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YAHIA GUIDOUM, CHEF DE FILE DES REDRESSEURS DU RND, AU SOIR :
�Pour nous, Ouyahia n�existe plus�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 12 - 2012


Entretien r�alis� par Badredine Mana�.
On le disait affaibli par la maladie. Pourtant, le Yahia Guidoum qui nous re�oit au quartier g�n�ral des contestataires du RND d�Ahmed Ouyahia semble avoir retrouv� une seconde jeunesse. Nomm� coordinateur national du mouvement de redressement au d�but du mois de novembre dernier, il a r�ussi � rallier � sa cause la plupart des cadres du parti, � commencer, dit-on, par la quasi-totalit� des ministres RND. Une cr�dibilit� qu�il doit � son parcours au sein du parti et m�me en marge, lorsqu�il a �t� �cart� des instances par l�actuel secr�taire g�n�ral. Une formation politique dont il a grandement pris part � la cr�ation. Des t�moignages rapportent en effet que Yahia Guidoum, alors ministre de la Sant� du gouvernement Sifi, a �t� le premier � sugg�rer au pr�sident Zeroual, en pleine r�union du Conseil des ministres, de lancer une nouvelle formation politique � m�me de faire contrepoids au FLN de Abdelhamid Mehri, fer de lance, en cette p�riode-l�, du trait� de Sant�Egidio. Connu pour son franc-parler, l�homme r�it�re dans cet entretien sa d�termination et celle de ses compagnons � faire tomber celui qui a tr�n� sans partage sur ce parti depuis 1999.
Vous dirigez depuis quelques semaines un mouvement de redressement du RND, pourquoi ce mouvement ?
Encore une fois, je tiens � pr�ciser que le mouvement initi� n�est en aucune fa�on une gu�guerre de personnes mais un rejet total et absolu d�une gestion autoritariste, despotique et totalement injuste depuis plusieurs ann�es. Malgr� les appels qui ont �t� adress�s au SG du parti, son aveuglement lui a fait croire que notre silence responsable �tait de la faiblesse. La glaciation intol�rable du parti a justifi� notre mouvement.
Mais ce constat ne date pas d�aujourd�hui. Pourquoi avoir attendu jusqu�� maintenant pour mener cette action ?
Il est vrai que depuis plusieurs ann�es, la gestion administrative d�voy�e et autoritaire de fa�ade a �t� la marque d�pos�e du parti � telle enseigne que certains titres l�encensaient. A cette grave d�rive nous avons oppos� notre silence responsable arrim� � notre �ducation et notamment au respect de notre adh�sion initiale au parti. Nous sommes et nous mourrons RND !Je dois souligner que nous bannissons toute forme de violence qui perturberait une paix civile ch�rement acquise. Nous pensions que notre retrait pouvait induire chez le SG un sursaut d��veil mais malheureusement pour notre parti, le SG est rest� mur� dans son aveuglement. Et en toute objectivit�, c�est nous et seulement nous qui avons port� le SG � ce poste de responsabilit�. A l��poque, nous avions vu en lui un jeune cadre comp�tent, ouvert � la concertation et surtout rassembleur ; il devait, avec notre concours, porter le RND au sommet des formations politiques. Malheureusement, il a pris le chemin que lui-m�me au d�part d�non�ait : gestion despotique, absence totale de dialogue et r�flexe absolu des faibles : �Vous n�avez rien � dire, je sais mieux que vous tous !� Mais chaque chose en son temps. Nous avons patiemment attendu le moment o�, face � un bilan catastrophique, il finirait par reconna�tre son �chec. Et comme toujours anim� d�un sens p�dagogique perfide, il tente de noyer son �chec personnel derri�re la formule : �C�est un �chec collectif !� M�me � ce niveau de responsabilit�, il cherche � se disculper. Exemple parfait de petitesse. Avouons ensemble l�obligatoire n�cessit� de r�parer notre responsabilit� initiale en exigeant son d�part, sans exiger r�paration des d�g�ts occasionn�s par sa gestion.
