Les dépouilles de 9 des 11 militaires décédés dans le crash de l'avion qui s'est écrasé sur le mont Fartas dans la wilaya d'Oum-El-Bouagui ont été acheminées de Boufarik sur Aïn Defla, vendredi en fin de matinée à bord d'ambulances militaires et reçues au siège du secteur militaire où les attendait une foule nombreuse de militaires, de gendarmes, de policiers, de membres des familles des disparus et des autorité civiles, du wali accompagné des chefs des daïras concernées et des maires des communes où résidaient les militaires défunts. Devant le siège du secteur, dans un élan de solidarité spontané, de nombreux citoyens se sont regroupés. Dans la cour dudit siège, où les cercueils recouverts de l'emblème national ont été déposés, un officier de l'ANP a prononcé l'oraison funèbre et lu la lettre de condoléances du président de la République ainsi que l'allocution du commandant du secteur de Aïn Defla. Après la minute de silence, ce fut à l'imam de lire la Fatiha. Inutile de dire qu'une vive émotion a plané sur l'assistance tant l'instant était poignant. Nombreux aussi ont été ceux qui n'ont pu s'empêcher de fondre en larmes. Ce fut ensuite les équipes de la Protection civile qui ont pris en charge les cercueils pour les acheminer en direction des 8 communes de résidence. On citera 2 à El Amra, 1 à Djelida, 1 à Rouina, 1 à El Attaf, 1 à Tiberkanine, 1 à Tachta, 1 à Aïn Boyahia, et 1 à Aïn Torki. L'enterrement a eu lieu dans les cimetières des 8 communes après la prière du vendredi. Déjà, la veille de l'arrivée des dépouilles, un large mouvement de solidarité s'est tissé autour des familles des défunts. Les services sociaux de la wilaya ont acheminé vers les familles tout le nécessaire pour la confection des dîners funéraires comme cela se pratique dans la région. Les dépouilles des 2 autres défunts originaires de la wilaya d'Aïn-Defla n'ont pas encore été acheminées. Karim O. BLIDA Fin d'activité pour cinq dangereux dealers Les éléments de la section de recherche de la gendarmerie de Blida viennent de mettre fin à l'activité de cinq dangereux dealers avec la saisie de 15 kg de kif traité. Néanmoins, le principal accusé, surnommé le Marocain, demeure toujours en fuite. Ce coup de filet est venu suite à des renseignements parvenus aux gendarmes, faisant état d'activités douteuses de la part d'un réseau de dealers qui acheminait de la drogue à partir des frontières marocaines vers le centre du pays. Cette drogue était transportée à bord d'un véhicule touristique. Repéré, les gendarmes le prennent en filature avant de l'arrêter. Ils découvriront ainsi les 15 kg de kif soigneusement dissimulés dans le véhicule. Lors de l'identification des cinq individus, il s'avérera que l'un eux était un fonctionnaire de la Wilaya de Blida. Présentés jeudi dernier devant le procureur de la République, les cinq dealers ont été écroués alors qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le principal accusé qui demeure toujours en fuite. M. B. LOGEMENTS SOCIAUX DANS LA CAPITALE Vingt mille unités attendent d'être livrées Vingt mille unités de logements sociaux sont fin prêtes à Alger. Seul l'ajustement des listes des bénéficiaires retarde leur attribution. Rym Nasri - Alger (Le Soir) Sur les 84 mille unités de logements sociaux, 20 mille unités sont fin prêtes. C'est ce qu'a affirmé le wali d'Alger hier, lors de l'ouverture des travaux de la session ordinaire de la Wilaya d'Alger. «Nous sommes en train d'ajuster les listes des bénéficiaires pour que ces logements soient attribués à ceux qui les méritent», a indiqué Abdelkader Zoukh tout en précisant que la priorité sera accordée aux occupants de l'habitat précaire. S'agissant des projets de logements en arrêt et de ceux ayant enregistré un retard, il assure que la Wilaya d'Alger œuvre pour les relancer. «Des études ont été également entamées pour le lancement des projets inscrits afin qu'ils soient réalisés dans les délais», dit-il encore. Evoquant le volet de l'environnement dans la capitale, Abdelkader Zoukh estime qu'il s'agit d'une priorité. «L'Algérie ne va pas bien. C'est le pétrole qui couvre nos défauts. Le pays a besoin de travail et de sérieux pour son développement», dit-il. Il rappelle ainsi que de nombreux projets pour l'amélioration urbaine et l'aménagement urbanistique ont été entamés. Toujours est-il, pour le wali d'Alger, tous les projets d'embellissement n'auront aucune importance tant que la capitale reste noyée dans les ordures. Etalée sur deux jours, la session ordinaire de la Wilaya à Alger abordera quatre dossiers. Il sera question de débattre des affaires sociales et de l'état des infrastructures sociales (centres de l'enfance abandonnée, des handicapés, de rééducation, et des personnes âgées), et du dossier de l'éducation. Le dossier du transport sera également abordé notamment l'organisation de la circulation à Alger, la gestion des lignes et des parkings automobiles. A la fin, l'actualisation du statut de la régie foncière de la