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LE SOIR DE L'EST
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 05 - 2013


JIJEL
Flambée du marché immobilier
Le marché de l'immobilier dans les communes de Jijel, Taher, El Milia et El Aouana connaît une flambée vertigineuse des prix ces dernières années.
Le visiteur de la ville de Jijel sera frappé par le nombre impressionnant d'annonces de vente d'appartements, villas et lots de terrain placardées sur les devantures des commerces, à chaque coin de rue de la ville. Une simple tournée dans les agences immobilières nous renseigne sur cette hausse dans une wilaya où les différents services de l'Etat doivent faire toute une gymnastique pour trouver une assiette foncière afin d'implanter un équipement public. Selon le gérant d'une agence immobilière de Jijel, le prix d'un F3 de 60 m2 dans une cité-dortoir réalisée au milieu des années 1980 a atteint les 800 millions de centimes, un F4 de 70 m2 à la cité 400 logements réalisé à la fin des années 1980 frôle les 900 millions de centimes alors que celui d'un F5 de 105 m2 réalisé il y a plus de vingt ans par l'ex-EPLF dans le quartier Casino dépasse largement le milliard de centimes. Il convient de souligner qu'un petit F3 de 53 m2 dans une cité-dortoir dépourvue de toutes les commodités vaut plus qu'un T3 dans la splendide ville touristique d'Alicante, en Espagne. A signaler que ces prix jugés exorbitants par un grand nombre de postulants au logement, toutes formules confondues, ne sont pas à la portée des bourses moyennes, fortement touchées par la crise du logement. La commune côtière d'El Aouana est touchée aussi par cette flambée des prix de l'immobilier en cette conjoncture économique frappée pourtant par une forte récession. Elle est située à une dizaine de minutes par voiture du chef-lieu de wilaya et est fortement convoitée notamment par les estivants d'autres wilayas du pays qui désirent avoir un pied-à-terre pour les vacances surtout dans la localité de Bordj Blida, ex-ferme d'Andrew. A cet effet, selon une personne très au fait de ce dossier, le prix d'un F4 de 80 m2, réalisé par l'ex- EPLF il y a plus de vingt ans dans une cité dépourvue de toutes les commodités dans la commune, varie entre 900 et 950 millions de centimes et un F4 en préfabriqué amorti datant de 1986 a été vendu à 650 millions de centimes il y a deux ans. A Taher, un F3 de 60 m2 à proximité de la mosquée Sidi-Yahia a été vendu récemment à 750 millions de centimes. Il convient de signaler que cette flambée des prix a touché aussi les constructions individuelles, notamment les vieilles bâtisses de la ville coloniale du chef-lieu de wilaya, dont une bonne partie est dans l'indivision. A ce sujet, on apprend qu'une vieille bicoque avec une toiture en tuile de 56 m2, située dans le quartier populaire du Faubourg, a été vendue à plus d'un milliard de centimes. De quoi acheter un spacieux T4 dans le splendide quartier du Vieux Port de Marseille. Une vieille bâtisse coloniale menaçant ruine longeant le secteur militaire opérationnel, d'une superficie de 400 m2 et appartenant à la progéniture d'un ex-directeur des Domaines, a été proposée à 8 milliards de centimes. Sur les hauteurs de la ville, le prix d'une maison individuelle dite pompeusement villa R+1 avec papier timbré, dans des quartiers regorgeant de constructions illicites, dépasse les 2,5 milliards de centimes. Cependant, les gérants des agences immobilières sont unanimes à dire qu'ils ont du mal à trouver des acheteurs. Les ventes de logements sont de plus en plus rares. On ne se bouscule pas au portillon de nos agences, fortement concurrencées par la nuée d'intermédiaires dont la plupart n'ont qu'un portable. La location a, elle aussi, été touchée par cette hausse. Le F3 qui était loué il y a trois ans à 6 000 DA par mois l'est actuellement à 10 000 DA, parfois l'on trouve à 8 000 DA, mais le locataire doit le libérer durant la saison estivale. Interrogé sur la réalité du marché de l'immobilier et la flambée des prix, un jeune promoteur connu sur la place locale l'attribue à un certain nombre de facteurs dont la spéculation et l'existence d'une nuée d'intermédiaires, l'insuffisance des programmes de logements, la cherté du foncier et des matériaux de construction. Le mètre carré a atteint les 20 millions de centimes dans certains quartiers de la ville de Jijel. Un entrepreneur explique cette flambée des prix par un certain nombre de facteurs qui n'ont pas forcément un lien direct avec le domaine du bâtiment car il ne reflète pas réellement les prix du marché. Plus explicite, il l'impute au blanchiment du «butin de la décennie écoulée