Dans le cadre de son initiative régionale pour l'emploi des jeunes par la formation professionnelle dans les pays du Maghreb, le Luxembourg mène son action en Algérie, depuis mercredi. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le professeur Jean-Louis Rieffers, reçu par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a expliqué que cette initiative impliquant l'Europe, les institutions principales partenaires de la région et, dans un premier temps, les trois pays du Maghreb, vise à valoriser la formation professionnelle de manière à développer la disposition des jeunes à s'orienter vers les filières d'apprentissage et renforcer l'adéquation de ces résultats avec les besoins en compétences des marchés locaux et régionaux du travail. Dans un communiqué rendu public par le département de Mohamed Mebarki, le professeur a souligné que cette action vise également à favoriser l'émulation et les échanges de pratiques et de savoir-faire dans le cadre de réseaux transnationaux entre organismes de formation européens et des pays du Maghreb, ainsi qu'au sein du Maghreb. Pour sa part, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a rappelé que cette démarche vise à réaliser des objectifs qu'il a lui-même présentés aux 11e rendez-vous économiques de la Méditerranée, organisés sous le thème : «Conforter le partenariat entre l'Union européenne et le Maghreb par la formation professionnelle et l'entrepreneuriat», en novembre dernier à Marseille. Parmi ces objectifs, le ministère a cité l'amélioration des moyens de pilotage du système de formation et d'enseignement professionnels, le soutien au renforcement de l'ingénierie pédagogique et l'appui à la mise en œuvre d'un modèle de relations partenariales «établissements-entreprises». Le but aussi, selon Mebarki, est de privilégier les modes de formation en faisant intervenir les firmes industrielles nationales et étrangères dans l'acte de formation pour favoriser l'employabilité des apprentis. Son département, dit-il, dans le communiqué, a pris des mesures dans ce sens pour le développement et le renforcement des filières de formation professionnelles prioritaires, à l'instar de celles liées à l'agriculture, à l'industrie, au numérique, au tourisme et à l'environnement.