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LE SOIR DE L'EST
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 03 - 2013


BORDJ BOU-ARR�RIDJ
L�alerte de la police
Les 25 et 26 mars, la S�ret� de la wilaya de Bordj Bou-Arr�ridj, en collaboration avec les scouts musulmans, lancera une op�ration � l'endroit des familles et des jeunes scolaris�s ou non, sur les effets n�fastes de la consommation des drogues (haschich, cannabis et psychotropes) sur la sant�, ainsi que la d�stabilisation de la cellule familiale due � l'humeur d�pressive du consommateur de substance hallucinog�ne.
Cette campagne de sensibilisation est aussi une approche avec la population pour donner plus de visibilit� � la police afin de lutter contre la criminalit� sous toutes ses formes, la faire reculer et de facto cr�er un climat et une ambiance de s�curit�. Selon le commissaire charg� de la communication, �les policiers ne sont pas des agents d'ambiance ou des �ducateurs sociaux, encore moins des assistants sociaux�, la police est charg�e de jouer un r�le d�terminant dans le renseignement pour permettre une r�pression plus cibl�e. A ce titre, il faut des informations, et donc un contact avec la population pour conna�tre les vrais probl�mes Les autorit�s avait tendance jusque-l� � ne traiter que la crise paroxystique. Mais ce qui pose probl�me, ce sont les violences au quotidien, la consommation de drogue, alcool, psychotropes qui s'accumulent tous les jours. Le rapprochement de la police du citoyen est destin� � �tablir un climat de confiance, car la lutte contre la criminalit� n'est pas l'affaire uniquement des services de s�curit�, mais aussi de la soci�t� civile dans sa globalit�. Les policiers ont r�alis� depuis quelques ann�es, une surveillance des quartiers, non pas par des patrouille al�atoires mais par une connaissance fine des lieux et des habitants. Ils ont eu aussi l'intelligence de cr�er des relais ce qui leur permet de couvrir un champ g�ographique tr�s vaste.
Layachi Salah Eddine
OP�RATION S�DUCTION DE LA D�L�GATION DE L�ADS � SKIKDA
En attendant l�alignement des salaires sur le SNMG
Cr�ation d�une agence de wilaya de l�ADS, notification de postes d�emploi dans le cadre des diff�rents dispositifs, promesse solennelle d�accorder plus de projets �Blanche Alg�rie� d�s que le besoin se fait sentir, cr�ation de poste de v�rificateur-comptable au niveau des Directions de wilaya de la Dass (ex-Das) dans le souci d�acc�l�rer les proc�dures de paiement des recrues ou des jeunes promoteurs, projection de revoir � la hausse le nombre des Cellules de proximit� de solidarit� (CPS) pour suppl�er aux missions des quatre d�j� existantes � Bouchtata, Sidi Mezghiche, Chrea et Ben Azzouz.
Telles sont les plus importantes mesures annonc�es par le directeur g�n�ral de l�ADS, Rachedi Mohammed Fouad, lors de son d�placement � Skikda o� il a anim� la journ�e de sensibilisation aux m�canismes de l�emploi mercredi � l�amphi du cabinet du wali, organis�e par l�antenne r�gionale de Annaba de l�Agence de d�veloppement social. A Skikda, la d�l�gation de l�ADS observait ainsi sa huiti�me halte, qui aura dur� 3 jours, apr�s celles de M�sila, Boumerd�s, Bouira, Oum El Bouaghi, Souk Ahras, Khenchela et T�bessa. Cette action ciblait essentiellement les nouveaux �lus des assembl�es communales, issus des �ch�ances du 29 novembre dernier, dans le but de les informer sur les dispositifs chapeaut�s par l�ADS et ex�cut�s au niveau des wilayas par les Directions de l�action sociale et de la solidarit�. A l�occasion, des d�pliants et des CD-ROM ont �t� distribu�s et une pr�sentation exhaustive sur data show ont �t� les principales actions ayant caract�ris� cette rencontre, qui sera inscrite dans la dur�e selon ses organisateurs. Les interventions dans la salle ont �t� focalis�es sur l�imp�ratif d�acc�l�rer les proc�dures de paiement concernant les projets �Blanche Alg�rie�, d�impliquer ou plut�t de prendre en consid�ration les propositions des maires dans la d�finition des besoins des r�gions, de revoir � la hausse l�enveloppe financi�re r�serv�e au PDCP (Programme de d�veloppement communautaire participatif) estim�e seulement � 400 millions de centimes, de cr�ation imm�diate de deux CPS � Tamalous et Oued Z�hor. Il faut savoir que durant l�exercice 2011-2012, 8 638 postes ont �t� cr��s dans le cadre des diff�rents dispositifs et une somme totale de l�ordre de 1 147 659 542,60 DA a �t� consacr�e � ces derniers et aussi � Blanche Alg�rie et aux projets Tup- Himo (travaux d�utilit� publique � haute intensit� de main-d��uvre). En revanche, on n�enregistre le lancement d�aucun projet dans le cadre du PDCP. Pourtant, ce ne sont pas les conditions favorables qui manquent. Tout le monde s�accorde � dire que l�impact de ces diff�rents programmes est � rechercher encore. Peut-�tre que le non-alignement des salaires des b�n�ficiaires sur le SNMG n�est pas �tranger au fait que ces derniers ne font que pointer et attendre la fin du mois pour faire la cha�ne devant les antennes postales. Pourtant, dans les ann�es 90, lors du lancement de l�ESIL (emplois salari�s d�initiative locale), l�indemnit� que percevaient les b�n�ficiaires se rapprochait proportionnellement du SNMG de l��poque. A m�diter pour les concepteurs de la prochaine loi de finances.