wilaya d'Alger sera à l'ordre du jour. Un dossier qui a d'ailleurs soulevé l'ire du groupe APW du FFS. Selon Lamdani, le chef du groupe, ce dossier a été remis à la dernière minute et ne peut être adopté sans consultation du contenu. Il a, à cet effet, exigé son renvoi à la prochaine session. R. N. KOLEA (TIPASA) La ville de Chaïba en émoi après l'énigmatique décès d'une mineure La ville de Chaïba, située à six kilomètres à l'ouest de Koléa, a été en effervescence à la suite de la découverte, le week-end dernier, du corps sans vie d'une mineure, âgée de 16 ans, résidant à l'avenue principale de Chaïba. Selon des sources locales, la jeune fille âgée de 16 ans, dénommée CH. N., après une absence inquiétante et prolongée, a été retrouvée dans sa chambre sise à la cité des 100 logements de Chaïba, étranglée avec une corde enroulée autour du cou. Ce fut la mère de la victime qui, après cette absence, avait forcé la porte de la chambre de sa fille où elle l'a découverte sans vie. A l'origine de cette intrigante affaire, un proche parent de la victime, qui a informé la police de Chaïba, du décès suspect de la mineure. Cela a permis d'alerter aussi les services de la police scientifique de la wilaya, en vue d'enquêter sur ce décès dont les éléments présents indiquent comme étant un «suicide». En effet, une corde enroulée autour du cou de la victime dans une chambre fermée, cela est effectivement intrigant mais s'apparente vraisemblablement et beaucoup plus à une mise en scène. Selon nos sources, la justice de Koléa chargée d'instruire l'affaire a demandé une enquête approfondie sur ce mystérieux suicide. Houari Larbi Célébration de la Journée mondiale de la radio A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la radio, la Radio régionale de Tipasa a organisé, une journée d'étude sur le thème «l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes à la radio». C'est dans ce cadre que le ministre de la Communication, M. Abdelkader Messahel, a, lors du périple qu'il a effectué dans la wilaya de Tipasa ce week-end, visité plusieurs sites, notamment le siège de la Radio régionale de Tipasa, le Centre de formation de la radio et de la télévision ainsi que le site TDA sis sur les hauteurs de Tipasa. H. L. M'sila Les habitants de Souamaâ alertent sur les maladies à contamination hydrique Voilà plus de sept mois que les habitants du douar Dekhakhcha, relevant de la commune de Souamaâ située à 7 km, à l'est de la ville de M'sila, appellent à une prise en charge de la part des responsables locaux en vue d'intervenir et entamer des solutions urgentes pour régler ce problème de contamination de l'eau potable et éviter à cette population de 3 000 individus un risque de maladie à transmission hydrique. Selon le président de l'association El Moustakbal, les services de prévention qui ont opéré à des analyses sur les eaux du seul château d'eau construit en 1982 ont confirmé la contamination de cette eau, comme on a enregistré quelques malaises signalés des écoliers. Cette association appelle les citoyens à plus de vigilance dans la consommation de cette eau, surtout après avoir obtenu une confirmation des services de la prévention de l'infection de ce liquide vital. Quant au premier responsable de l'APC dans une déclaration faite à la Radio locale, l'eau de ce château d'eau est réservée uniquement au ménage et non à la consommation. A signaler que les habitations de cette région sont dotées de fosses septiques en l'absence des canalisations d'assainissement, tel est le cas de la région de Mezrir, une localité rurale non loin de la première, connue par sa station d'alimentation en eau potable de toute la ville de M'sila. Malheureusement, cette région souffre encore du problème des fosses septiques. Ce qui commence à se répercuter sur les terres agricoles et les habitants qui n'ont cessé d'alerter les responsables, notamment de l'infiltration des déchets dans la nappe souterraine située dans ce douar. Les habitations de ce douar en expansion commencent à se rallier à la ville de M'sila et il est impératif de prendre en charge cette localité et régler sérieusement ce problème qui peut un jour provoquer une catastrophe au sein des habitants du chef-lieu avec une infection de source hydrique. A. Laïdi Béjaïa Une rixe tourne au drame à Seddouk Une rixe, qui a eu lieu hier vers 1h entre deux jeunes personnes s'est terminée par la mort de l'une d'elles âgée d'une trentaine d'années, en plein centre-ville de Seddouk, rapporte une source locale. L'un des protagonistes aurait asséné plusieurs coups de hache à la victime qui serait morte sur le coup, précise la même source locale. Le corps sans vie du jeune homme a été transféré vers la morgue de l'EPSP de la localité de Seddouk. Notre source ne précise pas pour le moment les mobiles de la rixe. Une enquête a été immédiatement ouverte par les services de sécurité pour faire toute la lumière sur ce drame qui a jeté émoi et consternation, au sein de la population locale.
