Par Maâmar Farah Il m'arrive souvent d'écrire ici en faveur de la réouverture des frontières avec le Maroc, sujet qui irrite beaucoup de lecteurs. Leur argument : «Non à cette réouverture qui augmentera le trafic et l'entrée de la drogue !» Donc, j'en conclus que la fermeture, par les autorités algériennes, de cette frontière et les moyens mis en œuvre pour protéger l'économie nationale et la santé de nos jeunes sont si efficaces que... près de 1,5 milliard de litres de carburant prennent le chemin des provinces orientales du Maroc, alors que des quantités énoooormes de drogue débarquent chez nous avec une facilité déconcertante ! Nous sommes incapables en tout ! Et quand nous croyons avoir fermé hermétiquement une frontière, en fait nous la transformons, grâce à notre «savoir» et nos techniques spéciales, en fleuve... d'essence ! [email protected] «Avec toute cette drogue disponible partout, même ton tonton s'est mis à la chira. Hier soir, il en a tellement consommé qu'il a pris Khoukha, la chatte, pour un lion évadé du cirque. Et quand il m'a vue débarquer suite à ses cris terrorisés, il m'a prise pour une éléphante et cru que la ménagerie avait débarqué chez nous !»
