POLYCLINIQUE D�OULDJA BOULBALOUT � A�N KECHRA (SKIKDA) Une infrastructure de 7 milliards de centimes non s�curis�e et sans eau L�une des 3 polycliniques r�ceptionn�es sur les 12 inscrites dans le cadre du PEC (Programme en cours), la polyclinique d�Ouldja Boulbaout a �t� construite pour un peu plus de 5 000 habitants. Pour seulement 70 millions de dinars, la commune d�senclav�e relevant de la da�ra de A�n Kechra a eu droit � l�infrastructure la plus imposante de la r�gion. Faisant face au si�ge de l�APC, la b�tisse souffre de l��pineux probl�me de s�curit�. En attendant le recrutement des agents de s�curit�, selon la promesse faite par le Directeur de la sant� et de la population de la wilaya de Skikda, le volet s�curitaire est assur� par un seul agent recrut� par l�APC d�Ouldja Boulbalout. L�ins�curit� qui fait craindre aux responsables, dont le directeur, Khatimi Djamel, m�decin de formation, de mettre en marche tous les �quipements ultrasophistiqu�s dont a �t� dot�e la structure. �Comme vous le constatez par vous-m�me, le laboratoire d�analyses biologiques est partiellement �quip�. En attendant la r�alisation de barreaudage ou le renforcement humain en mati�re de s�curit�, on a jug� utile de ne pas tout installer �, nous a indiqu� le directeur de l��tablissement, Khatimi Djamel. Le probl�me d�approvisionnement en eau n�est pas en reste. Sur fonds du budget de fonctionnement de la structure, relevant de l��tablissement public de sant� de proximit�, il a �t� proc�d� � l�acquisition d�une citerne de 3 000 litres dot�e d�un sur-presseur. �En v�rit�, ce n�est le manque d�eau qui est � relever, mais plut�t des tracasseries li�es � la plomberie � r�gler pour qu�enfin de l�eau coule dans les robinets�, nuance notre interlocuteur. Trop spacieuse, l�infrastructure est occup�e � moiti�, tout l��tage sup�rieur est encore vacant. L�objectif est l�ouverture d�un service de maternit� et l�usage � bon escient des six salles le constituant. �Trois sages-femmes, si elles habitent dans l�environnement le plus proche, et cinq, si elles r�sident un peu loin, suffiront ais�ment pour faire fonctionner le pavillon pour la maternit�. Pour cette t�che, il faut aussi une ambulance�, selon le directeur de la polyclinique. Fait id�aliste � notre humble avis, car quand on sait que la formation param�dicale n�a pas encore atteint ses objectifs et que le programme d�une ambulance par commune, lanc� durant le mandat de l�APW 2002-2007, n�a pas tenu toutes ses promesses, il serait trop optimiste de croire en sa concr�tisation dans les d�lais requis, du moins � court terme. Actuellement, la polyclinique tourne avec 4 param�dicaux, 2 m�decins, dont 1 originaire d�El-Milia, dans la wilaya de Jijel, 1 chirurgien- dentiste et 1 sagefemme. Pour le service des consultations, il est avanc� une moyenne de 13 � 15 patients par jour, alors que le dentiste n�en accueille que 2 � 3 quotidiennement. Graduellement, les habitants se familiarisent avec cette structure, �encombrante � � leurs yeux, en effectuant au moins une visite hebdomadaire pour effectuer des vaccinations anti-rougeole. Les affections respiratoires sont l�gion dans cette r�gion montagneuse. C�est dire que la vaccination est n�cessaire. Dans la salle des soins, des agents techniques de sant� (ATS), s�attellent � faire des injections antibiotiques et anti-inflammatoires. On en compte une dizaine quotidiennement. Fait nouveau pour cette r�gion, les femmes, au nombre de 35 enregistr�es dont 10 enceintes, qui, dans un pass� r�cent, peinaient � se d�placer vers la clinique de Ain Kechra, s�adonnent au volet pr�ventif d�une mani�re r�guli�re. �Auparavant, lorsque cette polyclinique n�existait pas encore, il a �t� relev� que les femmes sur le point d�accoucher dans la structure de sant� de Ain Kechra, �taient sans suivi m�dical et sans �chographie. Actuellement, elles font l�objet de consultations pr� et post-natal et de vaccination antit�tanique�, nous informe, sur un ton d�assurance, la