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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 06 - 2013

RENCONTRE SUR LE DIABÈTE ET LE RAMADAN AU CHU DE TIZI-OUZOU
L'imam et le psychologue, des adjuvants dans la relation thérapeutique
Le CHU de Tizi-Ouzou a abrité une rencontre, jeudi dernier, autour du thème «diabète et le Ramadan».
En raison de la prévalence élevée du diabète en Algérie et des normes religieuses qui s'imposent au plus grand nombre, le binôme diabète-Ramadan constitue un débat de société où la norme religieuse dicte sa loi aux considérations d'éthique professionnelle qui, en principe, sont les seules qui doivent dicter la conduite à suivre par le médecin. Ce dernier se retrouve, malgré lui, interpellé pour trouver des solutions à des situations auxquelles il n'est pas préparé. Bien qu'ils soient exempts de jeûner, les diabétiques insistent pour le faire. Que faire ? Les autoriser ou non à jeûner ? Pourquoi cette envie de jeûner malgré les risques ? Au-delà des sujets abordés et traités sous différents angles comme «ce qu'en pensent les malades», «physiopathologie et recommandations», «CAT devant une hypoglycémie», c'est la dimension de problème de santé publique du diabète qui est posée, sachant que le jeûne expose les diabétiques à un risque accru de complications. «Contrairement aux diabétiques de type 2, qui ont un risque moindre d'hypo et d'hyperglycémies, les diabétiques de type 1 sont particulièrement exposés aux dangers éminents de ces complications avec une mise en jeu de leur pronostic vital», expliquent les spécialistes. Outre l'approche et les préconisations médicales qui doivent être appliquées face à ce genre de situation, la problématique a suscité de vifs débats entre les nombreux médecins et spécialistes écartelés entre le respect des exigences de la foi des malades et les considérations d'éthique professionnelle qui, normalement, doit être la seule à dicter la démarche à suivre au praticien qui doit avoir comme seul souci le malade et sa maladie. Une situation qui fait que les malades diabétiques se retrouvent aussi devant un double dilemme : respecter les prescriptions religieuses et ne pas nuire à leur santé pendant le Ramadan. «Ne rien imposer », telle est la règle consensuelle qui ressort de la substance des débats. «La décision du jeûne doit faire l'objet d'une discussion entre le médecin et son patient, et si ce dernier insiste pour jeûner, une éducation appropriée portant sur l'activité physique, l'alimentation, l'auto-surveillance glycémique ainsi que les dosages et horaires de médication sont de mise», conviennent de nombreux médecins qui mettent l'accent sur la nécessaire collaboration des imams et des psychologues dont l'intervention peut être un adjuvant et un soutien à la relation thérapeutique. Il ne suffit pas de soigner, il faut dialoguer pour convaincre et éliminer les réticences des patients. «Malgré la tolérance de la religion et l'avis du médecin, un nombre non négligeable de patients va s'obstiner à jeûner (et) l'impact psychologique de la non-observance du Ramadan peut conduire à un sentiment d'exclusion vis-à-vis de la famille et de la société», estime-t-on.
S. A. M.
La gendarmerie ouvre ses portes à Béjaïa
Des journées portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale ont été inaugurées jeudi, à la maison de la culture Taos-Amrouche de Béjaïa.
L'ouverture s'est faite en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya, avec à leur tête le wali, Ahmed-Hamou Touhami. S'étalant sur trois jours, cette manifestation, selon le lieutenant colonel Noureddine Akrouf, chef du groupement de la Gendarmerie nationale de Béjaïa, vise à informer de près le large public du rôle et missions de ce corps de sécurité en matière de protection des personnes et des biens, de préservation du patrimoine, de sécurité routière et de politique judiciaire et aussi d'être à l'écoute des préoccupations des citoyens. Au menu de ces «portes ouvertes», placées sous le slogan «service public et prise en charge des préoccupations sécuritaires des citoyens», une série d'expositions sur les activités de la Gendarmerie nationale à travers ses territoires de compétences, les modalités de recrutement dans ce corps de sécurité et sur les moyens et équipements utilisés par ses différents services dans l'investigation, la recherche, la lutte contre la criminalité, la protection des personnes et des biens et la sécurité routière. Le public a eu l'occasion de découvrir le nouveau matériel et les équipements modernes utilisés pour permettre à ce corps d'être au diapason du progrès et de la performance. Devant chaque stand installé dans le hall de la Maison de la culture, un officier est désigné pour apporter les explications nécessaires et répondre aux questions des citoyens. Des ateliers sont mis en place par les brigades scientifiques pour expliquer le travail d'investigation mené par ses éléments pour relever les indices dans les cas de crime , le faux et usage de faux dans les affaires de trafic de fausse monnaie et de documents administratifs. Un autre atelier a été réservé aux jeunes pour s'informer des conditions de recrutement de ce corps de sécurité. Des exhibitions en arts martiaux et en sports de combat ont été aussi organisées à l'ouverture de ces journées. Le public a été charmé par la qualité des exercices et des démonstrations présentés par les groupes de sécurité et d'intervention rapide de la gendarmerie. Ces journées ont également permis de mettre en exergue le bilan des activités de la Gendarmerie nationale à travers la wilaya au cours des deux dernières années et courant de cette année. Un bilan qui fait ressortir pour la seule période du premier trimestre de l'année courante, 21 affaires de crime, 205 délits,150 infractions et l'arrestation de 249 personnes. Dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, 12 affaires ont été traitées par la gendarmerie qui a procédé à l'arrestation de 19 individus. S'agissant des accidents de la circulation, pas moins de 111 accidents ayant coûté la vie à 14 personnes et fait 171 blessés ont été enregistrés au cours des trois premiers mois de l'année 2013.
