Les travailleurs de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) ont poursuivi, durant ce weekend, leur gr�ve, au moment o� une v�ritable course contre la montre s�est engag�e pour le �r�glement de la crise�. C�est ce qu�ont indiqu� des sources syndicales s�res proches de la Centrale syndicale UGTA. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Alors que la justice avait d�clar� �ill�gal� leur mouvement de protestation, les travailleurs de l�Etusa ont poursuivi ce vendredi pour la sixi�me journ�e cons�cutive, leur mouvement de protestation pour r�clamer �l'application de la convention collective relative � cette entreprise�. En effet, le charg� de l'inspection g�n�rale � l'Etusa, M. Zemmouri A�ssa, a fait savoir � l�APS que �la justice a d�clar� ill�gal le mouvement de protestation �, ajoutant que la direction g�n�rale de l'entreprise avait, dans ce contexte, organis� une r�union d'urgence qui a abouti � �la n�cessit� d'inciter les travailleurs gr�vistes � rejoindre leurs postes conform�ment � la d�cision de justice, les sommant de le faire�. Or, les travailleurs gr�vistes convaincus de la justesse de leur revendication campent sur leur position et r�clament la mise en application du protocole d'accord sign� en octobre dernier et de la convention collective de 1997, qui stipule notamment �qu'un salari� ne peut en aucun cas toucher moins du SNMG (18 000 DA), et la r�int�gration des travailleurs licenci�s�. Ainsi, au sixi�me jour de gr�ve, les stations de bus du 1er- Mai, de Bab El-Oued et de la place Audin �taient d�sert�es par les bus de l'Etusa, mais remplac�s par des bus de transport priv�s. Cette situation a pouss� d�ailleurs l�employeur � reconna�tre que le taux de suivi du mouvement de gr�ve a atteint les 80%, alors que le porte-parole des gr�vistes avance les 100%. Pour sa part, le directeur g�n�ral de l'Etusa, M. Yacine Krim, avait d�clar� que son entreprise ��tait � pied d'�uvre pour l'application des clauses de la convention collective sign�e et adopt�e en 1997�, pr�cisant que �certaines clauses seront appliqu�es � partir de novembre et d'autres le mois prochain�. Ces propos sont per�us comme �tant des signes et autres gestes de bonne volont� � m�me de d�nouer la crise qui secoue cette entreprise depuis une semaine. C�est dans cette optique qu�on indique de bonne source qu�un r�glement de la crise est imminent. En d�autres termes, il n�est pas exclu que les travailleurs reprennent le chemin du travail en ce d�but de semaine.
