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Première projection de Zabana!
En avant-première pour la presse
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 09 - 2012

La fiction historique "Zabana!" du réalisateur Saïd Ould Khelifa, dédiée à Ahmed Zabana premier martyr de la cause algérienne guillotiné le 19 juin 1956, a été projeté à la presse mercredi à Alger .
La fiction historique "Zabana!" du réalisateur Saïd Ould Khelifa, dédiée à Ahmed Zabana premier martyr de la cause algérienne guillotiné le 19 juin 1956, a été projeté à la presse mercredi à Alger .
Entrant dans le cadre des productions culturelles prévues par les ministère de la Culture et des Moudjahiddine pour célébrer le cinquantenaire de l'indépendancede l'Algérie, le film est produit par Laith média en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturelle (Aarc).
Focalisé sur la personnalité, le parcours et le procès du militant, le film revient sur l'attaque menée par des indépendantistes algériens, dont Zabana, contre le bureau de poste d'Oran en avril 1949, avant d'aborder le rôle du militant dans la préparation du déclenchement de la guerre de libération dans Oranie.
Arrêté le 8 novembre 1954 après la bataille de "Ghar Boudjelida", Ahmed Zabana, incarné par Imad Bencheni, jeune comédien issu du théâtre amateur de Mostaganem, a été condamné à mort et exécuté pour le meurtre d'un garde forestier. Zabana avait été condamné par un tribunal militaire à l'issue d'un procès expéditif, selon la volonté de l'administration coloniale et au grand dam de
ses avocats qui avaient tenté vainement d'obtenir un procès devant une juridiction civile. Excepté quelques séquences, courtes, sur les activités du militant au maquis, le film tourne autour de son procès et du regard porté par l'administration coloniale sur les indépendantistes algériens, qualifiés, par elle, de "terroristes", alors même qu'ils menaient le même combat que les résistants français au nazisme, tel que le montre le filmrapporte l'APS .
La prison de Barberousse, reconstituée sur la base d'archives pour les besoins du tournage, servira de décors pour grand partie des scènes, en particulier celle de la rencontre entre Zaban et Ali Zamoum, autre grand militant de la cause nationale campé par le jeune acteur Khaled Benaissa, et dont les témoignages ont beaucoup apporté à l'écriture du scénario, selon son auteur, Azzeddine Mihoubi.
Ahmed Zabana et Abdelkader Ferradj ont été les premiers d'une longue liste d'Algériens exécutés à la guillotine, après que le gouvernement français eut approuvé, en février 1956, son utilisation contre les nationalistes algériens condamnés à mort.
Lors du procès en appel d'Ahmed Zabana devant la cour d'Alger, son avocat Me Zertal, interprété à l'écran par Abdelkader Djeriou, avait tout essayé pour soustraire le militant à la condamnation, mais assistera, impuissant, à son exécution.
L'exécution, une des scènes les plus fortes et les plus émouvantes du film, mêle, toute à la fois, la piété et la fierté du martyr, le désespoir et la rage de ses compagnons de cellule, ainsi que les fameux youyous des femmes de la Casbah voisine, accompagnant l'homme vers sa destinée tragique. Bien que la lame du bourreau se soit coincée à deux reprises, ce qui aurait dû légalement annulé l'arrêt de mort, le couperet, actionné une troisième fois, finit par tomber à l'aube du 19 juin 1956, devant le regard de Abdelkader Ferradj, la victime suivante de "la Veuve" (nom pour désigner la guillotine).
Cette dernière scène annonce la fin du film et le début de la bataille d'Alger que Abbane Ramdane, après une rencontre avec Me Zertal, préparait pour venger les deux martyrs, Zabana et Ferradj.
Après ces deux exécutions, la guillotine sera actionnée pour mettre à mort deux cent vingt deux nationalistes algériens dont Fernand Iveton, le seul Algérien
d'origine européenne à avoir été exécuté (11 février 1957).
Ponctué par de longs moments de silence et quelque peu desservi par une indigence des dialogues, le film reste néanmoins réussi sur le plan de la rigueur historique, de la reconstitution des conditions d'époque et de l'interprétation, juste, des acteurs, quasiment tous jeunes comédiens issus du théâtre amateur.
Le manque des dialogues est justifié par le réalisateur par "la personnalité" de Zabana, les exigences de l'activité révolutionnaire et la vie en milieu carcéral, un ensemble de "facteurs qui imposent toujours la discrétion".
