Un Salon régional de la pêche et de l'aquaculture se tiendra du 12 au 14 juin courant au palais de la Culture Mohamed-Boudiaf de Annaba. Réunissant les professionnels, représentants de la société civile, organismes et institutions du secteur des quatre wilayas côtières de l'Est (Jijel, Skikda, El-Tarf et Annaba), il fait suite au Salon international organisé en 2013 à Oran. Ce Salon, qui se tient pour la première fois à Annaba aura à débattre à travers des conférences, communications et autres activités, la mise en place d'un plan d'actions dans le cadre du développement local. Outre les Chambres de pêche des quatre wilayas, l'institut de Collo et les écoles de pêche de Annaba et El Kala, la Sogeports et l'entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP) ainsi que les universités seront associés à cette manifestation économique. Dans un point de presse animé ce mercredi à la Direction de la pêche et des ressources halieutiques de Annaba, l'attachée de presse du même ministère, Mme Khazen, n'a pas manqué de relever l'opportunité d'une telle manifestation pour booster le secteur dans les wilayas de l'Est mais également dans toutes celles côtières du pays. D'où la participation d'investisseurs potentiels et de représentants des différents dispositifs d'aide à l'emploi tels l‘Ansej, l'Angem, la Cnac... «Nous voulons une concertation la plus large possible pour que ce salon soit une occasion de mettre en place un plan d'actions intégré dans le développement local des wilayas», dira-t-elle. Elle indiquera aussi que le programme de ce Salon prévoit des dégustations de poissons d'eau douce. Initiative allant dans le sens d'une revalorisation de ce produit, peu introduit dans la cuisine algérienne. «Construction et réparation navale, lancement de réseaux pour la recherche scientifique, formation continue et aides aux gens de la mer à travers l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle sont parmi les principales préoccupations du ministère», a souligné Mme Khazen. Le côté préservation de l'environnement, notamment au niveau des ports de pêche et la lutte contre la pollution marine ont constitué l'autre volet de ce point de presse. Dans ce sens, il est prévu l'organisation, samedi 7 juin courant avec la collaboration du secteur de l'environnement, d'une action de sensibilisation intitulée «ports bleus». Une campagne de nettoyage des infrastructures portuaires sera entreprise à cette occasion, selon la même source. A. Bouacha ENVIRONNEMENT Annaba n'a pas de quoi pavoiser C'est en chef d'entreprise et non de simple élu qu'est intervenu Farid Merabet, président de l'Assemblée populaire communale de Annaba lors de la journée d'études et d'informations organisée jeudi par son institution à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement. Dans son approche des problèmes environnementaux que vit la population de Annaba, le P/APC n'a pas pris de gants pour dénoncer des situations portant atteinte à l'environnement dans sa commune. Sale et malsaine, la situation du chef-lieu de wilaya est aggravée par la multiplication de diverses nuisances, conséquences, pour une grande partie, de l'incivisme des habitants et de certaines institutions nonchalantes. Insectes, rongeurs, chiens errants, sangliers et autres animaux domestiques comme les ovins et les bovins hantant les bacs à ordures dans les artères et places des cités et quartiers ont transformé la 4e ville d'Algérie en une agglomération rurale. Très riche en enseignements et informations, cette journée a permis au P/APC et son vice-président Youcef Chouchane, chargé de l'environnement, de mettre les points sur les «i» à destination des responsables défaillants. Celui en charge de la direction de l'environnement, absent lors de cette journée d'études, a été pointé du doigt non seulement par plusieurs intervenants mais aussi par le premier magistrat de la ville. En fait, les mises en cause d'institutions et de responsables ont été nombreuses. Même si Mme Hadji, directrice de l'environnement de la commune et coorganisatrice de la manifestation, a limité son intervention à des généralités pour situer les facteurs portant atteinte à l'environnement, elle n'a tout de même pas manqué d'apporter