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PRATIQUE DES AFFAIRES
Le r�le des banques islamiques en d�bat
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 11 - 2004

Le rapport de l'Islam � la pratique des affaires a constitu� la th�matique essentielle de la conf�rence-d�bat, tenue hier au Centre de presse du quotidien El Moudjahid et anim�e par un consultant financier, le Dr Lachemi Siagh, pr�sident du conseil d'administration de l'Institut des hautes �tudes financi�res.
Auteur d'un ouvrage sur le m�me th�me, le Dr Siagh a explicit� la relation de la religion musulmane, en tant que sunna, charia et comportements, avec la pratique des affaires et comment l'Islam, qui ne s�pare pas le temporel et le spirituel et est bas� sur un esprit communautaire, de coop�ration et d'entraide, influence la vie et l'activit� �conomique. Soit, le Dr Siagh d'expliciter la nature du syst�me financier islamique dont le fonctionnement diff�re des normes lib�rales commun�ment admises en mati�re de financement notamment, contr�le et respect des r�gles prudentielles. A ce propos, le conf�rencier a mis en avant le r�le des banques islamiques et comment elles ont �merg� durant la d�cennie 70 au Moyen-Orient et dans le monde arabe et se sont d�velopp�es m�me en Europe et en Am�rique du Nord. Qualifi�es d'�instrument assez hybride et complexe�, ces banques sont fond�es sur le principe du partage des profits et des risques et ne font pas d'interm�diation financi�re. Elles n'accordent pas des pr�ts mais utilisent l'argent des investisseurs qui ont ainsi une simple participation et partagent les b�n�fices ou les pertes des op�rations r�alis�es. En fait, elles ne r�mun�rent pas les d�p�ts � court terme de leurs clients, l'int�r�t, motivation fondamentale de l'�conomie lib�rale, �tant prohib� par l'Islam, mais peuvent fournir d'autres incitations � l'investissement. De m�me, pouvoir s'accro�tre une marge de profit r�duite sur la base du financement d'un actif tangible qui reste la propri�t� de la banque jusqu'� ce que le client le rembourse, selon un montant fix� d'avance et non en fonction du temps. Ces banques peuvent aussi s'investir dans des op�rations de sp�culation, de leasing, pr�ts concessionnels et autres formes de pr�ts sans int�r�ts �mouqaradha �, �moudharaba�, �moucharaka� et �moussaka. M�me si ce sont des fonds d'investissements, ces �tablissements ne peuvent, en dehors de quelques exceptions dont les mutuelles et le syst�me coop�ratif du �takafoul �, d�tenir des participations dans le capital de soci�t�s d'assurance. D'autre part, elles fonctionnent notamment sur la base du consensus, le droit de participation et de consultation n'�tant pas li� � la propri�t� ou � la position hi�rarchique, un contrat de performance auquel sont assujettis les dirigeants et un comit� de la charia dont le pouvoir est moral et donne son avis sur la conformit� religieuse des actes de gestion. Et le conf�rencier de relever la transition de banques islamiques de d�tail pour le grand public et dont les cr�dits croissent annuellement de 15%, � l'ouverture de �fen�tres islamiques � destin�es aux op�rateurs et la cr�ation de banques et soci�t�s d'affaires et d'investissements, sans aucune garantie de d�p�t. A ce propos, le Dr Siagh a indiqu� que des banques occidentales ont assimil� ce concept de banque islamique, en cr�ant des services bancaires similaires en vue d'attirer les d�p�ts musulmans. En outre, il a mis en avant la consolidation et la fusion des banques islamiques, avec un capital de l'ordre de 500 millions de dollars, dans le but de constituer des �forces de frappe�, une meilleure efficacit� et une puissance de rayonnement pour le financement de projets importants. De m�me, il a relev� les efforts d�ploy�s par les banques centrales de certains pays du Golfe en mati�re de supervision bancaire et de mise en place des proc�dures de reporting.

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