sage-femme qui g�re le service. M�me si la b�tisse semble assez disproportionn�e par rapport au nombre d�habitants, il n�en demeure pas que les objectifs prospectifs d�en faire un p�le couvrant toute cette r�gion conform�ment � la d�mographie galopante, sont un fait tr�s saillant. �45 personnes du corps m�dical, param�dical, technique et de la s�curit� suffisent amplement � faire assurer � la polyclinique, un fonctionnement normal�, nous a d�clar� le directeur de la structure. L�effectif n�cessaire est ainsi d�fini. Zaid Zoheir FLORALIES DE ANNABA Une r�ussite malgr� la pluie Plantes ornementales telles que les focus, petits cactus, palmiers nains, petits sapins, bonza�s, rosiers nains et autres hortensias g�raniums, p�tunias, marguerites espagnoles, �illets de toutes les couleurs, en plus de plantes m�dicinales, faisaient partie de l�exposition inaugur�e, hier mercredi, sur le cours de la R�volution de Annaba par le wali, Mohamed El Ghazi. Pr�vue pour une semaine sur cette place mythique de la quatri�me ville d�Alg�rie, cette exposition, qui vient �gayer la cit�, entre dans le cadre des floralies de Annaba qu�organise la mairie de la ville en collaboration avec la Direction de l�environnement. Ils �taient pr�s d�une trentaine de stands � pr�senter au public, nombreux malgr� une pluie fine, leur savoir-faire dans le domaine de l�horticulture et autres plantes d�ornement. Outre les p�pini�ristes, il y avait �galement des exposants sp�cialis�s dans le petit mat�riel de jardinage et d�entretien ainsi que de produits phytosanitaires pour le soin des plantes. Au stand des services des for�ts, des cartes, d�pliants et photos sur les diff�rentes essences d�arbres de la for�t et des animaux et volatiles y vivant. Selon les statiques de cette direction, 19 900 plants ont �t� mis en terre durant la saison 2012-2013. Ceci, dans le cadre de l�op�ration �un arbre pour chaque chahid � qui a vu la participation des �l�ves de dizaines d��tablissements scolaires, d�associations et de nombreux citoyens. Rencontr� sur les lieux, le directeur de l�environnement, Omar Allag, nous a annonc� la cr�ation, � partir de cette ann�e, d�un prix pour le balcon le mieux fleuri de la ville. Il s�agit, pr�cisera- t-il, d�un prix d�une valeur cons�quente qui peut int�resser toute la famille (salon, �l�ments de cuisine, mat�riel �lectrom�nager ou �lectronique). Apr�s le cours de la R�volution, l�exposition qui se tiendra chaque ann�e � pareille �poque, selon ses organisateurs, se d�placera vers d�autres cit�s et quartiers de la ville de Annaba. Cette initiative, louable � plus d�un titre, permettra aux habitants de ces quartiers de sortir un peu des pr�occupations quotidiennes au milieu de plantes et de fleurs qui donneront � ces lieux un charme verdoyant et des parfums de roses, de jasmin� A. Bouacha OUM EL BOUAGHI La police scientifique identifie le cambrioleur gr�ce aux empreintes digitales Selon la cellule de communication de la S�ret� de wilaya de Oum El Bouaghi, la police de la da�ra d�A�n Babouche, � 9 km au nord du chef-lieu de wilaya, ont proc�d� � l�arrestation d�un individu pour le cambriolage d�un appartement. Ceci suite � une plainte d�pos�e par un vieux couple habitant la localit� de A�n Babouche, en date du 20 du mois en cours et faisant �tat du cambriolage de leur domicile et du vol d'un lot de bijoux estim� � 150 000 DA. Les enqu�teurs, assist�s par des �l�ments de la police scientifique ont, � partir d�indices et d�empreintes digitales retrouv�es sur les lieux du vol, pu identifier l'auteur du d�lit. Le voleur, D. O., �g� de 19 ans, connu par les services de s�curit� pour ses multiples m�faits et ancien repris de justice, a �t� arr�t� en date du 22 avril dernier et pr�sent� devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Oum El Bouaghi qui l�a plac� en d�tention provisoire. Quant au butin, le cambrioleur a d�clar� aux services de police, qu'il l'aurait �coul� � deux receleurs, M. H. et B. A., qui ont b�n�fici� d'une relaxe.