Za�d Zohe�r
GUELMA
Le trafic de drogue demeure une pr�occupation constante
Les participants � la 44e �dition des journ�es portes ouvertes sur la S�ret� nationale, organis�es cette ann�e du 19 au 21 mars � Guelma, ont affirm� que le professionnalisme et l�expertise des membres de ce corps ont contribu� sensiblement au d�veloppement de cette institution, qui, au fil des temps, a gagn� en comp�tence.
Les participants ont �t� unanimes pour reconna�tre que les diff�rents services de la DGSN ont donn�, ces derni�res ann�es, � appr�cier leur efficacit� dans la pr�servation de la s�curit�, et leur souci constant de veiller au respect des lois et � la s�curit� des citoyens et de leurs biens, notamment en mati�re de pr�vention et de lutte contre les r�seaux de trafic de drogue et la criminalit� organis�e. Accompagn� du wali de Guelma, des autorit�s civiles et militaires de la wilaya, l�inspecteur g�n�ral de la r�gion de l�Est, repr�sentant du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Abdelghani Hamel, a officiellement cl�tur� cette manifestation qui a donn� � la S�ret� nationale l�image d�une institution citoyenne. Ces journ�es portes ouvertes sur la police ont �t� �galement l�occasion pour les visiteurs de s'enqu�rir des efforts et progr�s r�alis�s ces derni�res ann�es par le corps de la police, � travers la visite des stands d'exposition de la police judiciaire, celle de la s�curit� routi�re, de l�unit� a�rienne de la S�ret� nationale, de la brigade pyrotechnique et de la lutte contre le trafic des stup�fiants. Mais la consommation et le trafic de drogue demeurent une pr�occupation constante des services de police, comme en t�moignent les chiffres alarmants des deux derni�res ann�es � l��chelle nationale. En effet, le bilan de la lutte contre ce fl�au fait ressortir la saisie en 2011 d�une tonne 437 kg de r�sine de cannabis et 160 855 comprim�s psychotropes. Ces chiffres ont sensiblement progress� au cours de l'ann�e 2012, qui a �t� marqu�e par la saisie de 56 tonnes 853 kg de r�sine de cannabis et 267 234 comprim�s psychotropes, des statistiques qui montrent l'ampleur du ph�nom�ne.
Noureddine Guergour
OUM EL BOUAGHI
Une jeune fille de 19 ans lib�r�e des griffes de ses ravisseurs � A�n Fekroun gr�ce au Num�ro vert
Nous apprenons de sources s�curitaires, qu'une jeune fille, ag�e de 19 ans, vient de faire l'objet d'un enl�vement par deux voyous � bord d'une moto grosse cylindr�e. Selon les �l�ments du groupement de la gendarmerie qui ont �t� alert�s avant-hier par le biais du num�ro vert �1055� par un citoyen , t�moin occulaire de la sc�ne qui s'est d�roul�e devant ses yeux dans l'un des quartiers de A�n Fekroun, � 25 km � l'Ouest du chef-lieu de wilaya. Selon les m�mes sources, deux jeunes � bord d'une moto auraient menac� avec une arme blanche la jeune fille �g�e de 19 ans pour la forcer � les accompagner . Les ravisseurs ont pris la direction de la r�gion bois�e �El Froukh�, � quelques encablures de l�, mais, gr�ce � la c�l�rit� des �l�ments de la gendarmerie, les voyous ont �t� rejoints en un temps record pour lib�rer la fille de leurs griffes et qui ont aussit�t �t� arr�t�s et conduits � la compagnie, pour l'usage administratif et pr�sent�s le lendemain devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de A�n Fekroun, qui a ordonn� leur mise en d�tention provisoire. Encore une fois, ce moyen de communication et de contact mis � la disposition des citoyens peut �norm�ment servir et rendre de grands services quand il est utilis� � bon escient
M. C.


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