de nombreuses clarifications. Celles-ci ciblent, pour la plupart, les caves inondées à longueur d'année, les habitations menaçant ruine, l'absence de réseaux efficients d'assainissement, les nombreuses fuites d'eau potable, la disparition des couvercles des bouches d'égouts, l'anarchie dans la gestion des déchets domestiques générée par l'incivisme des citoyens, l'absence sur le terrain des représentants de l'Institut national de protection des végétaux et le non- achèvement de nombreux projets sociaux lancés dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014. Même s'il s'est montré un peu plus diplomate dans son approche du dossier environnement dans la wilaya dont il a la charge, le wali Mohamed Mounib Sandid a été on ne peut plus clair. «Une commune est propre ou sale par le comportement de sa population. Toute collectivité locale ne peut à elle seule faire face aux atteintes à l'environnement dont elle fait l'objet. Tout un chacun doit s'impliquer pour faire en sorte qu'Annaba reprenne son titre de coquette. Nous avons les moyens d'atteindre cet objectif. Y compris ceux financiers que je m'engage à mettre à la disposition des élus de nos communes», a affirmé le 1er responsable de la wilaya dans son intervention. Interdiction d'accès au dépotoir inter communal de Berka Zerga, mise en veilleuse du projet de réalisation du centre d'enfouissement technique (CET), lutte contre les chiens et animaux errants ainsi que les sangliers, ont été d'autres aspects liés à l'environnement abordés lors de cette journée d'études. Tout comme l'ont été les risques que représentent les maladies à transmission hydrique, la rage et le choléra, le nettoiement des 1.238 caves inondées, foyers de prolifération de moustiques, non traitées depuis 2010, et le non-respect des règles de construction, participant dans une anarchie urbanistique. Outre les représentants de différentes associations civiles comme les comités de quartier, cette manifestation abritée par la grande salle du siège de la commune située sur le Cours de la révolution, a été animée par des experts en environnement, des professeurs de l'université Badji Mokhtar et des médecins de la DSP et du CHU de Annaba. A. B. La Chambre de commerce et d'industrie Saf-Saf Skikda 245 couffins pour les démunis comme tranche initiale La Chambre de commerce et d'industrie Saf-Saf Skikda aura à contribuer avec 245 couffins dans l'opération couffins du Ramadhan chapeautée par la Dass. L'annonce a été faite à l'issue d'une cérémonie organisée mercredi au restaurant la Grande Vague de Stora, pour fêter le deuxième mandat de Hameni Kamel à la tête de la CCI Saf-Saf Skikda, et rehaussée par la présence du directeur de commerce de la wilaya de Skikda. Le nombre est appelé à augmenter pour deux raisons. La première est l'absence de quelques membres de l'Assemblée générale, qui étaient soit en déplacement soit contraints par des indisponibilités professionnelles. La deuxième est due à la pudeur dont ont fait preuve quelques présents, près d'une trentaine au total, préférant la donation d'une manière discrète. Dans quelques jours, selon le président, il sera procédé à l'installation des commissions techniques au nombre de quatre : investissement, fiscalité et banques, animation économique et d'information et relations internationales. Pour rappel, l'élection de Hameni Kamel a été effective le 24 mai, il a remporté la victoire par 14 voix pour, 10 contre et 1 abstention. Le nombre des membres de l'AG est de 25, répartis comme suit : 9 représentant l'industrie, dont la Somik et l'EPS, 6 le bâtiment, 6 les services et 4 le commerce. La composition du bureau est la suivante : M'Sifat Messaoud, 1er vice-président, Tabbou Abdallah, 2e vice-président, et Behloul Nawfel, Saâd Hmdicha Nassir, Assas Brahim, Bousbaâ Abdelhalim, membres. La période post-élections a donné lieu à des manœuvres intenses comme celles que l'on relève lors des campagnes électorales. Zaïd Zoheir Biskra Le transport urbain dans tous ses états Il y a quelques années , la ville de Biskra avait pour attraction un moyen de transport très commun et fort usité par les familles : la calèche. Il y en avait près d'une trentaine qui sillonnaient les artères de la ville