Vous d�noncez votre marginalisation par Ouyahia. Pourtant, il pourrait vous r�torquer que la plupart de ceux qui le contestent aujourd�hui, qui sont � ou ont �t� � ministres ou �lus nationaux, lui doivent leurs parcours�
Je tiens justement � cette occasion � faire une mise au point claire et publique : aucun des membres des gouvernements pass�s et acquis au mouvement de redressement ne doit son destin politique � la cooptation ou � la bonne gr�ce d�Ouyahia. Je parle sous le contr�le des amis ici pr�sents (Yahia Guidoum d�signe Amar Zegrar, Mouldi A�ssaoui et Bakhti Bela�b). Le fait qu�il se plaigne de l�absence de renvoi d�ascenseur de notre part est d�nu� de tout fondement, et ce, de quelque mani�re que ce soit. Les commentaires relatifs aux derni�res �lections locales et l�apparente appr�ciation positive des r�sultats ramen�s � la personne du SG sont totalement erron�s. A ce sujet, je me dois de souligner que c�est le parti, en tant que tel, qui a b�n�fici�, encore une fois, de l�estime et de la confiance d�un nombre appr�ciable de militants. Il faut �galement souligner que nous avons appel� les militants et sympathisants � une forte participation et au soutien des candidats honn�tes, sinc�res, int�gres, patriotes, engag�s et non corrompus. Oui, effectivement, nous avons aid� notre parti, le RND, lors de ces �lections. Personne ne peut revendiquer � lui seul les r�sultats obtenus.
Y a-t-il eu des contacts ou tractations entre le courant redresseur que vous repr�sentez et Ahmed Ouyahia et/ou ses proches collaborateurs ?
Il faut d�abord noter qu�Ahmed Ouyahia n�a pas de collaborateurs au sens classique du terme puisqu�il est convaincu d�incarner � lui seul la quintessence du parti. Il ne saurait y avoir ni contact ni tractation, car toutes les voies de recours ont �t� �puis�es. Jamais l�image de marque de notre parti n�a �t� autant ternie qu�aujourd�hui. Sinon comment peut-il se r�jouir des r�sultats obtenus dans les derni�res �lections locales alors qu�il est de notori�t� publique que le r�le majeur jou� par la �chkara� a �t� plus que d�terminant ? Pourquoi est-ce que ce SG, en qui nous avions cru par le pass� et qui tenait un discours anticorruption, de transparence, ferme-t-il les yeux et encourage m�me des proc�d�s aussi n�fastes et aussi nuisibles au pays ?
Pourtant, Ahmed Ouyahia est l�un des rares hauts responsables du pays � parler ouvertement de ce syst�me de �chkara� et de corruption.
C�est justement ce qui nous avait induits en erreur au d�but. Nous avions cru qu�il s�agissait effectivement d�un militant anti-corruption. C�est ce qui a fait que nous nous sommes tus au d�but. Il faut dire vrai : notre conscience nous taraude parce que nous l�avons laiss� faire lorsque, sous pr�texte d�op�ration mains propres, il a mis un certain nombre de cadres de valeur en prison. Je peux dire que, par notre silence � l��poque, lorsque nous avons baiss� les yeux alors que ces cadres �taient jet�s en prison, nous avons �t� passifs et complices vis�- vis de ce qu�on croyait qu�Ouyahia �tait.
Vous vous �tes d�clar�s tout � l�heure pour le �plus large rassemblement possible � au sein du parti, � l�issue de la derni�re r�union du bureau national, Ouyahia avait justement insist� sur une n�cessaire pr�servation de l�unit� du RND, n�y a-t-il pas de terrain d�entente possible ?
Le seul terrain d�entente possible et envisageable est qu�Ouyahia quitte la direction du parti ! Chacun conna�t le bilan absolument n�gatif de ce monsieur � la t�te du parti. Le fait qu�il prenne conscience tout d�un coup, et qu�il appelle � cette unit� qu�il a lui-m�me d�truite, est, � bien des �gards, r�v�lateur de son bilan. Son d�part scellera l�unit� du RND. Comment se fait-il qu�un parti, n� dans un contexte tr�s difficile pour le pays et avec l�assentiment et les encouragements de larges pans de la soci�t�, et qui avait tr�s vite r�ussi � imposer sa pr�sence sur la sc�ne politique nationale puisse se retrouver aujourd�hui dans une pareille situation ? Cette situation est, donc, le r�sultat d�une d�rive structurelle que conna�t le parti depuis plusieurs ann�es.