Zabana! participera au festival international de Toronto (Canada), prévu du 6 au 16 septembre. Attendu depuis plus de 4 mois, Zabana! sera projeté en salle à partir du mois d'octobre prochain, selon son réalisateur. Le producteur a, par ailleurs, annoncé qu'il était en négociation avec la télévision nationale pour monter le film en une série télévisée.
Entrant dans le cadre des productions culturelles prévues par les ministère de la Culture et des Moudjahiddine pour célébrer le cinquantenaire de l'indépendancede l'Algérie, le film est produit par Laith média en collaboration avec l'Agence algérienne pour le rayonnement culturelle (Aarc).
Focalisé sur la personnalité, le parcours et le procès du militant, le film revient sur l'attaque menée par des indépendantistes algériens, dont Zabana, contre le bureau de poste d'Oran en avril 1949, avant d'aborder le rôle du militant dans la préparation du déclenchement de la guerre de libération dans Oranie.
Arrêté le 8 novembre 1954 après la bataille de "Ghar Boudjelida", Ahmed Zabana, incarné par Imad Bencheni, jeune comédien issu du théâtre amateur de Mostaganem, a été condamné à mort et exécuté pour le meurtre d'un garde forestier. Zabana avait été condamné par un tribunal militaire à l'issue d'un procès expéditif, selon la volonté de l'administration coloniale et au grand dam de
ses avocats qui avaient tenté vainement d'obtenir un procès devant une juridiction civile. Excepté quelques séquences, courtes, sur les activités du militant au maquis, le film tourne autour de son procès et du regard porté par l'administration coloniale sur les indépendantistes algériens, qualifiés, par elle, de "terroristes", alors même qu'ils menaient le même combat que les résistants français au nazisme, tel que le montre le filmrapporte l'APS .
La prison de Barberousse, reconstituée sur la base d'archives pour les besoins du tournage, servira de décors pour grand partie des scènes, en particulier celle de la rencontre entre Zaban et Ali Zamoum, autre grand militant de la cause nationale campé par le jeune acteur Khaled Benaissa, et dont les témoignages ont beaucoup apporté à l'écriture du scénario, selon son auteur, Azzeddine Mihoubi.
Ahmed Zabana et Abdelkader Ferradj ont été les premiers d'une longue liste d'Algériens exécutés à la guillotine, après que le gouvernement français eut approuvé, en février 1956, son utilisation contre les nationalistes algériens condamnés à mort.
Lors du procès en appel d'Ahmed Zabana devant la cour d'Alger, son avocat Me Zertal, interprété à l'écran par Abdelkader Djeriou, avait tout essayé pour soustraire le militant à la condamnation, mais assistera, impuissant, à son exécution.
L'exécution, une des scènes les plus fortes et les plus émouvantes du film, mêle, toute à la fois, la piété et la fierté du martyr, le désespoir et la rage de ses compagnons de cellule, ainsi que les fameux youyous des femmes de la Casbah voisine, accompagnant l'homme vers sa destinée tragique. Bien que la lame du bourreau se soit coincée à deux reprises, ce qui aurait dû légalement annulé l'arrêt de mort, le couperet, actionné une troisième fois, finit par tomber à l'aube du 19 juin 1956, devant le regard de Abdelkader Ferradj, la victime suivante de "la Veuve" (nom pour désigner la guillotine).
Cette dernière scène annonce la fin du film et le début de la bataille d'Alger que Abbane Ramdane, après une rencontre avec Me Zertal, préparait pour venger les deux martyrs, Zabana et Ferradj.
Après ces deux exécutions, la guillotine sera actionnée pour mettre à mort deux cent vingt deux nationalistes algériens dont Fernand Iveton, le seul Algérien
d'origine européenne à avoir été exécuté (11 février 1957).
Ponctué par de longs moments de silence et quelque peu desservi par une indigence des dialogues, le film reste néanmoins réussi sur le plan de la rigueur historique, de la reconstitution des conditions d'époque et de l'interprétation, juste, des acteurs, quasiment tous jeunes comédiens issus du théâtre amateur.
Le manque des dialogues est justifié par le réalisateur par "la personnalité" de Zabana, les exigences de l'activité révolutionnaire et la vie en milieu carcéral, un ensemble de "facteurs qui imposent toujours la discrétion".
Zabana! participera au festival international de Toronto (Canada), prévu du 6 au 16 septembre. Attendu depuis plus de 4 mois, Zabana! sera projeté en salle à partir du mois d'octobre prochain, selon son réalisateur. Le producteur a, par ailleurs, annoncé qu'il était en négociation avec la télévision nationale pour monter le film en une série télévisée.


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