avec le bruit des sabots sur le pavé de la route de la gare ou de la rue Berthe. Ces calèches étaient utilisées également dans des cortèges nuptiaux, Rakkabia ou Mahfel, un vrai spectacle que beaucoup de touristes n'hésitaient pas à immortaliser dans leurs photos. Autre moyen de transport à Biskra : la bicyclette, petite reine,que l'on trouve presque dans chaque foyer. La platitude aidant et les courtes distances faisaient de ce moyen de locomotion un élément vital dans la vie du Biskri. C'était aussi une forme d'autonomie pour les jeunes filles qui se laissaient aller à ce plaisir cycliste, cheveux dans le vent et jupe bien gardée avec une pince à linge pour éviter toute incommodité. Hélas, il ne nous reste de cela que de vagues souvenirs. Aujourd'hui la population a été multipliée par dix, la ville a pris de l'ampleur et il faut des dizaines de kilomètres pour aller d'un quartier à un autre, pour cela le transport urbain s'est développé avec une vitesse vertigineuse. Taxi urbain, microbus, bus commun et même des clandestins se hâtent quotidiennement de ramener vaquer à leurs besognes des citoyens qui ne rechignent devant rien pour peu qu'ils arrivent à destination et à temps. En matière de bus, les arrêts sont d'une anarchie indescriptible, il ne se passe pas un semestre sans que ceux-ci ne changent de lieu. Avis aux amateurs d'un conditionnement pavlovien. C'est à perdre la boussole ! Quant à la qualité de la plupart de ces bus, il faut imaginer un bus indo-pakistano-égyptien avec un pot d'échappement comparable à une cheminée d'El hadjar, quant aux banquettes mieux vaut rester debout, mais là c'est un autre problème, celui d'un coude-à-coude qui vous donne accès à toutes les odeurs surtout en cette période de canicule. En guise de cadeau vous avez droit à une musique de très mauvais goût, musique imposée par le conducteur qui vous gratifiera de pléonasme genre reculez en avant et avancez en arrière. La Direction des transports doit vraiment se pencher sur le problème de l'inconfort du citoyen, quant à la Direction de l'environnement on se demande à quand l'application des textes réglementaires en matière de pollution. Abdelhamid Zekiri Solidarité Comme chaque année, à l'approche du mois sacré du Ramadhan,la wilaya de Biskra vient d'installer une commission chargée de remettre le couffin du Ramadhan aux nécessiteux. Commission composée de la DAS, la Direction du commerce, du Croissant-Rouge des SMA et des P/APC. Près de dix milliards de centimes ont été réservés cette année pour une frange de la population dont la liste ne cesse de s'allonger. Quels sont les critères déterminant les nécessiteux ? Qui se charge réellement de cette opération ? Autant de questions qui se posent quand on sait que chaque année, ce sont de nouvelles donnes. Tantôt ce sont les présidents de quartier, tantôt ce sont les affaires religieuses quand ce n'est pas la DAS. Les restaurants ainsi que les couffins qui doivent être livrés par le Croissant-Rouge posent problème quand on connaît le chevauchement des prérogatives et surtout le manque d'approvisionnement du Croissant-Rouge, habitué à ce type d'opérations. Malgré toutes ces interrogations, l'élan de solidarité est quand même présent pour peu que ce soient les vrais nécessiteux qui en bénéficieront. A. Z. Guelma Attribution de 150 logements sociaux à Heliopolis Cent cinquante logements sociaux ont été attribués cette semaine à Heliopolis, par l'autorité exécutive de cette commune dont le chef-lieu est distant de quatre kilomètres de Guelma. Les responsables communaux ont fait savoir à cette occasion qu'ils sont déterminés à améliorer la situation de la population locale en matière de logements. Il s'agit de décisions de pré-affectation de logements sociaux dont le taux d'avancement des travaux a atteint les 90% selon une source proche de l'administration. L'opération qui s'est déroulée à la Maison de jeunes de cette localité, en présence du directeur de l'OPGI de Guelma, concerne 100 unités à la cité Benteboula-Saïd, trente à la cité Medjdoub-Moussa et une vingtaine d'unités à la cité Salah-Masmoudi. Nous apprenons par ailleurs que quatre logements du rez-de-chaussée ont été affectés à des personnes à mobilité réduite.