A. Kersani
Important coup de filet dans le milieu des stupéfiants et saisie de près de 30 kg de drogue à Akbou
Les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants ont opéré en début d'après-midi de jeudi un véritable coup de filet dans le milieu des trafiquants de drogue à travers l'arrestation de l'un des plus grands «caïds» qui sévit dans la région d'Akbou, selon une source policière. Celui qui était considéré comme un grand «bonnet» de la drogue a été interpellé au niveau de la cité du Stade, située du côté du lycée Hafsa à Akbou. Deux patrouilles de police de la Sûreté de daira d'Akbou ont été engagées dans cette opération d'arrestation du narcotrafiquant qui «active» dans la plus grande impunité, depuis deux décennies, dans le trafic de drogue dans cette deuxième plus grande ville de la wilaya de Béjaïa et à travers toute la vallée de la Soummam, précise notre source. Le trafiquant de drogue a été appréhendé dans son commerce de prêt-à-porter féminin en possession d'une importante somme d'argent. La perquisition des enquêteurs de la brigade des stupéfiants a permis de saisir une quantité importante de drogue. Notre source parle de près de 30 kg de drogue saisis lors de ce coup de filet. Trois vendeuses de cette boutique ont été interpellées. Elles seraient impliquées dans la «commercialisation» de drogue, rapporte aussi la même source policière.
A. K.
32 PLAGES OUVERTES OFFICIELLEMENT À LA BAIGNADE À BOUMERDÈS
La sécurité renforcée sur le littoral
«Soyez les bienvenus.» C'est la formule employée par le capitaine Ahmed Zaïri du Groupement de la Gendarmerie de Boumerdès pour répondre à notre question. L'officier que nous avons abordé jeudi, en marge des festivités présidées par le wali Kamel Abbès à la plage de Corso consacrant l'ouverture officielle de la saison des vacances balnéaires dans 9 communes de Boumerdès, répliquait à notre question : «Que diriez-vous à des estivants qui voudraient venir se reposer dans l'une des plages de Boumerdès et qui s'interrogent sur la sécurité ?» En guise de preuve, l'officier nous a exposé le dispositif sécuritaire mis en place comme à chaque année pour encadrer les 25 plages situées en zones rurales du Rocher-Noir ouvertes aux baigneurs – les 7 plages en zones urbaines notamment celles de la ville de Boumerdès seront placées sous la responsabilité de la police. Il y aura des gendarmes avec leurs tenues estivales qui patrouilleront sur les plages. Le dispositif sera modulable en fonction de la longueur des plages et de la fréquentation. Dans une ou plusieurs plages, sera installée une section de 32 gendarmes. Chaque dispositif sera placé sous l'autorité de la brigade locale. Dans le cadre du plan Delphine mis en place par le Commandement national de la GN, le groupement de Boumerdès a reçu un renfort de 1 300 hommes, dont 230 motards. Chez les policiers de Boumerdès, le souci de l'amélioration sécuritaire au niveau des plages est concrétisé par l'installation de 4 petits commissariats pour sécuriser les 7 plages du chef- lieu de la wilaya. Ces postes, qui travailleront en 3X8, seront placés chacun sous la responsabilité d'un officier que seconderont un inspecteur et un officier de la police judiciaire. Trois postes se verront affecter chacun 16 policiers plus 9 autres policiers pour un poste de moindre importance. La Protection civile a également renforcé ses moyens de surveillance et d'intervention pour encadrer les 32 plages ouvertes aux baigneurs de la wilaya. 32 chefs de poste, 42 adjoints, 2 inspecteurs, 22 plongeurs et 290 maîtres nageurs saisonniers seront déployés. En plus de moyens habituels, ce dispositif sera doté de 22 zodiacs. S'agissant de la sécurité en amont des rivages de la wilaya ou même certaines communes balnéaire de l'est de cette région particulièrement en ce qui concerne les risques de nuisance des éléments d'Aqmi, l'officier supérieur spécialisé dans la lutte antiterroriste que nous est optimiste : «C'est fini pour eux. Ils ne peuvent pas faire grand-chose. Ils (les terroristes, ndlr) ont quitté la région de Boumerdès pour regrouper les forces qui leur restent en Haute-Kabylie. Dernièrement, une grande opération de ratissage a été menée par l'ANP sur le mont de Djerrah, où elle n'a trouvé ni casemates ni aucune autre trace de terroristes. On nous signale, parfois, des groupuscules de 2 ou 3 éléments en errance loin des agglomérations et aux limites de notre wilaya.» A noter que le mont de Djerrah, situé en amont des gorges de Ammal, avait, il y a quelques mois seulement, pour réputation d'être la citadelle quasiment impénétrable de deux redoutables katibate d'Aqmi (El Arkam et El Farouk), qui écumaient le centre de la wilaya de Boumerdès et l'ouest de la wilaya de Bouira. Les responsables de la wilaya de Boumerdès ont déployé, c'est incontestable, des efforts pour que la population puisse passer un Ramadan et une saison estivale apaisés. Il ne reste à certaines institutions que de compléter cet effort et aux agents sécuritaires affectés auprès des estivants de jouer pleinement leur rôle.


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