Des indiscr�tions de presse pr�tent � M. Ouyahia l�intention de ne pas briguer un nouveau mandat lors du prochain congr�s. Il envisagerait m�me d�en faire l�annonce lors du conseil national du RND qui se r�unira le mois prochain�
Je vous dirais, au nom de tous mes compagnons, que s�il croit aux petites man�uvres et aux petites tactiques dans lesquelles il s�est complu jusque-l� � c�est d�ailleurs un domaine o� il est devenu orf�vre � nous ne marcherons pas. Qu�il soit candidat ou pas, candidat des uns ou des autres, pour nous, Ahmed Ouyahia, secr�taire g�n�ral du RND, n�existe plus ! Il est mort dans nos c�urs, dans le c�ur des vrais militants et patriotes nourris des sentiments d��galit� et d��quit� dans la distribution des chances d�acc�s. Il est mort car il a recouru � tout ce que la raison et la morale politique r�prouvent, et je comprends un certain nombre de coll�gues et de compagnons qui se sont pr�t�s au jeu d�Ouyahia. Je suis navr� qu�il ait donn� l�illusion de statuts nouveaux, de responsabilit�s nouvelles � des ignorants. Nous en sommes meurtris. Car jouer avec l�innocence des gens et la na�vet� de vrais fils de l�Alg�rie. Notre pays ne m�rite pas le sort que cet homme lui a d�volu. On n�a pas le droit de manipuler l�esprit, l��me et la croyance des Alg�riens avec autant de facilit� et de d�rision. Voil� ce qui me r�volte. Qu�il manipule un universitaire, qu�il tente d�asservir un �gal � lui, cela peut se concevoir chez certains politiques ; mais qu�il profite d�innocents ignorants en leur accordant de faux statuts, cela est monstrueux ! Cet homme a jou� et a profit� de la fascination de certains vis-�-vis de la chose mat�rielle. Il a fait montre d�une passivit� remarquable face � l��mergence de la corruption, ca je le lui accorde. Mais je ne lui accorderais pas de m�daille quand il d�clare qu�il pr�f�re un analphab�te, un bac moins neuf, � un cadre car l�analphab�te me remplit les salles. C�est �a l�Alg�rie du 21e si�cle ? C�est �a le pays d�un million et demi de chahid ? C�est �a la destin�e des Alg�riens ? Mais, c�est plus f�roce que Naegelen qui, lui au moins, avait les yeux bleus, les cheveux blonds et qu�il d�fendait ouvertement l�ordre colonial.
Mais l�, �a vient de quelqu�un qui se dit fils du peuple. Mais face � votre mouvement, M. Ouyahia peut se pr�valoir de la confiance des instances du parti, � l�instar du conseil national du RND qu�il r�unira en janvier prochain. O� situez-vous, donc, votre combat ? A l�int�rieur de ses instances ou en marge ?
Notre combat est men� sur deux volets en apparence distincts mais qui, en fait, constituent un tout. Il y a d�abord notre travail en direction de nos compagnons qui ont �t� abus�s par le SG au niveau du conseil national. A ce niveau, je dirais que beaucoup ont r�agi positivement � notre d�marche et ont sign� le document exigeant la destitution d�Ouyahia et je tiens � exprimer mon admiration vis-�-vis de leur courage. Que quelqu�un qui doit son statut, au sein de cette instance, � Ouyahia et qui fasse son mea-culpa et revienne dans le droit chemin et signe pour la destitution, je trouve cela tr�s beau. Ne serait-ce que le fait que nous ayons recueilli, jusque-l� (l�entretien a �t� r�alis� le mardi 18 d�cembre, ndlr) pr�s de 120 signatures de membres du conseil national, s�lectionn�s, nomm�s et entretenus par lui, devrait lui ouvrir les yeux. S�il �tait vraiment le fils du peuple et le patriote pour lequel il veut se faire passer � ce qui s�est av�r� �tre une immense tromperie � pourquoi ne s�en irait-il pas dans la dignit� ? Celle des vrais Alg�riens, des vrais enfants du peuple. Et nous l�invitons donc � se retirer dans la dignit� et l�honorabilit�. Dans le cas contraire, ira-t-il jusqu�� prendre la lourde responsabilit� de compromettre gravement l�unit� du parti ?
