Consacr�s hier � l'examen de l'avant-projet du 5e rapport national sur le d�veloppement humain en 2003, dans l'optique des objectifs du Mill�naire, les d�bats en pl�ni�re de la deuxi�me journ�e des travaux du CNES ont mis en �vidence l'inefficacit� dans le suivi des grossesses. Un manque d'efficacit� et de gestion qualitative des conditions d'accouchement ainsi que l'absence de passerelles entre les structures hospitali�res priv�es et publiques, qui favorisent, selon un conseiller du CNES, Mme Belkhodja Kessous, la mortalit� maternelle. Celle-ci qui perdure, selon ce conseiller, pour 10% des accouchements en milieu assist�. Cela m�me si, approximative avant 1999, l'�valuation de la mortalit� maternelle est maintenant mieux appr�hend�e par le biais de l'�tat-civil. A ce propos, le ministre de la Sant�, de la Population et la R�forme hospitali�re, M. Mourad Redjimi, a indiqu�, � l'issue des d�bats, qu'un d�cret ex�cutif relatif � l'�valuation de la mortalit� pr�natale, est en cours de finalisation pour renforcer la sant� maternelle en service public de qualit� et garantir une meilleure performance du syst�me d'information sanitaire. Ce faisant, Mme Belkhodja Kessous avait relev� une meilleure prise en charge des insuffisances respiratoires infantiles et la baisse de la mortalit� infantile g�n�rale, � moins de 40 pour mille enfants. Toutefois, elle a observ� que la mortalit� n�onatale du premier mois compte pour les deux tiers de cette mortalit� g�n�rale, et mis en relief la forte mortalit� pr�coce durant la premi�re semaine suivant l'accouchement et indiqu� que la mortalit� in ut�rus ou pendant l'accouchement stagne. D'autre part, ce conseiller a indiqu� que le d�c�s maternel r�sulte plus de l'avortement provoqu� que de l'avortement spontan� ou th�rapeutique, sauf cas d'h�morragie. Tout en constatant que la m�re et l'enfant sont en g�n�ral bien pris en charge, Mme Belkhodja a constat� le manque d'encadrement sp�cialis�. Cela, dans un contexte de transition d�mographique, avec une baisse de la natalit� au taux d'accroissement d�mographique de 1,46% et o� les natifs des d�cennies 1970 et 1980 se marient moins � cause du probl�me du logement et du ch�mage. A ce propos, elle a insist� sur la double n�cessit� de cr�er des emplois et des logements et d'intensifier l'usage des moyens contraceptifs au moment o� cette natalit� accuse certains pics � la hausse, ainsi que sur la vigilance en mati�re de traitement des maladies infectieuses.