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DECLARATIONS SUR LE DRS, L'ARMEE ET SELLAL
Saïdani embarrasse le FLN
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 11 - 2013

Les dernières sorties médiatiques du secrétaire général du Front de libération nationale ont mis les cadres de ce parti dans une situation très inconfortable. Manquant de «visibilité», nombre d'entre eux ne savent pas s'ils doivent soutenir la vision de Amar Saïdani sur des questions aussi sensibles que les missions du Département du renseignement et de la sécurité et l'instauration d'un «Etat civil».
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)
Le secrétaire général du FLN parle, et c'est tout son parti qui se pétrifie. Les vieux briscards du Front de libération nationale ne savent toujours pas quoi penser des dernières déclarations de Amar Saïdani. Commençons par Abdelhamid Si Affif qui s'était opposé à l'intronisation de Saïdani avant d'assister à la session du Comité central du 29 août.
«Je n'ai pas soutenu l'actuel secrétaire général, ma présence, et celle de mon groupe, à la session du Comité central était une action pour garantir la stabilité du parti», a-t-il tenu à préciser. «Dans la situation actuelle, le secrétaire général est seul porte-parole du FLN. Il n'y a pas de Bureau politique, donc il est seul habilité à parler au nom du parti.» Si Affif soutient-il pour autant les positions de son secrétaire général sur le DRS, l'armée et l'instauration d'un «Etat civil» que Saïdani attribue à Abdelaziz Bouteflika ? La question provoque une vive réaction de sa part : «Non, ne parlez pas de ça ! Je me situe très loin de tout ça ! Ces affaires me dépassent. Je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas.» Justement, le patron du FLN se mêle-t-il de choses qui ne le regardent pas ? «Le contexte actuel est difficile et complexe. Il doit avoir ses raisons. Mais il doit agir de la sorte car il tire sa force du président de la République. En fait, tout le monde tire sa force du président de la République et tout le monde est au même niveau sur ce plan-là. En Algérie, il n'y a pas de hiérarchisation du pouvoir. Le chef de l'Etat est au sommet et les autres sont en dessous, mais au même niveau», explique-t-il.
L'incompréhension est également perceptible parmi les cadres les plus proches de Amar Saïdani. C'est le cas notamment d'Ahmed Boumahdi, rédacteur de la demande d'autorisation pour la tenue du Comité central du mois d'août.
L'homme se fait méfiant. «Je vois où vous voulez aller avec vos questions. Je sais comment réfléchissent les journalistes...» Puis il tente une feinte : «Le secrétaire général a le droit d'évoquer tous les sujets. Absolument tous. Pourquoi n'appelez-vous pas Sellal et Bensalah pour leur demander pourquoi ils s'attaquent à Saïdani et à notre parti ? Je ne veux pas entrer dans une polémique basée sur de fausses interprétations. Pour ma part, je soutiens notre secrétaire général. Il est responsable de ses dires.» Le soutient-il également lorsqu'il évoque la nécessité de bâtir un «Etat civil» et que, par opposition, laisse clairement entendre que l'Algérie est un Etat militaire ? Nouvelle réaction courroucée : «Encore des interprétations, les journalistes ne font que de fausses interprétations ! Ce n'est pas du tout ce que j'ai compris des déclarations de Saïdani», puis il ajoute, dans une liste à la Prévert, «il est vrai qu'il y a un problème sécuritaire au sein des communes.
Certains font de la brosse. Nous sommes avec les militaires. Ce sont eux qui ont lutté contre le terrorisme. L'Etat est civil, il n'est pas militaire ! Ce sont les politiques qui ont le pouvoir.» `
Ahmed Boumahdi s'excuse avant de raccrocher. Nous avons également sollicité l'avis de Madani Houad, sénateur du tiers-présidentiel et fervent défenseur de Amar Saïdani. «Je dois dire que j'ai lu comme tout le monde ce que le secrétaire général a déclaré dans les deux entretiens. Mais je ne peux parler de ce que je ne sais pas. J'ai essayé de comprendre. Mais je me suis fatigué. Je n'ai pas réussi. Mais en qualité de secrétaire général du FLN, il a le droit de dire ce qu'il veut.»
Avouons qu'il en faut beaucoup pour «fatiguer» Madani Houad.
Et que pense Mustapha Mazouzi, ancien député de Biskra et actuellement membre du Comité central, de toute cette situation ? Rien, sauf que sa réaction s'avère être une petite perle. Il dira, alors que n'avions pas fait référence au média dans lequel a été publiée la seconde interview, : «Je n'ai pas lu le texte qui a été publié par TSA...» Et dans la catégorie «je ne réponds pas aux questions gênantes», on retrouve la déclaration de Mohamed Allioui : «Je me dirige vers l'aéroport pour récupérer mon frère qui revient du Hadj. Je ne peux pas aborder ce sujet avec vous. Rappelez-moi demain.» Demain sera un autre jour...


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