ramassé lors des faux barrages par la horde terroriste». A ce sujet, il convient de souligner que depuis ces dernières années, la wilaya de Jijel est devenue un havre de paix pour les ex-«émirs» du GIA et de l'AIS dont un grand nombre d'entre eux sont issus des Hauts- Plateaux, notamment la région d'El Eulma et Beni Aziz, dans la wilaya de Sétif, pour investir «leur butin» sous la protection de leurs anciens camarades. Dans ce créneau sûr qu'est l'immobilier, on trouve des parcelles de terrain achetées à coups de milliards de centimes dans des quartiers inondables ou dans des lits d'oued comme c'est le cas à Rabta, El-Mekessab et Ben Achour, à raison de 5 millions de centimes le mètre carré, et des appartements en préfabriqué amorti achetés par d'anciens repentis originaires des wilayas des Hauts-Plateaux à Andrew à plus de 700 millions de centimes. Il y a aussi le blanchiment d'argent qui a été ramassé localement par certains réseaux mafieux à la faveur de l'absence de l'Etat durant la décennie noire. Comment se fait-il que d'anciens chômeurs des régions d'El- Kennar, El-Mezaïr, Faza, où il existe une connexion entre la mafia du sable des plages et le terrorisme, et qui avaient du mal à subvenir à leurs besoins il y a une dizaine d'années, se retrouvent en un laps très court de temps propriétaires de maisons dont la réalisation coûte des milliards de centimes, avec une progéniture qui roule à bord de voitures haut de gamme et derniers modèles ? Une simple virée nocturne le long de la côte de Tassoust à El Kennar nous a permis d'avoir une idée claire sur ce réseau mafieux qui «suce» toujours les splendides plages de la côte jijelienne. D'autres, par contre, attribuent cette flambée des prix à la dynamique que connaît ces dernières années la wilaya de Jijel en matière de développement économique et aux futures perspectives qu'offre le port de Djendjen. D'autres incombent cette situation de hausse à la forte demande induite par l'exode massif des populations des régions montagneuses vers les centres urbains durant la décennie noire. On parle de 125 000 déplacés. En somme, entre les explications des uns et les motifs des autres, la fièvre des prix de l'immobilier est toujours là dans une wilaya où de simples agents des services du cadastre ont acheté des villas à coups de milliards de centimes dans certains quartiers de la ville de Jijel et d'anciens fonctionnaires de l'Etat dans le secteur du foncier se permettent de faire appel aux artisans marocains pour sculpter leurs villas à raison de 4 000 DA le mètre carré.
Bouhali Mohamed-Chérif
EL TARF
L'insécurité s'installe autour et dans la cité universitaire 2 000 lits pour filles
A l'approche de l'achèvement de l'année universitaire 2012-2013, les étudiantes de la cité universitaire 2 000 lits sise, ironie de la situation, au centre-ville, ne savent plus à quel saint se vouer pour trouver une solution durable à l'insécurité qui règne aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de la résidence, et ce, sans que les responsables concernés daignent bouger le petit doigt.
Il ne se passe pas une semaine sans qu'une des chambres ne subisse un casse et le vol de tout son contenu. Le dernier en date a eu lieu au cours de la semaine écoulée, lorsque toutes les affaires et effets personnels de deux étudiantes ont été dérobés sans que la direction de la cité ne prenne les mesures qui s'imposent et procède à la mise sur pied d'une commission d'enquête pour identifier les auteurs qui, selon les déclarations des étudiantes concernées, sont connus du directeur de la résidence. Pis encore, les victimes de ces vols n'hésitent pas à pointer du doigt le directeur qui serait de connivence avec des étudiantes, et ce, évidemment, pour des intérêts. Ainsi, devant la prolifération des vols, des étudiantes ont porté plainte au niveau de la Sûreté de wilaya. En vain. Elles n'arrivent pas à comprendre la passivité des autorités sur le délabrement et la descente aux enfers de leur cité. «Il y a une misogynie manifeste des responsables de la cité et des autorités locales à notre encontre pour la simple raison que nous sommes des jeunes filles. C'est de la hogra. En plus, à la sortie de la cité, il n'y a pas de policiers pour dissuader certains énergumènes de nous agresser. Nous sommes livrées à nous-mêmes. Nos conditions d'hébergement sont de plus en plus pénibles. A l'intérieur de la cité, de jeunes femmes sont hébergées alors qu'elles ne sont pas étudiantes. Il y a un clan de femmes qui impose son diktat à tout le monde et gare à celle qui ose manifester son désaccord», ont-elles affirmé.


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