«Le virus Zika n'est pas une menace pour l'Algérie mais nous sommes prêts en terme de prévention», assure le ministre de la Santé. Dans un communiqué rendu public, le département de Abdelmalek Boudiaf a indiqué que le comité d'urgence chargé des arboviroses composé d'experts nationaux dans le domaine et d'experts de l'Institut national de santé publique et de l'Institut Pasteur d'Algérie a été réactivé à l'effet d'assurer un suivi de l'évolution de la situation épidémiologique et d'évaluer régulièrement, en fonction de son évolution, le risque pour notre pays et tous les moyens de protection disponibles au niveau du stock de sécurité mis en place, à cet effet, au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux ont été mobilisés. Selon la même source, le risque pour notre pays est considéré comme très faible du fait, explique-t-on, que le principal vecteur du virus Zika est le moustique Aedes aegypti qui n'a pas été rencontré dans notre pays selon le Laboratoire national de référence des arboviroses et le réseau de surveillance entomologique de l'Institut Pasteur d'Algérie. Ce virus, ajoute le communiqué, ne se transmet pas, en règle générale, d'homme à homme et l'épidémie actuelle est circonscrite au niveau des pays de l'Amérique Latine et des Caraïbes avec lesquels il n'y pas de liaisons aériennes directes avec notre pays. Le ministère de la Santé souligne que la maladie à virus Zika qui sévit actuellement dans les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes est une maladie virale qui se présente, dans une très grande majorité des cas, par un syndrome d'allure grippale dont l'évolution le plus souvent est favorable avec une guérison spontanée en 2 à 7 jours avec cependant un risque de survenue de microcéphalie chez le nouveau-né en cas d'atteinte de la femme enceinte. «Le MSPRH, à travers son comité d'urgence, continuera de suivre de près l'évolution de la situation épidémiologique dans le monde et prendra au fur et à mesure, si besoin, d'autres dispositions, conformément aux dispositions du plan national de préparation, d'alerte et de riposte aux menaces sanitaires à potentiel épidémique et aux urgences sanitaires de portée internationale», indique-t-on.