Que se passera-t-il concr�tement en cas de refus de sa part ? Comptez-vous boycotter ce conseil national ? Imposerez-vous l�adoption d�une motion de d�fiance ?
Laissez-moi vous dire d�abord que ce conseil national est ill�gitime. Est-ce que vous comprenez, vous, qu�un secr�taire g�n�ral de parti, pour les besoins de la cause, rapatrie des membres du conseil national qui l�ont d�sert� et qui ont concouru lors des �lections dans d�autres formations politiques ? Cela ne s�est jamais vu nulle part, et Ouyahia l�a fait ! Secundo, nous l�avertissons solennellement : le conseil national ne se tiendra pas. Nous sommes d�cid�s � le diff�rer, � notre convenance, par tous les moyens. Dans ce cadre, et vis-�-vis de la paix civile, vis-�-vis d�un chahut dont le pays n�a pas besoin, nous lui faisons porter l�enti�re responsabilit� dans le cas o� il persisterait � le tenir. Il doit s�attendre � assumer toutes ses responsabilit�s s�il essaye de jouer les fortes t�tes !
Vous venez d�avancer le chiffre de 120 membres du conseil national ayant, d�ores et d�j�, sign� cette motion de d�fiance. Quand pourra-t-on en conna�tre la liste ?
Ce sera rendu public. Il y a d�actuels ministres, des s�nateurs, d�anciens et d�actuels hauts responsables. La composante qui le refuse n�est pas du �tout-venant�, bien au contraire, il s�agit l� d�une majorit� �qualifi�e�. C�est pour cela que j�en appelle au sens de l�honneur et du panache dont l�Alg�rien est connu. Si ses anciens compagnons le r�cusent, pourquoi ne se retire-t-il pas de la sc�ne ? A-t-il des int�r�ts occultes � d�fendre ? Nous n�avons pas d�autres choix, d�autres richesses, ni d�autres int�r�ts que notre parti. Un parti qui a ses martyrs, comme Abdelhak Benhamouda, un parti qui a vers� son obole. Je pense notamment � feu Boutouiga qui a eu � souffrir du sourire narquois du secr�taire g�n�ral. Un sourire narquois que les Alg�riens ex�crent. Ce sourire qui hante la m�moire de ceux auxquels il a d�ni� le droit de manger du yaourt ou d�offrir une pomme � leurs enfants. Ce sourire narquois, il le payera.
Les noms de plusieurs ministres et hauts responsables ayant sign� ce document circulent dans les milieux politiques. Vous refusez pourtant de les d�voiler. Pourquoi une telle discr�tion s�agissant d�une position politique ?
Ne s�agit-il pas de peur d�une capacit� de nuisance d�Ahmed Ouyahia ? Je peux vous affirmer sur mon honneur et celui de mes compagnons qu�aucun des responsables qui ont sign� n�a jamais �mis le v�u de ne pas voir son nom d�voil�, et aucun n�a exig� la discr�tion comme pr�alable � son engagement. D�ailleurs, je tiens � rendre hommage � des ministres qui sont venus signer cette motion et qui n�ont, � aucun moment, demand� que leur signature soit gard�e confidentielle.
Mais quand l�opinion publique les conna�tra ?
L�opinion publique aura la latitude de conna�tre la liste des signataires au moment voulu.
Beaucoup d�analystes n�h�sitent pas, � l�instar de ce qui se passe au FLN, � �tablir un lien entre le timing de votre mouvement et l��ch�ance de la pr�sidentielle de 2014 pour laquelle on pr�te � Ahmed Ouyahia l�ambition de postuler.
Ouyahia est un citoyen alg�rien. A ce titre, il a toute la latitude de concourir aux joutes �lectorales qu�il aura choisies. Nous ne sommes pas contre sa candidature �ventuelle � la pr�sidentielle, mais qu�il le fasse ailleurs qu�au RND. Si, dans sa strat�gie, il compte utiliser ce tremplin, alors il se trompe lourdement. Nous, nous le r�cusons et nous ne le laisserons pas faire.


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