. Une hypoth�se renforc�e par plusieurs indices dont les bras nou�s de la victime � l�aide d�un fil de fer et la blessure b�ante � la gorge, tranch�e par une arme blanche. L�enqu�te pour retrouver l�auteur de ce crime ne fut pas ais�e. Ce n�est qu�au bout de quelques jours que les gendarmes ont pu savoir qui �tait la derni�re personne a avoir vu la victime vivante. Une fois cette personne identifi�e � il s�agit d�un jeune homme de 23 ans demeurant � Bourached, au douar Tiabine, une connaissance proche de la victime � les enqu�teurs se sont mis � sa recherche et ont fini par apprendre qu�elle se cachait chez elle. C�est alors que sur autorisation du procureur de la R�publique, une perquisition du domicile de l�individu recherch� a �t� effectu�e. Les gendarmes n�ont pas trouv� l�individu en question dans le domicile m�me, mais son lit �tait encore chaud et tout prouvait qu�il venait de le quitter puisqu�en plus, ses cigarettes �taient l�. C�est alors que la perquisition s�est �tendue aux d�pendances du domicile. Il a �t� d�couvert cach� dans un coin, entre des caisses vides et des sacs de pomme de terre. Il a �t� alors arr�t� et conduit au si�ge de la compagnie de A�n Defla o� il a �t� plac� en garde � vue et interrog�. La visite m�dicale du pr�sum� coupable a permis de r�v�ler des traces de griffes et de morsures attestant que la victime, s��tait d�fendue avec l��nergie du d�sespoir. Ne se contentant pas de ces indices et pour renforcer l�accusation et �tayer encore plus la th�se du crime, des pr�l�vements ont �t� faits par les agents de la police scientifique et envoy�s au laboratoire de l�Institut national de criminologie d�Alger. Les r�sultats sont formels, ils corroborent l�accusation d�homicide perp�tr� contre H. Belkacem, �g� de 23 ans, par A. M. �g� de 23 ans aussi, et issus tous les deux du m�me douar. On a appris par ailleurs que l�auteur pr�sum� de ce crime avait d�j� eu des d�m�l�s avec la justice puisqu�il avait commis plusieurs d�lits de conduite en �tat d�ivresse et m�me d�attentat � la pudeur. Pr�sent� au parquet, il a �t� incarc�r� par le juge d�instruction en charge de ce dossier.


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