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60e anniversaire du 1er Novembre 1954
La Numidie «oubliée» s'invite dans le débat
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 11 - 2014

Abordant l'ouvrage de Mohamed Chérif Sahli, Décoloniser l'histoire, Rédha Malek a insisté hier, à Alger, sur la nécessité de «remettre en place tous les pans de l'histoire, notamment l'histoire antique qui a souffert de malveillances».
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A l'initiative des éditions «Quipos», qui viennent de rééditer les trois ouvrages du penseur et intellectuel algérien, Mohamed Chérif Sahli, à savoir Le message de Youghourta, Emir Abdelkader, chevalier de la foi, et Décoloniser l'histoire, une conférence-débat a été organisée hier, à Alger, en marge du Salon international du livre.
Invité de marque, Redha Malek, a d'emblée qualifié le personnage du jour de «nationaliste algérien qui a vite pris conscience de son statut de colonisé». Il témoigne dans ce sens : «Il a commencé alors à chercher l'être algérien. Dans son travail, Il est remonté jusqu'à l'époque de Massinissa pour retrouver les racines. Il voulait se démarquer des historiens bureaucrates et renouer avec l'antiquité pour revisiter l'histoire de la Numidie oubliée. Car les historiens arabes avaient oublié cette page de l'histoire d'Algérie».
En le décrivant comme personnage atypique, un intellectuel authentique, un penseur et un militant politique, Rédha Malek considère que Mohamed Chérif Sahli, qui a développé son travail après la Seconde guerre mondiale, a résisté et dénoncé l'orientation de l'histoire algérienne par le colon français. «Les historiens du colonisateur ont voulu orienter notre histoire. Je parle surtout de Toqueville qui a appelé à l'extermination de l'Algérie et les généraux français qui ont écrit sur l'histoire du pays», a-t-il rappelé.
Et pas seulement, puisque l'invité de marque juge que «décoloniser l'histoire, c'est remettre en place tous les pans de l'histoire, notamment l'histoire antique qui a souffert de malveillances». Pour se faire, il recommande, pour un premier temps, de «décoloniser les esprits et les mentalités».
«Les historiens doivent se pencher sur la théorie de Mohamed Chérif Sahli»
L'autre invité et homme de lettre, Zahir Ihaddaden, s'est désolé de constater que «50 ans après, les écrits de Mohamed Chérif Sahli sont restés lettre morte. L'ouvrage sur le message de Yougourtha est méconnu en Algérie et c'est dommage pour le pays». Il espère à ce propos, voir les historiens se pencher sur la théorie de la décolonisation de l'histoire, de Mohamed Chérif Sahli.
«C'est une théorie qui invite à se démarquer de la thèse des historiens du colonialisme. Une thèse, laquelle, est bâtie sur trois déterminismes : la géographie et le relief accidenté du Maghreb qui empêchent son unification, le déterminisme racial qui repose sur l'antagonisme entre le berbère et l'arabe et le déterminisme sociologique générateur d'antagonisme entre les nomades et les sédentaires». Une théorie que Mohamed Chérif Sahli rejette en bloc, selon toujours Zahir Ihaddaden : «Il plaide pour la réécriture de tout ce qui a été écrit sur l'histoire de l'Algérie avec un point de vue algérien et surtout, ne pas reprendre à la virgule près les écrits des historiens français. Quand on remonte la pente de l'histoire, on découvre que l'histoire de l'Algérie n'est pas faite uniquement de domination comme le prétendent les historiens du colonialisme. Nous avons 47 siècles d'histoire à explorer, et c'est le travail archéologique qui nous permettra de le faire.»


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